Highway to Heaven
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I’ll never wake up without an overdose ♣ Dwayne S. Marshall

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AuteurMessage
February S. Bouwmeester
February S. Bouwmeester
« Before the night is through, I wanna do bad things with you. »

★ NOM DE L'AVATAR : KATE♥HUDSON
★ MESSAGES : 8041
★ ARRIVE DEPUIS LE : 30/12/2009
★ AGE : 31

I’ll never wake up without an overdose ♣ Dwayne S. Marshall Empty
MessageSujet: I’ll never wake up without an overdose ♣ Dwayne S. Marshall I’ll never wake up without an overdose ♣ Dwayne S. Marshall EmptyMer 1 Déc - 11:52

    I’ll never wake up without an overdose
    « February S. Bouwmeester & Dwayne S. Marshall »

    I’ll never wake up without an overdose ♣ Dwayne S. Marshall Sujetkatedwayne


20h30. Pas envie, pas envie pas envie... Rien que d’y penser, ça me saoulait déjà... Qu’est ce qui me rendait si peu enthousiaste, vous vous le demandez hein ? Rien d’autre que mon passage mensuel obligatoire au commissariat. Et oui, voila un mois que j’étais sortie, déjà le temps passe vite hein... Pour vous expliquer tous ça en quelques lignes, la seule chose qui avait pu être prouvée lors de mon procès, c’était que je consommais de la drogue. Une analyse sanguine avait eu vite fait de mettre en évidence ce que tout le monde savait depuis des années déjà, et oui, j’étais une consommatrice de drogue, et une sacrée même. Ma consommation avait d’ailleurs grimpé en flèche, depuis quelques temps, et si je n’aimais pas me définir comme une junkie, je m’en rapprochais quand même pas mal. Enfin bref, aucune preuve n’ayant pu être apporté pour la revente, ils avaient finis par me relâcher, mais en trouver le moyen de m’emmerder, il n’y a pas d’autres mot, une dernière fois. Une visite mensuelle au commissariat, pour qu’un infirmier m’y fasse une prise de sang. Franchement, c’était stupide, parce que ça me laissait quand même presque trois semaines pour prendre à peu prêt ce que je voulais, la drogue ne mettant pas tant de temps que ça à disparaître, un peu plus d’une semaine on va dire, et ça me faisait me déplacer au commissariat, chose que je n’appréciais que très très peu... Je ne sais pas pourquoi, mais les gens ne semblaient pas particulièrement m’apprécier là bas... Des préjugés, encore et toujours, je peut être très gentille avec les flics, c’est pas un certain lieutenant Marshall qui dira le contraire. D’ailleurs celui là ça faisait un moment que je ne l’avais pas aperçu... Avant il semblait être mon flic attitré, toujours à me mettre des bâtons dans les roues, et depuis que j’avais quitté son appartement ce matin là, je ne l’avais pas revu une seule fois... Pourtant on peut pas dire qu’on avait passé une mauvaise nuit... C’était intéressant comme trêve, et ça m’avait surtout permis de me rendre compte que si seulement nos moyens de gagner notre vie n’étaient aussi différent, on aurait pu très très bien s’entendre... Enfin.

Après avoir tourné en rond dans ma grande villa que j’occupais donc à présent seule, ayant viré Elliot à coup de pied au derrière, j’avais finis par me résoudre à monter dans ma Malibu - Ah qu’est ce qu’elle avait pu me manquer celle là, en prison, et durant les court séjour que j’avais effectué dans cette petite bourgade, le temps de me remettre les idées en place. Décidément, rien ne remplacerait jamais cette voiture, je préférais ne pas penser au jour où elle tomberait en panne. Qu’est ce que vous croyez, je suis une sentimentale moi, sous mes airs durs...

Enfin, trêve de plaisanterie, j’avais donc attrapé mes clefs, mon sac à main que j’avais jeté sur le siège passager, avant d’allumer une clope, la quinzième de la journée, si ce n’est plus. Oui, je pouvais me sevrer de drogue pendant une semaine et demie, mais ça veut pas pour autant dire que c’était agréable pour moi. J’étais comme qui dirait légèrement sur les nerfs, et je pense que l’on peut utiliser l’expression « en manque ». Avant de démarrer, je fermai les yeux avant d’inspirer une bouffée d’air. Allez, vois le bon côté des chose, dès que j’aurais fais cette pu**** de prise de sang, je pourrai mettre fin à mon sevrage. Et puis j’avais connu pire, le mois que j’avais passé en prison avant été sans contexte le plus dur de ma vie. Pas à cause du milieu carcéral, et de tout le tralala qui va avec, la violence et tout, on en voit que dans les films, ou en tout cas pas là ou j’avais été enfermée (j’avais tué personne quand même, et mon procès n’avait pas eu lieu), non tout simplement à cause de ma diète, à tous les niveaux. J’avais été en manque de drogue, en manque de clope, en manque d’alcool, et bien entendu, en manque d’homme et de nuits torrides... Rien ne remplace une petite soirée de débauche, et j’avais fêté mon retour comme il se doit.

Quoi qu’il en soit, ce soir je n’avais pas réellement prévu de sortir. J’avais passé une nuit plutôt agité la nuit précédente (je pouvais pas prendre de drogue, alors faut bien remplacer une addiction pas une autre) et j’étais réellement exténuée. Et oui, même une fille comme moi ça fatigue, je sais, on croirait pas, mais pourtant, la vie que je mène n’est pas de tout repos. Et donc je ne portais pas particulièrement une tenue de soirée. En même temps vu où j’allais. Non, à me voir comme ça, on aurait pu croire que j’étais une adorable citoyenne, une fille comme les autre quoi. Normalement maquillée, un slim et des Bottes fourrées, un sweet gris, les cheveux lâchés... J’avais l’air si... Normale quoi. Bon, en même temps j’avais aussi dans l’idée de faire une pas trop mauvaise impression, histoire que tout se termine vite et que je ne reste pas longtemps au commissariat. Je garai ma voiture juste devant, comme si tout était étudié pour que ma visite soit la plus courte possible... Ensuite j’avais prévu... Je sais pas trop ce que j’avais prévu, retrouver ce qui m’avait tellement manqué cette semaine seule chez moi, ou bien embarquer quelqu’un avec qui partager une soirée agréable ? Ce genre de « quelqu’un » se trouve plutôt facilement, surtout quand on s’appelle February Bouwmeester.

Je descendis donc de la malibu, avant de jeter un coup d’oeil à l’heure sur mon téléphone. J’avais dix minutes d’avance, le temps donc de finir ma clope. Il faisait pas particulièrement chaud, alors je me dépêchai quand même quelque peu, avant de rentrer dans le commissariat. Pas réellement besoin de me présenter, parce que déjà, à cette heure ci, il n’y avait pas grand monde, et surtout parce qu’il est impossible de bosser au commissariat et de pas savoir qui je suis, à quoi je ressemble... Les flics et moi, une grande histoire d’amour.

    « Miss Bouwmeester ? Bonsoir, Lieutenant Johnson. C’est mon collègue qui va s’occuper de superviser votre prise de sang. Le bureau qui a la porte ouverte, sur votre gauche dans le couloir. » Qu’est ce que je disais, même pas besoin de se présenter, de poser de question, et j’avais même pas eu le temps de finir de me retourner vers l’agent qui m’avait interpelée qu’il avait déjà fini sa phrase. Je me contentai d’un vague signe de tête, j’allais pas non plus le remercier, ça va pas la tête...

Le couloir donc, sur ma gauche. C’était risible, j’étais réellement venue les mains dans le poches. Rien sur moi, même mon sac était resté dans la voiture, je n’avais que mon paquet de clope. Mon professeur de mathématique au lycée me qualifiait d’ailleurs de « touriste ». C’est un peu l’impression que je donnais là maintenant je pense. Oh et puis de toute façon avec un peu de chance j’allais tomber sur quelqu’un qui connaissait au moins ma tête, et avec lequel je n’aurais pas besoin de prouver que j’étais bien February Bouwmeester...

La porte ouverte. Je toquai pour signaler ma présence à l’agent qui me faisait dos. Je n’avais même pas pris la peine de lire la plaque sur la porte. Ce n’est que lorsque ce dernier se retourna vers moi que je ne pus m’empêcher d’esquisser un léger sourire. Bah c’est bon, celui là il connaissait plus que ma tête pour le coup...

    « Lieutenant Marshall. Décidément que de bonnes surprises ce soir. Et moi qui croyais que j’allais me retrouver avec un flic inconnu et qui n’ouvrirait même pas la bouche pour me dire bonjour ! » Et j’ajoutais, voyant qu’il mettait quelque secondes à répondre, ou qu’il ne répondait pas instantanément en tout cas, un faux air préocupé peint sur le visage. « Vous allez pas faire ça quand même ? Pas à moi ?

C’était marrant quand même, comment le destin peut parfois drôlement s’amuser...



Dernière édition par February S. Bouwmeester le Mar 28 Juin - 0:40, édité 7 fois
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Dwayne S. Marshall
Dwayne S. Marshall
« Cause even though you left me here
I have nothing left to fear »

★ NOM DE L'AVATAR : Paul Walker
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MessageSujet: Re: I’ll never wake up without an overdose ♣ Dwayne S. Marshall I’ll never wake up without an overdose ♣ Dwayne S. Marshall EmptyDim 5 Déc - 13:35