Highway to Heaven
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"Dear dad, dear mum, your son is broke !"

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MessageSujet: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptyMer 6 Oct - 0:04

"Dear dad, dear mum, your son is broke !" 549446iaa
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« Dear dad, dear mum, your son is broke ! »
Windstord & February & Orphée




    J'ouvrais lentement mes yeux, comme si cette action me demandait un effort sur humain et levais les bras vers le ciel en poussant un énorme bâillement. J'émergeais doucement de mon sommeil et eus quelques secondes de réflexion devant l'endroit qui me paraissait inconnu. La pièce était beaucoup plus grande que ma chambre habituelle, même deux fois plus grande, on pouvait loger à deux dans le lit et le matelas semblait relativement neuf. Je n'étais pas chez moi, et pourtant j'étais sobre, alors comment avais je fais pour perdre le chemin de ma maison ? Je haussais les sourcils et me relevais à l'aide de mon bras gauche. Soudain, j'eus un rire et secouais la tête. Ce n'était pas le premier matin que cela m'arrivait, de ne pas reconnaître la chambre que Windstord, le fils de d'amis de mes grands parents, m'avait gracieusement offert. D'ailleurs, je ne comprenais toujours pas comment des gens riches comme les Sparkle pouvait accepter un garçon comme moi. Enfin, je n'allais pas me plaindre, cette piaule était beaucoup plus spacieuse que la dernière en date.
    Je tirais les draps et me levais, jetant un coup d'œil par la fenêtre, sur le quartier de Barons' Fields. J'avais école aujourd'hui mais il semblerait que mon réveil n'ait pas sonné pour me l'annoncer, ou peut être que que j'avais oublié de le programmer avant de me coucher. J'y irais cette après midi... sûrement … peut être … Enfin, j'enlevais mon débardeur et me rendais dans la salle de bain pour prendre une douche chaude et revint m'habiller, d'un grand tee shirt à motif et d'un bermuda bleu marine. Je faisais tâche dans cet environnement bourgeois, avec mes tatouage, ma maigreur, ma clope toujours pendue au bec, et mon langage direct. Je n'avais aucune envie de m'adapter, de changer de style ou même de ton. A vrai dire, même mon accent anglais, très différent des américains je n'avais aucune envie de le perdre.

    Je sortais de la chambre et descendais dans la cuisine, à la recherche d'un briquet. Je ne savais pas si Win' était chez en ce moment où non car on n'avait pas encore eu l'occasion de vraiment se parler. Soit il sortait « pour affaire » ou pour le plaisir, soit je partais m'enfermer dans ma nouvelle chambre ou étais au lycée. Ce que je savais sur lui, c'est qu'il me fichait la paix et pensait que j'étais assez grand pour me prendre en charge. Dans l'avion, j'avais peur d'un mec trop collant, genre à vérifier où vous êtes et avec qui, à contrôler les devoirs etc. J'en avais vu des tas, d'enfants qui arrivaient dans les foyer et dont les parents de substitution rendaient la vie impossible.
    Ah, le briquet. J'attrapais le petit machin vert et allumais ma cigarette. Bonheur. Il n'y avait rien de meilleur que la clope du matin. Je jetais un coup d'œil à mon paquet et remarquait qu'il ne m'en restait plus que trois … pas assez pour la journée, et je n'avais plus d'argent. L'autre jour, j'avais acheté de la came et tout ce qu'avait pu donner ma grand'ma c'était envolé. « Putain. » J'étais pas là depuis assez longtemps pour revendre ou même voler. Je regardais à droite à gauche et eut cette brillante idée d'emprunter de l'argent à Win. Bien entendu, dès que je le pourrais, je lui rendrais. C'est ça, bientôt. Je migrais vers le salon et commençais à ouvrir les tiroirs dans l'espoir de trouver un billet de cinq quand un bruit dans l'entrée me fit grincer les dents. Quelqu'un ?
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February S. Bouwmeester
February S. Bouwmeester
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MessageSujet: Re: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptyMer 6 Oct - 10:05

Bann UC


February S. Bouwmeester & Orphée D. Bomer & Windstord Sparkle
Dear dad, dear mum, your son is broke !

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Ma vie avait été mouvementée ces derniers temps. Déjà il y avait eu le problème Elliot. Elliot le gentil Elliot qui m’avait lui même avoué que c’était lui l’auteur de cette charmante petite «preuve» qui avait permis à la police de venir m’arrêter, et de me faire passer au tribunal. J’avais passé un mois, un mois entier en prison à imaginer tout ce que je ferais subir à Elliot quand je le retrouverai. J’avais échappé belle à une vie derrière les barreaux, il faut le dire.

Et oui, le bruit courrait déjà en ville, February Bouwmeester avait été libéré. Mieux, lors du jugement, qui avait eu lieu un mois après qu’elle ai été jetée en prison, les charges contre elles n’avaient pas été retenues, les raisons ? Vous voulez vraiment les connaitre ? La seule chose que mon cher frère avait trouvé je ne sais où pour me faire envoyer en prison était une photo, prise de nuit, avec un éclairage pourri, de moi en train de glisser un sac de poudre blanche dans la main d’un adolescent. Les experts n’avaient su affirmer à 100% que la photo n’étais pas un faux, et mon superbe avocat que je payais une fortune de l’heure n’avait pas eu besoin de plus pour faire en sorte que les charges qui étaient contre moi ne soient pas reconnues. Voila comment se terminait l’histoire. Tout le monde savait pertinement ce qu’il se passait au Station, mais faute de (meilleure) preuve et d’intelligence de la part d’Elliot, et je dois bien l’avouer grâce (ou à cause selon les points de vue) de ce type que finalement je n’avais pas payé pour rien, il leur avait été impossible encore une fois de faire quoi que ce soit.

Vous savez, en prison, même lorsqu’on y passe qu’un tout petit mois, on a le temps de réfléchir. De réfléchir à comment on veut faire payer par exemple une telle traitrise à quelqu’un qui est censé être de notre sang. Pour l’instant je n’avais rien fait de plus que de virer Elliot de chez moi. La vengeance est un plat qui se mange froid. Et la présence de mon père à New Heaven avait su tempérer mes envies de meurtres. Du moins pour le moment. Ah mon père, heureusement qu’il avait été là pour continuer à faire tourner le bar et le business familial (même si vu les circonstances, de ce côté là la famille s’était montrée beaucoup plus discrète... ). Mais malgré tout je continuait de me méfier. Sa venue à New Heaven n’augurait rien de bon, surtout qu’il était resté très discret sur ce qui l’avait vraiment poussé à rentrer au bercail. Il pouvait mentir à tous le monde mais pas à moi. Encore fallait-il que je découvre la vérité, maintenant que je savais qu’il mentait.

Quoi qu’il en soit, vous voulez certainement savoir comme c’est passé ce fameux mois en prison ? Et bien, inutile de vous faire un portrait. J’aurais finis par me pendre si j’avais du y rester plus longtemps... Abstinence, Sevrage, et désintoxication, ça faisait beaucoup de manques d’un seul coup. Surtout pour quelqu’un comme moi. Et inutile de vous dire également qu’à mon retour j’avais été bien heureuse de retrouver les plaisirs de la vie.

L’une des premières personne à qui j’avais rendu visite, c’était Win. Win et moi avions toujours été très proche, depuis que nous nous étions rencontré, il y a maintenant presque vingt ans de cela. Il avait été mon premier camarade de jeu à huit ans quand j’étais arrivée à New Heaven, Il avait été celui que m’avait tenu les cheveux lorsque pour la première fois de ma vie j’avais été réellement bourée, à en vomir, il avait été l’un des premiers à m’acheter de la drogue quand j’avais commencé à bosser pour mon père, et il avait été également celui avec lequel j’avais perdu ma virginité, alors que j’avais 15 ans à peine. Nous avions grandit, il avait fait de grande études, il était maintenant quelque de parfait à l’extérieur, et même si nous ne nous fréquentions plus aussi souvent qu’avant, j’appréciais toujours sa compagnie comme il appréciait la mienne, et il nous arrivait parfois encore de coucher ensemble. Mais nous étions amis avant tout. Amis avec quelques... améliorations c’est tout.

Donc pas besoin de deux heures pour vous expliquer que cette nuit je l’avais passée avec lui. Je me réveillai donc dans la maison des Sparkle, que seul Win habitait maintenant. La maison, je devrais dire le château. Rien que la chambre dans laquelle je venais de passer la nuit, à savoir celle de Win, c’était digne d’une suite dans un palace. Sans le réveiller, je m’étais levée, avait enfilé mes sous-vêtements, j’avais attrapé une chemise bleu clair dans son armoire - et oui, j’avais mes habitudes, et je faisait comme chez moi chez Win ! - et l’avait à son tour enfilé. C’est donc avec mon shorty et la chemise de Win que j’avais quitté la chambre, dans l’optique de me faire un café. Oui oui, je vous le dis, je connaissais cette maison depuis que j’avais 8 ans et j’y faisais comme chez moi. Mais Win savait que si l’envie lui prenait, il pouvait faire de même avec ma villa.

Ma tasse de café à la main, j’avais été attirée par un bruit dans le grand hall d’entrée. Je m’y étais donc dirigée, avant d’y trouver Orphée, fouillant dans les affaires de Win, à la recherche de drogue, ou d’argent, ou même les deux. Ce gamin avait toujours ce don pour me faire rire. Je l’avais rencontré juste après ma libération. Il s’arrêta de bouger sans se retourner. Il m’avait entendue, mais pas vue. Je lui lançai donc, d’une voix amusée.

    « T’es toujours aussi bien élevé à ce que je vois, sale gosse. » Je savais qu’Orphée ne se vexerait pas. On se ne connaissait pas énormément, mais tout de même, il saurait voire que je plaisantais. Oui, ce gamin me faisait rire.
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Windstord Sparkle
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Je m'intègre. Qui aurait cru que cette ville n'abritait pas que des inadaptés...

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MessageSujet: Re: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptyVen 8 Oct - 6:45

Spoiler:
Cette histoire avait fait du bruit, February Bouwmeester avait été arrêtée par la police pour trafic de drogue. Devant mon journal, j’étais triste pour mon amie. Un moment, j’ai pensé à payer sa caution, mais je me suis souvenu que dans une petite ville comme New Heaven, les nouvelles allaient vite, donc aidez une personne comme Feb’ allait sûrement nuire à ma réputation, ça me faisait de la peine de ne pas pouvoir venir en aide à une amie sous prétexte d’être un Sparkle. Ca me faisait mal au cœur. Quoi qu’il en soit, j’avais tout de même suivi de près l’affaire Bouwmeester et j’avais appris sa libération avec le plus grand des plaisirs. Connaissant la jeune délinquante, j’attendais sa visite.

Je ne fus pas surpris de me réveiller dans un lit où la silhouette d’une jeune femme s’était dessinée sur le matelas sur lequel j’étais allongé. Feb’ et moi avions, de toutes évidences, passés la nuit ensemble. Doucement, je me redressais pour m’étirer convenablement, avant de quitter mon lit et de me diriger vers l’armoire où tous mes habits étaient rangés. J’optais pour un simple t-shirt noir en plus du caleçon que je portais déjà. Je frottais mes yeux à l’aide de mes doigts avant de quitter la pièce pour me rendre dans la cuisine prendre mon petit-déjeuner.

Dans la cuisine, j’étais seul, je mis la machine à café en route avant de m’asseoir sur une chaise et attendre que les choses se passent. Concentré, mes oreilles percèrent des sons, ça venait de la pièce voisine qu’était le salon. Je reconnus une voix féminine qui m’était familière, ça ne pouvait qu’être February étant donné que c’était la seule représentante de la gente féminine qui se trouvait dans cette maison. Grâce à sa phrase, je devinais qu’elle s’adressait à Orphée, le petit que j’hébergeais depuis quelques nuits. « T’es toujours aussi bien élevé à ce que je vois, sale gosse. » Sans attendre plus longtemps, je me levais de ma chaise pour me précipiter vers le living-room, en trainant des pieds.

Arrivée dans la grande pièce, je vis February habillée de ma chemise bleue en train de parler à Orphée, d’ailleurs, je vis ce dernier en train de fouiller dans un tiroir. Il fallait vraiment être idiot pour ne pas deviner ce que ce petit cherchait. De l’argent sans aucuns doutes. Je levais les yeux au ciel avant de me diriger vers le jeune homme et de refermer d’un geste brutal le tiroir dans lequel il était en train de fouiller. « Que cherchais-tu ? » demandais-je en fixant le jeune délinquant en lui faisant comprendre que ce n’était pas la peine de me prendre pour un imbécile sous peine de représailles. Sans attendre de réponses de sa part, je me tournais vers mon invitée avec qui j’avais partagé mon lit, il s’agissait bien sûr de February, lui souriant, je me dirigeais vers elle avant de déposer un léger baisé sur son front pour la saluer. « Bonjour ! Tu as bien dormi ? »

Pour en revenir à l’arrestation de la jeune femme, j’avais appris par la suite que celui qui l’avait balancé à la police n’était autre que son propre frère Eliott. Je ne connaissais pas vraiment ce dernier, que de vue, je ne lui avais jamais parlé, ce qui était sûr, c’est qu’il avait un certain culot de balancer sa propre sœur et qui plus est, mon amie, même si cette dernière n’avait jamais été tendre avec le concerné. Je me réjouissais de son malheur, même si Feb’ et moi ne nous côtoyons moins souvent depuis que j’ai repris la société Sparkle, c’était restée quelqu’un dont j’appréciais la compagnie.

Orphée, c’était un petit délinquant que j’avais accepté d’héberger et que j’appréciais déjà. Ce gosse me faisait rire. J’étais un ami de sa famille et ils me l’avaient confié pour que j’en prenne bien soin. Cette épreuve ne me faisait pas peur, j’en avais maté des plus gros. Même si je m’efforçais d’être un hôte tolérant, je n’hésitais pas à lui montrer une partie de mon caractère autoritaire, parce que les jeunes avaient tout de même besoin de limites. Puis bon, il ne pouvait pas dire que j’étais toujours sur son dos à le surveiller, je lui laissais quand même beaucoup de liberté, le jugeant assez grand pour prendre ses propres responsabilités et assumer ses actes. Il pouvait faire ce qu’il voulait, mais il devra s’en sortir sans mon aide si jamais il lui arrive un pépin.

Le bruit que la machine a café faisait quand elle avait terminé de verser le liquide me sortit de mes pensées. A tout les coups, il était brûlant, ce n’était donc pas la peine que je me bouge le postérieur pour aller chercher une tasse qui allait me brûler les doigts. « Qu’est que ça fait de revenir en ville ? » demandais-je à l’intention de mon amie. Déjà que cette dernière avait mauvaise réputation, sans arrestation n’avait rien dû arranger. A tous les coups, la jeune gérante du Station’s pub avait été pointée du doigts.
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MessageSujet: Re: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptyVen 8 Oct - 10:27


    Il n'y avait rien de bien intéressant dans ce tiroir, seulement une ou deux pièces qui traînaient, des tas de paperasse et des stylos. Rien qui ne m'aurait permis de m'acheter mon paquet de clope. Où est ce que Win' cachait son argent ? Rien que de l'extérieur on voyait qu'il ne vivait pas dans le besoin, alors un petit billet pouvait bien se trouver traînant quelque part et n'attendant qu'un chose, être dépensé. Je refermais le tiroir en soupirant quand j'entendis une voix féminine dans mon dos. « T’es toujours aussi bien élevé à ce que je vois, sale gosse. ». Sans même tourner la tête, je la reconnaissais. Une voix adulte et déterminée, comme celle de la femme avec qui j'avais passé une nuit la semaine dernière. Je me retournais enfin pour lui faire face, un sourire un brin insolant mais aussi amusé d'enfant rebelle sur les lèvres. Je ne me vexais pas quant à sa remarque sur mon éducation, surtout quand on connaissait les activités douteuses de February. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité en quelque sorte. Je levais les mains, paume en évidence, l'air de dire que je n'avais rien fait de mal quand Windstord fit son entrée, dans un timing parfait, m'aidant plus ou moins gracieusement à refermer le tiroir à moitié ouvert. Quand il me demanda ce que je cherchais j'eus deux secondes l'intention de lui répondre un truc idiot destiné à le prendre pour un con mais je m'abstenais, préférant observer, un sourcil arqué, la petite marque de tendresse entre mon nouveau tuteur et la dealeuse. J'avais trop tendance à ouvrir ma gueule pour rien et m'attirais pas mal d'ennuis. C'était devenu un réflexe, je lançais des remarques désagréables et moqueuses à tout va, peu importe si ça s'adressait à un gorille... Bon, il faut l'avouer, j'avais une grande gueule et je me faisais plus étaler qu'autre chose vu mon physique chétif, mais rien ne m'empêchais de me faire remarquer et de dire ce que je pensais. Seulement, faire ça dans la rue n'avait pas d'énormes conséquences mais chez le type qui vous donnait une chambre et de quoi manger, c'était pas si malin.

    Quand les deux adultes se dirigèrent vers la cuisine, je les suivais sans bruit, ma cigarette toujours coincée entre mes lèvres et m'asseyais sur une des chaises, assez près pour Ils se connaissaient, et intimement à ce que je voyais. Les sorties pour affaires de Win' n'étaient peut être pas aussi ennuyante que ça … en même temps, avec cette belle gueule et ses yeux bleus, il avait de quoi en faire craquer plus d'une. Et Feb', avec sa plastique parfaite et ses airs aguicheurs faisait de même de son côté. Est ce qu'elle lui avait dit qu'elle m'avait fait une place dans son lit ? Je tirais une longue taf sur ma clope et les regardais tour à tour. « Qu’est que ça fait de revenir en ville ? ». J'affichais un petit sourire en coin. J'avais entendu parler de February Bouwmeester, à plusieurs reprises. Sa réputation la précédait et il suffisait de tendre l'oreille dans un bar pour apprendre que la belle avait fait un tour par la case prison. A sa sortie, elle ne semblait pas avoir perdu de temps pour reprendre ce qui semblait être de vieilles habitudes, peut être à cause de toutes les privations d'une vie en cellule. « Je pense qu'on reprend ses marques facilement. Les vieilles habitudes ne se perdent pas. ». Je levais des yeux plein d'innocence vers February accompagnés d'un sourire d'ange et écrasais ma cigarette dans le cendrier. L'ayant rencontré juste après sa libération, j'étais un des témoins de sa bonne ré intégration à son train train quotidien.
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February S. Bouwmeester
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MessageSujet: Re: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptySam 9 Oct - 12:13

Je vis Orphée se retouner pour me faire face, ne refermant qu’à moitié de tiroir. Il m’adressa un sourire tout ce qu’il n’y a de plus insolent, avant de lever les paumes en ma direction. Bien sur, j’allais le croire, il était là par hasard et ne cherchait rien d’autre qu’un Chewing-gum dans le tiroir de Win. Bon après, je m’en fichais pas mal, je n’étais pas du genre à lui faire la morale, mais je lui rendis son sourire amusé. Je m’apprétais à lui dire quelque chose, lui lancer une moquerie pas bien méchante sur la manière de trouver de l’argent pour s’acheter sa coke lorsque Win fit son entrée. Réprimandant plus ou moins le gamin et refermant le tiroir. Quand on savait tout l’argent que Win avait taxé à son propre paternel à l’époque où il ne volait pas de ses propres aîles et qu’il voulait m’acheter sa dose, c’était risible. Mais Win et Orphée n’étaient pas si semblables. Soyons un peu honnête, ce gamin ne nourissait aucune grande ambition, et il y avait de forte chose qu’il ne fasse pas grand chose de sa vie, tout du moins dand les quelques années à venir. Win lui avait toujours fréquenté les meilleures écoles, toujours été un élève brillant, avait été admis dans l’une des plus grandes université du pays... Son avenir était de toute façon tracé depuis sa naissance. Non, Orphée me ressemblait déjà plus, à moi, enfant rebelle de la famille. Quoi que n’étant pas totalement stupide, et qu’avec ma famille j’avais pu me le permettre. De toute façon il était clair que j’étais née pour suivre la voie de mon père, m’occuper du business et accessoirement du Station, et les qualité nécéssaires pour être une bonne trafiquante de drogue ne s’apprennent pas vraiment derrière un bureau... Rien ni personne à la fac ne vous apprend à négocier des contrat avec les gros fournisseurs du pays, rien ne vous apprend à tenir tête à un homme qui fait plus d’une tête de plus que vous lorsque vous être une jeune femme blonde de 55 kilos à tout casser, à mettre tout le monde dans votre poche, à se faire des contact partout, notemment dans la police... Non, c’est en s’entrainant qu’on apprenait tout cela. Et je dois bien vous avouer qu’être belle et désirable d’une aide précieuse dans ce cas là.

Mais je m’égare là. Tout ça pour dire en fait que ce gamin n’avait pas fini de m’amuser. Si je n’avais pas beaucoup trop respecté Win pour cela, j’aurais très certainement demandé à Orphée si ça l’intéressait de dealer pour moi. Et je suis presque sure que cela l’aurait intéressé. Mais Win était un ami, et Orphée lui avait été confié. Avoir un gamin qui dealait sous son toit n’aurait pas été très bon pour son image, jamais je n’aurais pu faire délibérement quelque chose de ce genre. Je ne respectais pas grand chose ni grand monde, mais Win si. Et je savais qu’il me respectait en retour. Justement quand on parle du loup, ce dernier s’approcha et avant de s’adresser à moi déposa un baiser sur mon front.

    « Bonjour ! Tu as bien dormi ? » Je n’avais pas été particulièrement surprise par son geste, mais je ne pus m’empêcher de remarquer le haussement de sourcil du nouveau petit protégé de mon ami. Oui, quand on me connaissait, et quand on connaissait Win, c’était difficile à croire, que nous puissions réellement nous apprécier. Mais nous, nous nous connaissions en l’occurence depuis que nous étions gamins, et j’étais vraiment attachée à lui comme il était vraiment attaché à moi. D’où cette légère marque de tendresse j’imagine. Mais c’était compliqué, parce qu’il n’y avait jamais eu plus de sentiments entre nous qu’une profonde amitié. Certaines personnes ont trop tendance à confondre le sexe et l’amour, c’est une grave erreur. e lui répondis, un grand sourire sur le visage.« Très bien, merci de t’en soucier. »

Tout en répondant à Win, je m’étais dirigée vers la cuisine. Ce dernier avait relancé du café, et j’avais bien besoin d’un prendre une tasse de plus. J’étais comme ça moi, il me fallait bien mes deux trois tasses de café le matin. Je savais qu’Orphée nous avait suivit, mais curieux comme il était cela ne m’étonnait même pas.
J’avais plus ou moins raconté à Win ce qu’il s’était passé quelques soirs auparavant entre moi et son petit protégé. Bien sur, à l’époque je ne savais pas encore que c’était Win en personne qui avait acceuillit le gamin, et je ne savais pas qu’il avait 18 ans. Ca à la limite, ça ne m’aurait pas forcément gêné, en fonction de l’état dans lequel j’étais, mais si j’avais su qu’on avait confié Orphée à Win, cela ne se serait pas forcément passé de la même manière. Oh non, je n’aurais pas refusé de lui vendre sa coke qu’il était cherchait désespérement, mais j’aurais peut être refusé lorsqu’il m’avait demandé de venir me faire quelques lignes avec lui. Enfin, ce qui est fait est fait. Et on ne va pas non plus dire que je regrettais hein.

    « Qu’est que ça fait de revenir en ville ? » Ah ça faisait du bien. Après ma sortie, j’avais passé quelque jours dans une petite ville du nom de Waterbrook, mais décidément New Heaven m’avait trop manqué. J’ouvris la bouche pour répondre à Win lorsque le gamin le fit pour moi. « Je pense qu'on reprend ses marques facilement. Les vieilles habitudes ne se perdent pas. ». Un sourire d’ange et le regard le plus innocent du monde, pourquoi c’était pas crédible tout ça ? Je tournai la tête vers lui, avant de répondre une fois de plus à son sourire de gamin insolent, et sur le même ton que celui qu’il avait utilisé pour prononcer sa phrase. « Finalement t’es peut-être pas si stupide que ce que je croyais gamin ! » Je me retournai à nouveau vers Win pour le regarder lui et lui répondre. « En tout cas oui, ça fait du bien. Certains plaisirs de la vie m’ont manqué, je dois bien l’avouer. Mais c’était pas le bagne non plus, j’aurais pus plus mal tomber... » J’attrapai la cafetière qui maintenant semblait avoir un peu refroidi pour me servir une tasse de café, avant de la reposer en face de Win. « Mais avec tout ça j’ai pas encore eu le temps d’interroger Nick pour savoir qu’est ce qu’il était venu faire à New Heaven. Je pensais pas qu’il remettrait un jour les pieds ici. Il m’a dit qu’il était passé te voir, il voulait quoi ? »

Et oui, Nick, mon père, premier Bouwmeester à s’être installé à New Heaven, premier à avoir quitté la ville, mais maintenant de retour. Du moins pour le moment. Trempant mes lèvres dans mon café, et attendant la réponse de mon ami, je jetai un coup d’oeil à Orphée. A discuter comme ça avec Win alors que le gamin avec lequel j’avais déjà partagé mon lit qui semblait nous écouter, j’étais la seule de nous trois à trouver la situation bizarre ?
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Windstord Sparkle
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MessageSujet: Re: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptyDim 10 Oct - 2:16

La scène se déroulait maintenant, dans la cuisine, une carafe de café au milieu de la table où Feb’, moi & Orphée étions assis. Tout de suite, je me servis une tasse de café tout en attendant que February réponde à la question que je lui avais posé. Finalement, ce fut le jeune adolescent qui répondit le premier. « Je pense qu'on reprend ses marques facilement. Les vieilles habitudes ne se perdent pas. » Puis, il ne fallait pas oublier qu’elle n’y était pas resté aussi longtemps qu’elle ne le devait. Elle avait eu un coup de chance. Elle m’avait vaguement expliqué lors de son procès. Une simple photo floue avait fait la différence. Elle avait même eu beaucoup de chance. « En tout cas oui, ça fait du bien. Certains plaisirs de la vie m’ont manqué, je dois bien l’avouer. Mais c’était pas le bagne non plus, j’aurais pus plus mal tomber... » Un petit sourire s’afficha sur mon visage d’ange. « Certains plaisirs de la vie … » Nous savions tous de quoi elle voulait parler, ou bien nous étions stupides. Je ne savais pas à quoi ressemblait une prison, mais d’après ce que j’avais vu dans les films ou dans quelques clips vidéos, ça ne donnait pas envie d’y aller. Vous imaginez tous plein de délinquants réunis dans un même endroit. Ca passe ou sa casse. C’était un endroit qui me faisait presque froid dans le dos. Je bu une gorgées de mon café en écoutant mon amie parler. « Mais avec tout ça j’ai pas encore eu le temps d’interroger Nick pour savoir qu’est ce qu’il était venu faire à New Heaven. Je pensais pas qu’il remettrait un jour les pieds ici. Il m’a dit qu’il était passé te voir, il voulait quoi ? » Nick était le père de February, et cela faisait longtemps que nous ne l’avions pas vu à New Heaven, d’où ma surprise quand je l’ai vu sur le seuil de ma porte. Il était même complètement sorti de ma mémoire. Je le croyais même mort. Bon, je ne le connaissais que par le biais de February. Je l’avais rencontré quelques fois, enfant. Et je savais aussi que ce n’était pas un père comme les autres. Regardons déjà comment sa fille l’appelait : « Nick » Elle l’appelait par son prénom. Mais ce n’était pas mes affaires et je n’avais aucunement envie d’en savoir plus sur leur relation père-fille. Je fis appelle à ma mémoire pour me rappeler de sa visite et de ce qu’il m’avait dit. Après deux gorgées de liquide noir, le souvenir me revenait en tête. « J’ai aussi été très surpris de le voir … je le croyais mort » Eh bien non, il était bel et bien vivant. « Oui, il est passé pas longtemps après ton arrestation » Je marquais une petite pause pour boire une nouvelle gorgée de mon café avant de poursuivre. « Il voulait que je le renseigne des derniers événements de New Heaven » Rien de bien grave. Je supposais juste qu’il se tenait au courant des nouveautés et des événements récents. De toutes manières, il ne s’était pas passé grand-chose ces derniers temps à part la fusillade, l’assassinat de Finn Perkins et l’arrestation de la jeune dealeuse. « Je crois qu’il a repris le Station pendant ton absence … » Je n’étais pas sûr de ce que je disais. Je ne passais pas souvent dans ce bar, tout simplement parce qu’il avait mauvaise réputation et qu’une nouvelle fois, je devais faire attention à mon image. Si ce bar avait justement cette mauvaise réputation, c’était parce que la gérante n’était autre que la jeune Bouwmeester, les gens faisaient toujours le lien entre les deux. Il était impossible que l’on parle de l’un sans l’autre. Les deux étaient reliés. Bref, je n’étais pas certain de ce que je disais, j’avais juste entendu deux ménagères en parler un jour que je me baladais sous un soleil de, printemps. « Peut être qu’il reprit le trafic aussi » Je ne connaissais qu’une dealeuse dans New Heaven, et c’était February, je ne m’étais jamais posé la question que d’autres personnes dans New Heaven pouvaient aussi vendre de la drogue, à mes yeux, February était la seule. Et qui dit absence de February dit plus de dealeuse, pauvres drogués … ils seront obligés d’aller voir ailleurs si leur fournisseur n’était plus là. Nick était peut être là pour ça, pour que le business Bouwmeester continue de fournir les jeune délinquants.

Puisqu’on parlait de drogue, je me tournais vers Orphée, le jeune tatoué avant de lui lancer un petit sourire. Même moi je savais qu’il se droguait. Il me faisait bien rire avec sa clope dans la bouche. Même si je n’étais pas spécialement pour qu’il consomme ses jolies merdes, je le laissais faire. Il était assez grand pour se gérer. Puis je connaissais le système des jeunes. Plus on te dit d’arrêter, plus tu continues. J’avais été jeune moi aussi. « D’ailleurs, tu te fournis chez qui ? Chez Feb’ ? » Une nouvelle question me vint en tête. La drogue, ça coutait cher, très cher, et je savais de quoi je parlais. Comment un jeune lycéen pouvait t’il payer le fournisseur ? Certes, j’étais riche, mais je ne me souvenais plus de la dernière fois où je lui avais prêté de l’argent … je ne lui avais jamais prêté de l’argent, et encore moins pour se payer de la drogue. « Et comment tu te la payes ? » terminais-je, curieux de savoir quelle serait la réponse du jeune homme. Je n’étais pas en train de le soupçonner de me voler, enfin si, je devais avouer que je me posais des questions, et j’avais le droit, après tout, je l’avais quand même surpris en train de fouiller dans un tiroir.
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MessageSujet: Re: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptyDim 10 Oct - 3:28




    Le trio de ce matin était pour le moins étrange. Quelqu'un débarquant à l'improviste et ne connaissant rien des liens qui nous unissaient aurait pu penser à une joyeuse petite famille autours de la table du petit déjeuner. Seulement, les conversations n'avaient rien à voir avec celles qu'on peut entretenir avec ses parents. Maman Feb' était une dealeuse qui sortait de prison et à qui les plaisirs de la vie avaient manqués, papa Win', lui, en bon citoyen, lui demandait comment se déroulait son petit commerce... Je les écoutais parler de Nick, dont je ne connaissais pas l'identité. et ne les interrompais pas cette fois là, les laissant à leurs histoires. Cigarette coincée entre l'index et le majeur, je laissais mes yeux détailler la cuisine que j'avais déjà observée plus d'une fois, dans l'espoir d'y trouver une boite remplie de pièce. J'avais vu ça plus d'une fois à la télévision et je m'étais toujours figuré que c'était un truc culturel américain. Win ne devait pas aimer la tradition, ou peut être que les séries racontaient n'importe quoi. Je ne connaissais rien aux Etats Unis, leur mode et vie et tout ce qu'il y a autours, et il y avait plusieurs détails qui me dérangeaient, comme le fait que leur volant de voiture soit du mauvais côté, comme en France. Enfin bref, ce que j'avais compris, c'est que se gaver de télé dans l'espoir de ne pas arriver comme un touriste était inutile. J'étais un touriste, et j'avais presque le mal du pays.

    Je ne me reconnectais dans la conversation qu'en entendant la voix de Win', me demandant chez qui et comment je me fournissais. J'écrasais ma clope en tournant la tête vers lui. Cela faisait plusieurs années que je consommais tout et n'importe quoi. J'avais commencé comme tout le monde avec un peu de shit, puis avec quelques pilules, MDMA et autres … dans ma banlieue londonienne, tout le monde le faisait alors a treize – quatorze ans, le premier join c'est comme un rite de passage pour faire partie d'une bande. En général, les jeunes s'arrêtent là, préférant boire plutôt que se défoncer. C'était mon meilleur ami qui m'avait donné ma première ligne, je n'avais donc pas pu refuser. Depuis, je ne prenais plus que ça, l'herbe ne me faisant plus grand chose et ne répondant pas à mes besoins. La coke, c'était mon péché mignon, et j'en avais besoin tous les deux jours, si ce n'est tous les jours. Vu le sourire et le regard de Win', il devinait que je me fournissais chez February sans qu'elle n'ait eu à lui dire. En même temps, ce n'était pas dur à deviner que j'étais un camé, la plupart du temps, mes pupilles étaient trop dilatées pour que ce soit la faute d'un simple rayon de soleil. « Ouais chez feb'. Enfin tu devrais être content, ce n'est pas de la sous marque. » Je soutenais ma tête à l'aide de ma main, l'autre jouant avec un stylo posé sur la table. D'une certaine façon, j'étais rassuré de me fournir chez Frebruary, elle savait ce qu'elle vendait et, vu qu'elle même consommait, elle ne coupait pas sa coke avec n'importe quoi. J'avais déjà fait cette mauvaise expérience - une ou deux fois - mais rien de méchant. Certains la coupaient avec un peu de lessive ce qui vous brûlait les narines … Quand c'était avec des médicaments, en particulier des anti dépresseurs, c'était tout de suite beaucoup moins drôle. J'en avais vu plein faire des arrêts cardiaque à cause de ça. On ne savait jamais sur quoi on allait tomber. En ce qui est de l'argent, j'avais pour l'instant pris sur mes économies, mais il ne m'en restait plus assez pour me payer quoi que ce soit. J'allais être obligé de trouver un moyen de m'en faire, de façon honnête ou non. En volant dans les vestiaires, ou chez Win si jamais je trouvais où il planquait le liquide, ou peut être en revendant si Feb' acceptait de me faire crédit … Je fis la moue après sa question. « J'me débrouille. ». La réponse qui pue la malhonnêteté.

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February S. Bouwmeester
February S. Bouwmeester
« Before the night is through, I wanna do bad things with you. »

★ NOM DE L'AVATAR : KATE♥HUDSON
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MessageSujet: Re: "Dear dad, dear mum, your son is broke !" "Dear dad, dear mum, your son is broke !" EmptyJeu 28 Oct - 11:27

    « Certains plaisirs de la vie … » Oui, on savait tous ce que je voulais dire par là, tous autour de cette table, même le gosse, le petit protégé de mon meilleur ami. Décidement, à nous voir tous les trois, tous moins de la treintaine, une seule réflexion s’imposait. « Elle est belle la jeunesse de nos jours... » Mais à la décharge de nos générations, celle d’Orphée, et la notre à Win et moi, nous n’étions pas pour ainsi dire des prototypes de ceux qui avaient notre âge.

C’est vrai quoi, regardez le gamin, tatoué de partout et déjà accro à la coke, regardez moi, on ne peut pas dire que toute les représentantes de la gente féminine me ressemblaient. C’est aussi ce qui faisait mon charme me direz vous. J’étais pas le genre de fille qui courait les rues. J’étais unique en mon genre, et assez consciente de l’être.
Il faut dire que j’avais de qui tenir. Et oui, vous voyez de qui je veux parler. Certainement pas ma mère, oui c’était pas une sainte, mais non je ne la connaissais pas assez pour parler d’elle. La dernière fois que je l’avais vue, je n’avais pas encore huit ans, puis la simple et bonne raison qu’après ça elle s’était faite descendre. j’avais eu une sacré veine d’ailleurs ce jour là, de ne pas être dans l’appartement je veux dire. Nick m’avait raconté ce qu’il s’était passé, quand j’avais été en âge de l’entendre. Les types qui l’avait abattue, elle et mon oncle, n’étaient que des hommes de main, et avaient pour ordre de tuer mon oncle, frère de mon père, ma mère et mon père lui même, ainsi que toute personne se trouvant dans notre superbe appartement situé au dessus du pub que le trio tenait à l’époque. Seulement ce jour là Nick et moi étions partis rendre visite à mes grands parent paternels, et ma mère, malade, comme mon oncle, en froid avec eux, n’avaient pas souhaités venir. Et c’est ce qui explique que nous étions encore en vie. Lui comme moi. C’est nous qui avions trouvé les corps, lorsque le soir même nous étions rentrés. Je n’avais aucun souvenir, aucune image de cette scène gravée dans ma mémoire, et c’était sans doute mieux ainsi. D’après ce que Nick m’a raconté, ce n’étais pas si moche à voir, ils avaient tous les deux été exécuté de deux balles dans le front. Enfin, je n’avais pas envie de parler de tout ça plus que nécessaire.

Tout ça pour dire que en disant que j’avais de qui tenir, même si il était clair de que ressemblais énormément à Andrea Bouwmeester, première femme de mon père et surtout ma mère, c’était bel et bien de mon père que je voulais parler. Nous nous ressemblions énormément, sur beaucoup de points. Il était peut être beaucoup plus pragmatique, beaucoup plus raisonné et certainement plus cynique que moi, mais nous avions le même franc parlé, la même tendance au libertinage, le même esprit volage, le sens des affaires... Je pouvais encore continuer, la liste de nos points commun était longue. Si bien que je n’avais jamais compris pourquoi il avait épousé Ellen. Que ça soit clair, je l’aimais beaucoup, la question n’étais pas là du tout. Mais plutôt dans le fait que mon père n’était pas du genre à s’engager. Avec ma mère il l’avait fait, mais je me plaisais à croire que c’était une sorte d’histoire passionnée, une romance à la Bonnie & Clyde, et ça, je pouvais comprendre. Mais avec Ellen, ils formait un couple si... plat, si... Oui presque ennuyeux. Enfin.

    « J’ai aussi été très surpris de le voir … je le croyais mort. Oui, il est passé pas longtemps après ton arrestation. Il voulait que je le renseigne des derniers événements de New Heaven » Mon père ? Mort ? Ça m’étonnais ça, il me semblait bien avoir déjà expliqué à Win que mon père s’était tiré. J’étais même presque sûre qu’il était le seul à qui j’avais confié que Nick m’appelait, alors qu’Elliot et Ellen étaient sans nouvelles aucune. Je l’avais peut être déjà dit à Bobby également, mais pas plus. Enfin, quand on connaissait Win c’était pas si étonnant. Il ne faisait jamais réellement attention à personne d’autre qu’à lui même. Mais d’habitude, moi il me prêtait tout de même un peu plus d’attention que ça. Nous étions amis depuis longtemps. Très longtemps même. Depuis qu’Ellen et les parents de Win nous avaient présentés l’un à l’autre, alors que mon père venait d’épouser Ellen et que tous les deux nous avions huit ans. « Mon père ? Mort ? Non, il s’est juste tiré sans rien dire à Elle, c’est tout. » Je ne rajoutai rien. Je réfléchissais encore à ce qu’il venait de me dire. Mon père, faire une visite de courtoisie à quelqu’un, juste pour se tenir au courant des potins ? C’était vraiment pas son genre, et c’était bizarre, surtout que je lui avais déja parlé de la fusillade, de la mort de Finn... Enfin, je ne cherchais plus à le comprendre. « Je crois qu’il a repris le Station pendant ton absence … Peut être qu’il reprit le trafic aussi »


Je me contentai de hocher la tête de façon affirmative. La plupart du temps je ne m’épanchais pas en paroles inutiles, et ce même lorsque nous étions adolescent. Et oui, la grande majorité des journées que nous passions à l’époque ensemble durant les vacances, lorsqu’il rentrait de son pensionnat, nous les passions assis sur le lit, à fumer ce qui nous tombait sous la main, au début du tabac et plus tard des trucs moins innocents, et à parler de choses sans réelle importance. Et pourtant je pense que Win était la personne qui me connaissait le mieux. Même peut être mieux que mon père. Enfin.

Je l’écoutai parler drogue avec son protégé. J’étais pas surprise qu’il se doute qu’Orphée se fournissait chez moi. Surtout que je lui avait raconté les circonstances de notre rencontre, le lendemain de mon retour à New Heaven après ma sortie de prison et les quelques jours que j’avais passé à Waterbrook, lorsque j’étais retournée pour la première fois au Station et que nous avions couché ensemble. Oui je sais, il était très jeune le gamin, mais moi même j’étais pas très clair ce soir là, et c’est surtout lui qui m’avait allumé plus qu’autre chose. Enfin quoi qu’il en soit, j’avais raconté ça à Win, le soir précédent. Je n’avais pas réussis à décrypter ses pensées sur le moment. Je ne savais pas réellement ce qu’il en pensait. Les écoutant discuter, j’avais attrapé le paquet de clope sur la table ainsi que le briquet, j’en avais allumé une avant de tirer dessus. Finalement, je les coupai.

    « Doucement gamin. » Je m’étais adressé à lui d’un air vaguement réprobateur, mais sans vraiment plus. Finalement, après avoir tiré une deuxième fois sur ma cigarette, j’avais dis à mon ami d’un ton las et presque indifférent. « Je lui ai rien vendu depuis que que je me suis rendue compte que c’était ton ... "protégé". »
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