Ca m'a l'air en règle! Racontez moi ce que vous faite ici ! Famille & Histoire: « Mais pourquoi a-t’il fallu que mes parents m’envoient dans ce putain de pensionnat pourri ? » me demandais-je silencieusement, recroquevillé dans ma chambre « de luxe », mes bras entourant mes genoux qui touchait mon torse. Une fois de plus, je venais d’être le dindon de la farce devant tous mes gentils petits camarades. Ironique bien entendu. Depuis que j’étais arrivé ici, au début de l’année, j’étais la tête de turc, celui où on se passait les nerfs, le punching-ball, le pauvre petit chouchou des professeurs à la gueule d’ange, pas très costaud, gentil et discret, l’enfant sage quoi, quel malheur. Evidemment, je travaillais bien, j’avais une belle gueule et j’étais le chouchou de ces professeurs, de quoi énerver le monde. Tous les autres étaient de pauvres enfants pourris gâtés, des gosses de riches, ce que j’étais aussi, mais d’un côté, je sortais du lot. Je compris bien vite que ça ne pouvait pas continuer comme ça et que je ne pourrais pas me cacher derrière mes professeurs aux moindres problèmes, je devais songer à me défendre seul et à me faire respecter tout de même. Non mais. Pendant les vacances, je m’entrainais aux arts martiaux. Mes parents avaient les moyens de me payer les meilleurs professeurs de cet art. Au début, je ne faisais ça que pour m’endurcir, pour pouvoir me défendre, pour pouvoir me faire craindre, pour que les autres arrêtent de me prendre pour leur bouc-émissaire. Mais au fur et à mesure des cours, je découvris une passion pour cet art et je prenais du plaisir à me battre. Mais ces arts martiaux m’ont appris plus que ça, comme tout art martiaux digne de ce nom, ça m’a aussi appris le respect de l’autre, par contre, grande déception : « Rappelle toi bien, tu ne dois utiliser ces techniques que pour te défendre et non pas pour attaquer » ah dommage, tant pis, je m’en contenterais. C’était déjà mieux que rien, puis je réussirais quand même à me faire craindre et plus personne n’oserais s’en prendre à moi. Tout ça me suffisait amplement.
De retour au pensionnat, je me sentais plus fort, je me sentais supérieur, je me prenais pour le plus fort et c’est effectivement ce que j’étais, dès mon retour, des petits plaisantins essayèrent de se rendre intéressant devant leurs amis, ils voulaient me ridiculiser, ah ah, les pauvres, au final, c’est moi qui les aie ridiculisés en effectuant une prise que j’avais appris, et c’est moi qui me suis fait remarquer. Je vous avouerais qu’après ça, je me sentais vraiment puissant et fort, j’étais vraiment fier de moi. Je prenais même du plaisir à faire mal. Mais bon, je ne me servais de mes prises que pour me défendre hein, je n’étais plus vraiment le même après mes cours d’arts martiaux mais je n’y pensais pas, j’avais changé et ce n’était pas pour me déplaire. De bouc émissaire j’étais passé à l’élève le plus craint du pensionnat. Je voyais les regards se poser sur moi, les regards craintifs, les regards de peur quand je m’approchais de quelqu’un, on n’osait plus m’approcher, on me donnait toujours raison, on avait tout simplement peur de moi et je prenais vraiment mon pieds. La nuit, je cherchais les embrouilles pour ne pas perdre la technique, c’est que je tenais à garder ma réputation tout de même. Je peux même dire que tout ça m’est monté à la tête, au fur et à mesure, j’ai oublié la plus belle chose que les arts martiaux m’avait appris : le respect.
Grâce à mon argent (ou plutôt l’argent de mes parents), j’entrais tout naturellement à Harvard, une des plus grandes universités au monde, ce n’était pas rien, c’est qu’il fallait être doué pour y entrer … ou riche. J’étais un peu un mélange des deux, comme quoi l’argent fait le bonheur. J’étais le petit enfant parfait, du moins, c’est ce que je faisais croire.
A ma sortie de Harvard, c’est sans surprise que je repris la tête de l’agence de placement financier familiale, la « SPARKLE’s SECURITY » eh oui, ce n’était pas rien, au début, j’avais un peu peur de tout ça, peur de mal faire, mais je réussis vite à prendre les choses en mains et j’avoue que ce boulot me plaisait et me plait toujours bien, c’est vrai, quoi de mieux que de donner des ordres ? De se sentir puissant ? C’était comme si le monde était reposait sur mes épaules. Bon, bien entendu, je ne suis pas vraiment celui que tout le monde croit que je suis, j’ai envie de dire : bien au contraire. Ok, je suis le jeune homme qui sort d’Harvard et qui est à la tête d’une entreprise connue mais que se cache t’il derrière le masque ? Un ange peut parfois cacher un démon. Il ne faut pas se méfier des apparences comme on dit. Certaines personnes sont trois naïves, c’est triste à voir. J’ai l’air propre mais j’ai les mains sales si vous voyez ce que je veux dire. Si je vous disais que je cachais tout un tas de voitures volées aux numéros effacés et aux plaques d’immatriculation bidon dans ma propriété près d’un lac (c'est mon secret), vous penserez toujours que je suis le simple fils Sparkle qui sort d’Harvard et qui reprend la société familiale ? Eh non, vous penserez que je suis un gros escroc héhé. Que voulez vous, on vie comme on peut hein, enfin moi c’est comme je veux m’enfin … Maintenant je vis ma petite vie tranquillement en cachant mon côté sombre et en montrant mon côté lumineux. Et surtout n’oubliez pas … méfiez-vous des apparences.
J’ai moi aussi eu une période dans ma vie où je me « déchainais », je suis moi aussi tombé dans la drogue, l’alcool et la fumette, j’étais jeune, heureusement, j’avais une amie qui me dealait ce dont je voulais, une dealeuse personnelle a qui je pouvais faire confiance mais bon, maintenant, cette époque est révolue, j’ai réussi à me débarrasser de ses saloperies qui n’en sont pas, c’est vrai, c’est pas des saloperies, ceux qui disent ça sont de gros menteurs qui n’y ont jamais goutés. J’vous jure, c’est magnifique la cokaïne et le cheet, parfois, j’ai bien envie de me fumer un joint mais bon, je m’en empêche, j’ai quand même une réputation à tenir.
Je n’ai jamais été très famille, c’est pour dire, mes parents m’ont envoyés dans un pensionnat dès qu’ils le pouvaient. Il faut dire que je suis fils unique et mes parents n’ont pas choisis la meilleure solution pour me montrer l’amour qu’ils me portaient, en m’envoyant dans un pensionnat … sans commentaires. La seule personne avec qui je suis proche dans ma famille, c’est Elena, ma cousine, c’est comme si c’était ma sœur, et qui osera s’en prendre à elle ou lui faire du mal s’attirera mes foudres.
Ambitions & Goûts: Je pense que je n’ai plus d’ambitions, je n’ai plus de rêves parce que les rêves ne sont que des illusions. Je ne veux rien changer, de mon point de vue, ma vie est parfait, je vis cette petite vie tranquillement sans me poser de questions. Je ne vois pas ce que je pourrais avoir de plus, je ne vois pas ce qu’il me faut en plus, j’ai une vie parfaite, je suis directeur d’une grande entreprise, je suis riche, j’ai une belle maison, je suis puissant, que pourrais-je demander de plus ? J’aime ma vie. Bon bien sûr, il faudra que je pense à faire un enfant un jour pour qu’il reprenne la tête de la société quand l’heure de la retraite sonnera, il ne faudrait pas que l’entreprise familiale tombe entre les mains d’un inconnu, jamais. La « SPARKLE’s SECURITY » a été dirigée par un Sparkle a sa création et elle restera dirigée par un Sparkle, mais pour ça, il faudrait que je me trouve une femme … que j’aie une relation sérieuse, même si je ne me sens pas prêt pour me caser sérieusement avec quelqu’un. Ce sont mes seuls préoccupations. Bien entendu, j’ai bien quelques rêves comme devenir une super rock star, mais ça, qui ne le voudrait pas, mais c’est le genre de rêve que jamais je ne pourrais … atteindre. M’enfin, ce n’est pas des rêves que nous voulons parler, bien que les ambitions partent souvent d’un rêve.
En ce qui concerne mes goûts, là comme ça, je dirais que je ne sais pas trop, il y a tellement de choses que j’aime et tant de choses que je n’aime pas, je ne pourrais pas vous dire exactement ne serais-ce que je préfère le salé au sucré et que je suis plus fast-food que restaurant malgré mon argent.
Qualités: Mes qualités ? Très bien. Je suis d’un naturel protecteur, je n’aime pas qu’on fasse du mal à ceux que j’aime, je pourrais devenir méchant. Pour le moment, c’est tout ce qui me vient à l’esprit. Je suis beau, bah quoi, c’est une qualité non ? Je suis beau, il faut l’avouer, et je le sais, et je joue de ça, personne ne peut me résister. M’enfin, je ne suis pas que ça, je suis aussi loyal, je sais avouer mes torts, je sais reconnaître que j’ai perdu. Je sais aussi contrôler mes émotions, que ce soit la joie, la tristesse ou autre chose, je sais garder la tête froide quand je suis avec quelqu’un, quand je suis seul, je me laisse aller.
Défauts: En quoi mes défauts vous intéressent ? Bien, soit, pour commencer, je ne suis pas ce que vous croyez que je suis, je cache bien mon jeu. Je suis quelqu’un de manipulateur capable de beaucoup de choses pour arriver à ses fins, je suis fourbe et menteur, je ne suis pas quelqu’un d’honnête mais je fais croire le contraire. Je suis d’un naturel rancunier et je suis égoïste, je ne pense qu’a moi, je suis presque avare, prêter de l’argent ? Et puis quoi encore ? Je suis calculateur aussi et je n’aime pas qu’on s’en prenne a ma famille. Comme je l’ai dis plus tôt, je suis capable de beaucoup de choses pour arriver à mes fins. Ne vaut mieux pas qu’on se frotte à moi, ah oui aussi, je suis bagarreur, depuis que j’ai étudié les arts martiaux, même si je préfère me retenir de battre, je ne recule jamais quand on me défie. Je pense que ça va suffire. C’est terminé, je ne réponds plus aux questions. |