February S. Bouwmeester & Dwayne S. Marshall ... some other night
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« Dwayne, je sais que tu es là, ouvre … » Comment pouvait-elle le savoir avec certitude, elle ne l’avait pas suivi toute la journée non plus ? Du moins il l’espérait … Quoi qu’avec elle on ne savait jamais. « J’ai fait un crochet par ici exprès en revenant de New-York, tu pourrais au moins faire un effort » Parce que tu mérites que j’en fasse ? Je ne pense pas non. Voilà ce que Dwayne aurait pu répondre, dans l’hypothèse toutefois qu’il ne cesse de faire la sourde oreille, et c’était justement la stratégie qu’il avait choisi … Elle allait bien finir par se lasser. « Tu peux pas continuer à m’éviter comme tu le fais, ça devient pesant, et surtout c’est ridicule … »
Pesant ? Tant mieux c’est le but, j’espère que ça te pèse beaucoup. Ridicule ? Merci, si c’est l’effet que ça te fait alors c’est pire que ce que je pensais. Dwayne avait conscience que son comportement à cet instant était puéril, mais pour le moment il se fichait un peu de ce dont cela pouvait avoir l’air, il avait simplement décidé de ne faire aucuns efforts … Et lorsqu’il s’agissait de faire sa mauvaise tête, notre jeune homme savait y faire. Cela dit il avait tout de même hâte qu’elle se décourage et s’en aille, si elle avait un tant soi peu de bon sens elle devait déjà avoir compris que là ou non il n’avait de toute façon pas envie de lui parler Encore que parfois il faisait des efforts, même si ce n’était qu’une façade et qu’elle savait tout aussi bien que lui qu’il s’agissait seulement d’éviter que les diners de famille ne se terminent en troisième guerre mondiale … Mais là non, débarquer à l’improviste pour il ne savait quelle raison il ne fallait pas non plus abuser. C’est qu’il était rancunier le Dwayne, lorsqu’on le poussait réellement à bout, et elle justement l’avait fait. Sa tentative de passer inaperçu fut déjouée par la sonnerie de son téléphone portable … Ce genre de truc ça sonnait vraiment toujours au mauvais moment. Mais bien entendu Dwayne ne s’étonna pas de voir le numéro de sa mère s’afficher sur l’écran du téléphone … Non mais qu’est-ce qui lui prenait, c’était quoi ce soudain retour de culpabilité ? Elle lui avait foutu la paix et l’avait laissé tranquille sans faire d’histoires pendant six ans, elle ne pouvait pas continuer encore six ans de plus ? Rejetant l’appel avant la fin de la deuxième sonnerie, le jeune homme le passa ensuite dans la foulée en mode silencieux avant de le ranger dans sa poche … Qu’elle rappelle, si elle souhaitait apprendre le répondeur de Dwayne par cœur à force de tomber dessus elle était en bonne voie. Lui en tous les cas ne comptait pas passer tout le reste de sa soirée à jouer au mort au cas où elle déciderai 1) de s’en aller et revenir plus tard 2) de camper devant sa porte … Elle avait peut-être du temps à perdre mais Dwayne lui n’avait pas envie de gâcher sa soirée pour elle, elle venait déjà de réussir à le mettre de mauvaise humeur alors il estimait qu’elle en avait assez fait.
Il ne l’entendait plus devant sa porte, peut-être était-elle repartie après tout … Ouais, et si il sortait et qu’il la trouvait sur le palier il aurait l’air malin ensuite. Mais comme il n’avait pas envie de rester enfermé toute la soirée, il n’avait pas d’autre choix que celui d’utiliser son plan B : ne pas sortir par la porte. Bizarre dans un appartement vous en conviendrez, surtout au cinquième étage où la seule autre solution semblait être de se jeter par la fenêtre, et non Dwayne n’avait pas de tendances suicidaires. Le plan B c’était les escaliers de secours, ceux qui courraient le long des fenêtres de l’immeuble et donnaient sur l’arrière-cour ; Dwayne s’asseyait souvent sur ces escaliers lorsqu’il avait envie de prendre l’air, c’était l’alternative au fait de ne pas avoir de balcon. D’ailleurs il n’était pas le seul à le faire, beaucoup des occupants de l’immeuble avaient pris cette habitude là lorsqu’ils avaient envie de boire une bière ou griller une clope à l’air libre sans avoir besoin de sortir de l’immeuble. Ce soir ce serait donc sortie par l’issue de secours, sans oublier de prendre ses clefs bien entendu, parce qu’il était beaucoup plus difficile de passer par-dessus la palissade séparant l’immeuble de la rue lorsque l’on venait de l’extérieur, et qu’il aurait plus vite fait de remonter par l’entrée de l’immeuble. Après avoir versé de l’eau dans la gamelle du chien, il était allé récupérer son portefeuille, et ni une ni deux il avait ouvert la fenêtre de la cuisine et s’était laissé glisser jusqu’à l’escalier de secours, après quoi il avait laissé redescendre la partie coulissante de la fenêtre pour la refermer et avait descendu précautionneusement les cinq étages de marches en fer rouillé. Une fois en bas il ne lui avait pas été difficile de se hisser jusqu’à l’autre côté de la palissade, et après un bref coup d’œil autour de lui il s’était engagé dans la rue qui le mènerait le plus rapidement à la sortie d’Apple Street.
Parce qu’il avait poussé la chose jusqu’au bout et n’avait pas du tout envie de croiser par mégarde sa mère à un croisement de rue, il avait remonté sur sa tête la capuche de son blouson, lequel portait dans le dos l’inscription « Winter Olympic Games of Calgary, 1988 », ainsi que les cinq anneaux olympiques et la mention « Canada » sur le devant. Ah, ce qu’il avait pu en rêver de cette veste avant d’enfin l’avoir, il ne pouvait s’empêcher de l’emprunter à son oncle à chaque fois qu’il le pouvait (bien qu’à l’époque elle soit beaucoup trop grande pour lui), tant et si bien que ce dernier avait fini par la lui donner. Cette veste c’était un peu une preuve de plus que dans la famille de Dwayne on avait le hockey sur glace dans le sang, puisque c’est dans cette discipline que l’oncle Derek avait participé aux jeux olympiques en 1988. Mais enfin, pour le moment l’intérêt principal que Dwayne trouvait à cette veste c’était avant tout d’avoir une capuche qui lui cachait le visage. Son objectif depuis qu’il avait quitté son appartement avait toujours été le même, à savoir se rendre au Trick or Treat où même s’il devait souvent supporter le regard presque assassin d’un de leurs serveurs, dont Dwayne avait il faut le dire un peu de mal à comprendre le ressentiment, il pourrait boire un verre sans que sa mère ou quelqu’un d’autre ne vienne lui prendre la tête. Seulement ça, c’était sans compter l’agitation qui régnait à l’intérieur de l’établissement lorsque Dwayne était arrivé devant … Une soirée à thème, il me manquait plus que ça. Hors de question d’entrée, Dwayne avait envie de calme, pas de voir la bonne humeur des autres s’étaler et faire contraste avec sa propre humeur, beaucoup plus maussade et moins encline à s’amuser. Ne lui restait comme option que … le Station’s Pub. Qu’on se le dise, l’idée ne l’enchantait pas vraiment, et pas seulement à cause de l’identité de la gérante du bar. Mais il n’avait vraiment pas envie d’être venu pour rien, et puis comparé à l’écœurante bonne humeur qui semblait se dégager du Trick or Treat le Station’s Pub lui faisait presque l’effet d’une échappatoire. De plus jamais sa mère ne penserait à venir le chercher ici, pare qu’il ne faisait aucun doute qu’elle avait la certitude maintenant que son fils l’évitait délibérément et la connaissant elle ne laisserait pas les choses se passer comme ça. Mais en attendant que cela arrive, Dwayne avait dont poussé la porte du Station’s, chose que lui-même avouait être pratiquement un exploit.
L’endroit n’avait pas vraiment changé depuis la dernière fois qu’il était venu. Enfumé, sombre, et la tête de certains des clients n’inspirait vraiment pas confiance. Mais le bar avait au moins l’avantage d’être moins bruyant que le Trick or Treat, et c’était justement ce dont avait besoin Dwayne ce soir … Aussi avait-il traversé la pièce jusqu’au comptoir, où il s’était installé. Le barman, un parfait inconnu que Dwayne n’avait encire jamais croisé, ni ici ni ailleurs, était occupé à faire la vaisselle et avait levé les yeux vers lui quelques secondes plus tard.
« Qu’est-ce que je vous sert ? » Ah, lui il ne savait pas encore qu’il était flic, sinon il y aurait été beaucoup plus sur la défensive … Bien, Dwayne n’avait pas envie de s’encombrer de son métier pour le moment, même si dans un endroit comme celui-ci il était un peu plus difficile qu’ailleurs de le mettre à part. « Un … Non, une bière »
Que Dwayne boive de l’alcool n’était déjà pas chose courante, mais il était encore plus rare quand tel était le cas qu’il ne prenne quelque chose de plus fort que la bière. Ce soir il avait pensé faire une exception, sans trop savoir pourquoi, mais finalement il s’était rétracté ; Hors de question que sa mère ne réussisse malgré elle à influencer sa soirée plus que cela n’avait déjà été le cas. D’ailleurs, lorsque son téléphone avait à nouveau capté un appel, vibrant à travers la poche de son jean, il n’y avait même pas prêté attention, et l’avait laissé sonner dans le vide. Lorsque le barman lui avait tendu un verre plein deux minutes plus tard à peine, il avait lui avait adressé un vague « Merci » avant de se saisir d’un journal abandonné sur le comptoir.
Dernière édition par Dwayne S. Marshall le Jeu 2 Sep - 23:37, édité 1 fois
February S. Bouwmeester
« Before the night is through, I wanna do bad things with you. »
★ NOM DE L'AVATAR : KATE♥HUDSON ★ MESSAGES : 8041 ★ ARRIVE DEPUIS LE : 30/12/2009 ★ AGE : 31
EVERYBODY WANT TO KNOW ME ▬ Je: Suis Accompagné(e) mais pas trop ▬ Faut bien bosser, je suis: Gérante du Station's Pub et Trafiquante de drogue ▬ Me & the rest of the world:
Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Dim 27 Juin - 6:15
February S. Bouwmeester & Dwayne S. Marshall Some other place & some other night
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Mes soirées avaient en ce moment une tendance qui me déplaisait à se suivre et se ressembler. J’avais l’impression que plus rien ne changeait et pour temps dieu seul sait combien j’avais besoin de changement. Je ne savais pas vivre de la même façon plus de deux ou trois semaines, et je commençais à ressentir le besoin de changer d’air. Avant tout aurait été plus simple. Avant la mort d’Ellen je veux dire. J’aurais fait une valise, je serais montée dans la Malibu, et je serais partie avec une destination inconnue de tous et même de moi-même pendant quelques semaines. Je serai allée dans une grande ville, j’aurais écumé les hauts lieux de débauches de New York, Los Angeles, ou qui sait même Miami. Mais à présent ce n’était plus faisable. J’adorais gérer les Station et le business familial, mais je ne pouvais nier que cela m’avait enlevé un peu de ma légendaire liberté qui me tenait tant à cœur. Il fallait que je me rende à l’évidence à présent, je n’étais plus libre de quitter la ville pendant des semaines sur un coup de tête comme il m’était déjà arrivé de la faire. La première fois j’avais à peine dix sept ans, et j’étais partie en direction de Miami en envoyant simplement un texto à mon père. Il était resté quatre mois sans aucune nouvelles de moi, et ne s’était pas inquiété pour autant. Bon, certes une fois rentrée, ma liberté avait été quelque peu réduite, mais pas pour les raisons auxquelles vous pensez. Non, simplement parce que j’étais rentrée enceinte de trois mois. Mais ça c’était une autre histoire, une histoire dont Ellen s’était chargée. Quoi qu’il en soit, maintenant mon métier et mes occupations illégales me retenaient enchainée à New Heaven. Et oui, croyez le ou non mais même February Bouwmeester était obligée de grandir et de se responsabiliser, personne n’y échappait vraiment. Même les plus extrêmes d’entre nous. Que de grandes réflexions. Que de hautes pensées m’habitaient alors que j’étais allongée sur mon lit les yeux rivés vers le plafond. J’amenai ma main devant mon visage, pour jeter un coup d’œil à ma montre. 21h24. Je ne savais même pas ce que j’avais envie de faire ce soir. Aucune réunion ou rencontre d’aucune sorte ne me forçait à me rendre au Station, mais quoi, je n’allais quand même pas rester ici ? Aucune grande ville de ce nom n’était à moins d’une heure et demie de route de New Heaven, et je n’avais pas envie de tant rouler pour si peu de temps. Bon et qu’est ce que j’allais faire alors ? Aller au Station, me dégoter un « fuckfriend » pour la nuit, alors que mon choix dans cette ville commençait à se réduire sérieusement.
ELLIOT_Feb ! Où t'as foutu les papiers pour Harvard ? Je sais qu’ils sont arrivés hier, qu’est ce que t’en as fait ? Zen Feb, respire... Il va pas vivre avec toi toute ta vie...
Je relevai ma main pour regarder à nouveau ma montre. 21h27. Est-ce que cet imbécile allait un jour me foutre la paix ? Pour une fois en plus j’avais aucune idée de ce qu’il me voulait et j’y étais pour rien. Je respirai un grand coup en regardant le plafond avant de commencer mon compte à rebours. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1.... Porte qui s’ouvre en claquant ! Gagné encore une fois, mais merci à Elliot, j’ai nommé l’homme le plus prévisible du monde. Son indésirable visage venait d’apparaître, et ses indésirable pieds venait d’entre dans ma chambre.
ELLIOT_T’es au courant que je suis en train de te parler là ? J’abandonnai ma contemplation du plafond pour m’asseoir sur le rebord de mon lit, arranger mes cheveux d’un geste de la main, et enfin daigner vriller mes yeux dans ceux de mon frère. Un sourire hypocrite s’accrocha sur mon visage.
FEBRUARY_A bon, j’avais pas entendu. Je crois pas t’avoir invite à entrer, et comme j’ai pas touché à tes papiers de je ne sais où, je vais gentiment te demander de sortir sur le champ de cette pièce. Il soutint mon regard quelques secondes, avant de finalement sortir et refermer la porte derrière lui. Voila. Merci. Je m’étais exprimée d’une voix ironique mais basse, plus pour moi-même que pour mon très cher demi frère.
J’avais l’impression de ne plus connaître le sens du mot « tranquillité » depuis... Bein en fait depuis la naissance d’Elliot et dès que j’étais à la villa. Mais je dois bien avouer que ce sentiment s’était renforcé depuis la mort d’Ellen. Maintenant qu’elle n’était plus là pour le faire, il revenait à moi et à moi seule la tache de lui pourrir la vie. Oups pardon, de lui faire entendre raison. Autant hurler dans l’oreille d’un sourd. Et encore un sourd aurait mis plus de bonne volonté à chercher à me comprendre que mon très cher parasite. Maintenant qu’il avait troublé ce qu’il me restait de tranquillité, plus question de me rallonger et de me replonger dans mes réflexions. Je me glissai sous la douche, enfilai sans vraiment y réfléchir ma robe favorite, une robe bustier dorée et plutôt courte, alors de relever mes cheveux en une queue de cheval haute. J’attrapai les clefs de la Malibu et mon portable avant de monter dans ma voiture, et direction le Station.
Une dizaine de minute plus tard je poussai la porte du Station. Sur que mes employés ne s’attendaient certainement pas à me voir aussi tard. Ils pensaient certainement à présent que je passais ma soirée ailleurs, ce qui n’était pas vraiment une chose rare en soi. Je jetai la veste en cuir noire que j’avais enfilée en partant derrière le comptoir en entrant, avant de m’allumer une clope.
BARMAN_Patronne, on s’attendait plus à vous voir ce soir. Vous venez pour surveiller le travail des troupes ? J’avais engagé ce type quelques mois auparavant, et j’en étais plutôt contente. Les clients l’aimaient bien, et moi aussi. Mais quoi qu’il en soit, j’avais l’impression qu’un air renfrogné ne quittai plus mon visage depuis que j’étais partie de la maison. Ma mauvaise humeur ne mit donc pas longtemps à se manifester.
FEBRUARY_C’est vrai que c’est un truc je fais super souvent ça tiens...
Au moment où je parlais, mes yeux se posèrent sur un client assis au bar. Et voir ce client là signifiait ennuis pour moi. Dwayne Marshall ne pouvait pas être au Station juste pour boire un verre non ? La dernière fois qu’il était venu c’était pour me poser des questions. D’ailleurs je crois qu’ils n’étais jamais venu ici sans une idée derrière la tête. J’étais arrivée à hauteur du barman pendant que je lui parlais, et mon premier réflexe en voyant l’inspecteur Marshall fut d'arracher de la bouche de mon barman ce qu’il était en train de fumer. J’étais pas une ex dealeuse maintenant trafiquante pour rien, et je savais encore différencier l’odeur du tabac et celle de la marijuana. Mon barman eu un regard étonné, et ouvrit la bouche, s’apprêtant à répliquer quelque chose.
FEBRUARY_Si j’étais toi je la fermerais. Le type que t’as servit là bas, au bout du comptoir est flic, alors on dit merci patronne et on retourne bosser. Il s’était retourné le temps d’observer le flic en question, et me lança un regard du genre « euh, et on fait quoi pour lui ? » ou alors « et pour tout les types qui sont en train de fumer autre chose que du tabac dans la salle ? » ou bien « qu’est ce que je dois faire ? » et encore une fois, je m’adressai à lui avant qu’il ne puisse s’exprimer. Toi tu fais rien. Moi je m’occupe de lui.
Mon barman retourna à son travail et moi je restai quelques secondes à observer Dwayne. Qu’est ce qu’il fouttait là nom de dieu ? Au moins ma soirée risquait de sortir de l’ordinaire, moi qui me plaignait il y a pas une demie heure... Finalement, je m’approchai de lui. Je cherchai pas vraiment à savoir s’il m’avait entendu « discuter » avec le barman, mais je savais à son regard tourné vers moi qu’il m’avait vu, et certainement depuis un moment. Qu’est ce qu’il fichait ici bon sang !
FEBRUARY_Inspecteur Dwayne Marshall. Et moi qui croyait que vous étiez trop bien pour mon établissement. Auriez-vous changé d’avis ? Où bien êtes-vous là pour me cuisiner à propos d’un quelconque délit que je n’ai bien entendu pas commis ? Un sourire innocent, mis figue mis raisin sur le visage, j’étais maintenant sur le tabouret à côté du sien. Et je comptais bien savoir ce qu’il avait derrière la tête.
Dernière édition par February S. Bouwmeester le Dim 5 Sep - 7:05, édité 3 fois
Dwayne S. Marshall
« Cause even though you left me here I have nothing left to fear »
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Lun 28 Juin - 2:52
Il fallait vraiment que ce soit pour passer le temps, et histoire de dire qu’il faisait quelque chose, parce qu’en réalité Dwayne était autant concentré sur la lecture de son journal que ne pouvait l’être un élève en classe à la veille des vacances. A tel point qu’il lui avait même fallut plusieurs minutes pour réaliser qu’il avait déjà lu ce même journal pendant sa pause de midi au commissariat. Finalement, il s’était donc rabattu sur les articles à double-pages, ceux qu’il n’avait pas pris le temps de lire en entier la première fois, c’était toujours ça qui l’occuperait un peu et l’empêcherait de boire sa bière trop vite … Si il la finissait en deux coups de cuillère à pots il se retrouverait bien avancé, obligé soit de quitter le bar et il n’avait aucune envie de rentrer chez lui pour le moment, soit de demander un autre verre et pour quelqu’un qui ne buvait déjà pas souvent par principe ce n’était pas quelque chose de logique. Quoi que Dwayne et la logique parfois … Sans commentaire. Si il avait réellement été quelqu’un de logique il n’aurait pas mis les pieds au Station’s Pub dans le but d’y consommer, déjà. Il avait beau essayer de se concentrer, les articles de journaux qu’il n’avait pas lu tout à l’heure avaient tous en commun de ne pas franchement l’intéresser, c’était d’ailleurs bien pour cela qu’il ne les avait pas lu en entier la première fois. Alors qu’il entamait enfin son verre de bière ses yeux s’étaient arrêtés sur les résultats sportifs. Mais pas la peine de se faire du mal, les Blackhawks de Chicago avaient été battus par les Florida Panthers en Hockey sur glace, et cela avait déjà assez mis Dwayne en rogne la première fois qu’il l’avait lu … Comment une équipe du nord pouvait-elle être battue à plate couture par une équipe du sud, il fallait vraiment que Chicago n’ai fait jouer que les bras cassés. Finalement, buvant une nouvelle gorgée de sa bière il avait du même coup refermé le journal, qu’il abandonnerait sans aucun doute ici comme un autre l’avait fait avant lui.
Démotivé à la simple idée de quitter rapidement le bar pour rentrer chez lui, Dwayne s’était déjà mis en tête de commander une seconde bière une fois que la première serait terminée. Tant pis pour ses principes, pour une fois il en ferait fis, et si il venait à le regretter ensuite il n’aurait qu’à tout mettre sur le dos de sa mère, au moins elle ne lui aurait pas gâché sa soirée pour rien. C’était justement ce qu’il se répétait lorsque son regard fut attiré par celle qui venait de passer de l’autre côté du comptoir. Bien entendu, il s’étonnait de ne pas avoir encore vu February Bouwmeester dans les parages, après tout c’était son établissement, et heureusement pour lui il n’avait pas encore songé ou même espéré réussir à ne pas la croiser de la soirée. Il tel avait été le cas il se serait donc retrouvé bien déçu, mais au lieu de ça il n’était donc simplement pas surpris le moins du monde de la voir débarquer. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle semblait mener ses employés à la baguette … et que ceux-ci semblaient ne pas broncher. Bon, il devait reconnaitre qu’elle avait quand même pour qualité de sa voir mener sa barque, aussi illicite la barque en question puisse-t-elle être. Ne venant que rarement ici, et jamais sans une idée précise derrière la tête il devait bien l’avouer, il n’avait de ce fait jamais l’occasion d’observer le comportement de la jeune femme sur son lieu de travail. Non pas qu’il ne passe en dehors de ça son temps à l’observer, à vrai dire il avait bien d’autres chats à fouetter et le fait que New Heaven ne soit pour ainsi dire pas une ville immense cela n’empêchait pas le policier qu’il était d’avoir toujours de quoi faire. February Bouwmeester et le trafic auquel elle se livrait n’étaient donc pas les uniques préoccupations du Lieutenant Marshall, bien qu’il avoue sans aucun mal attendre avec impatience le jour où il pourrait mettre fin aux agissements de la jeune femme.
La façon dont elle avait arraché du bec de son barman ce qu’il fumait depuis déjà dix bonnes minutes, Dwayne ne pu s’empêcher d’en être amusé. Sûr qu’elle l’avait remarqué, et devait sans doute déjà se demander ce qu’il pouvait bien faire dans son bar et quels possibles ennuis allaient encore la tenir occupée. Mais enfin si elle avait réfléchi un peu elle aurait bien du réaliser que si son but avait été de venir embêter le monde – puisque c’était assurément ce qu’elle considérait qu’il faisait lorsque qu’il ne faisait en fait que son boulot – il n’aurait pas attendu qu’elle se pointe pour commencer les festivités. A moins qu’elle ne s’imagine qu’il ne prenne un malin plaisir à jouer les empêcheurs de tourner en rond avec elle et elle uniquement … Mais dans ce cas là c’était se donner beaucoup plus d’importance qu’elle n’en avait à ses yeux. Certes il ne cachait pas qu’il ne l’appréciait pas, mais en fin de compte ce n’était pas (enfin, pas en majeure partie) pas sa petite personne qu’il n’aimait pas mais plutôt son business. Il en était de même avec les autres dealers, il n’y avait pas grand chose de spécifique au cas de mademoiselle Bouwmeester et si cette dernière pensait de la sorte alors ce n’était sans aucun doute qu’une nouvelle preuve de son narcissisme. Étonné, Dwayne ne le fut pas non plus le moins du monde lorsque la jeune femme se dirigea finalement vers lui, ayant bien entendu remarqué non seulement sa présence mais aussi le fait qu’il l’observait depuis plusieurs secondes (juste de retour des choses, n’en faisait-elle pas de même depuis qu’elle l’avait remarqué attablé au comptoir de son bar ?). Prenant enfin place à côté de lui elle ne semblait de toute évidence pas décidée à le laisser s’en tirer à si bon compte.
« Inspecteur Dwayne Marshall » Déjà, c’était Lieutenant, mais ça il ne jugea pas utile de le préciser, pour l’importance qu’elle y accorderait de toute manière. « Et moi qui croyait que vous étiez trop bien pour mon établissement. Auriez-vous changé d’avis ? » C’était donc ainsi qu’elle interprétait la chose ? Quoi de plus logique cela-dit, le fait que ce soit le trafic qu’elle livrait à toute heure du jour de la nuit qui soit en cause ne lui traversait sans doute même plus l’esprit tant cela devait lui paraitre normal. « Je ne me souviens pas avoir laissé entendre pareille chose … Et ma mémoire ne me joue pas encore de tours à ce que j’en sache » - « Ou bien êtes-vous là pour me cuisiner à propos d’un quelconque délit que je n’ai bien entendu pas commis ? » Bien entendu, cela allait de soit même. February Bouweester ne doutait vraiment de rien. « C’est comme ça que vous accueillez vos clients ? Je commence à comprendre que le Trick or Treat face de plus en plus recette … »
Sur qu’il y avait encore des gens à New Heaven, fort heureusement d’ailleurs, qui préféraient encore dépenser leur argent dans un endroit où ils avaient plus ou moins la garantie que leurs dollars ne servent pas à Dieu sait quoi. Il se souvenait de cette fois où sa vieille voisine, Miss Backers, lui avait raconté combien le Station’s Pub avait pu être agréable du temps où elle était jeune … Il y avait une éternité donc. Et ce qui était certain c’était que désormais Gladys Backers ne mettrait plus les pieds dans ce bar là si jamais l’envie lui prenait de sortir un peu.
« Dire que je n’ai rien à vous reprocher serait un mensonge, mais pour une fois je dois avouer qu’il n’y a rien de … particulier » Faisant une courte pause pour reposer son verre, il ajouta ensuite « D’ailleurs, je ne suis pas en service. On ne boit pas lorsque l’on est en service, vous n’aviez pas encore remarqué ce détail ? » Le ton de Dwayne n’était pas agressif, d’ailleurs il n’y avait bien que February pour s’imaginer qu’il ne puisse pas s’exprimer autrement. Et ce soir donc il ne l’était pas, tout juste était-il un brin provocateur, et encore, il fallait le dire vite. « A moins que mon métier ne m’empêche de boire tranquillement une bière, mais dans ce cas là je ne savais pas que dans « interdit aux animaux » il était sous-entendu que cela comprenait aussi les flics »
Dire qu’il avait eut pour dessein ce soir d’oublier provisoirement qu’il était flic pour mettre les pieds ici comme aurait pu le faire n’importe quel autre habitant de cette ville qui aurait eut un métier moins dérangeant aux yeux de miss Bouwmeester. Pour le moment c’était mal partit, à croire que c’était elle qui le cherchait un peu aussi … Quoi que il n’y avait pas de « à croire » qui tienne, February passait son temps à chercher les autres. C’était ce qui rendait sa personne aussi insupportable parfois … Mais aussi intéressante, parfois également.
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Lun 28 Juin - 9:46
Oui, je menais mes employés à la baguettes, ça c’est sur. En même temps j’avais ce petit côté autoritaire que cela soit avec ma famille, mes amants et petits amis, ou bien avec mes employés. Ce n’était pas seulement réservé au personnel du Station, ça c’était encore plus sur. D’ailleurs, pas mal de monde pourrait en témoigner, mais pas forcément s’en plaindre. Parce que la plupart, ça leur plaisait, inutile de prétendre le contraire. C’était même ce qui faisait mon charme pour certains, ce qui les attirait vers moi. Les couples des hommes mariés que je charmais se porteraient bien mieux si l’épouse était un peu plus comme moi, ça j’en étais certaine. Bon j’ai pas dit totalement hein, on sait tous que je ne suis pas faite pour être en couple. Quoi qu’il en soit je pensais quand même être une patronne appréciée, et mes employés n’étaient pas à plaindre. Je veux dire, peut être que je venais d’empêcher mon barman de fumer sa marijuana, mais c’était uniquement parce que j’avais aperçu Dwayne, et la plupart du temps ce genre de truc ne me dérangeait pas. Bien au contraire, ça m’arrivait moi-même d’en fumer. Mais là, ce que je fumais, c’était bel et bien du tabac. D’ailleurs, pour l’instant, j’étais assise à côté du flic, et je tirai sur ma clope en l’écoutant déblatérer tout un tas de choses. Non j’exagère. Il ne fit que répondre à ma question. Je le regardai un instant, tout en crachant ma fumée sur le côté.
DWAYNE_Je ne me souviens pas avoir laissé entendre pareille chose … Et ma mémoire ne me joue pas encore de tours à ce que j’en sache
FEBRUARY_Oh, autant pour moi alors. C’était ironique là non ? Oui, je suis quasiment sure que c’était ironique. Il croyait que j’allais franchement croire que mon bar ne le répugnait pas ? Alors certes, il ne l’avait pas dit, mais il le pensait et c’était tout comme à mes yeux.
Et oui, j’étais comme ça, assez franche. D’ailleurs à ce point là c’était plus de la franchise, j’étais tout simplement sans gène. Je ne m’embarrassai pas d’enveloppes et de jolies phrases pour contourner la vérité. Mais ça l’inspecteur Marshall commençait à le savoir ça, il faut dire que nous avions eu un certain nombre de joutes verbales, et il faut dire que mes défauts, il commençait à vraiment bien les connaître. D’ailleurs j’avais la très nette impression qu’il semblait penser que des défauts je n’avais que ça. Et pourtant, c’était faux non ? J’avais peut être une tendance à devenir facilement une garce, mais j’avais des qualités quand même non ? J’avais forcément des qualités, elles ne me venaient pas forcément là maintenant à l’esprit, mais les hommes s’intéressaient à moi, donc j’en avais forcément. Non ? Certainement pas celles que l’on attend chez une épouse, ça c’était certain, mais tout de même.
DWAYNE_C’est comme ça que vous accueillez vos clients ? Je commence à comprendre que le Trick or Treat face de plus en plus recette … Oui, et il allait d’ailleurs falloir que j’y remédie. La dernière fois que j’avais voulu rencontrer le patron de ce bar, celui-ci était absent, et je comptais bien avoir une discussion sérieuse avec lui un jour où l’autre.
FEBRUARY_Non, seulement ceux qui se sont promis de me faire tomber. Oui, j’étais rancunière, mais là j’avais de quoi me méfier quand même. Ce n’était pas comme s’il m’avait juste fait une quelconque crasse, ou coup bas. Non, j’étais tout à fait consciente de ses projets à long termes. A savoir me couler. Et pourtant vous vous êtes ici et non en face. Qu'est ce que je dois comprendre ?.
Et puis il fallait dire que je n’accueillais pas non plus tous mes clients de la sorte. Mais je me méfiais de lui comme de la peste. Surtout qu’il ne m’avait toujours pas dit ce qu’il fichait là. Non la plupart du temps les gens m’aimaient bien. Mais il faut dire que la plupart des gens qui venait au Station n’avait pas exactement le même profil que Dwayne. La plupart aimaient boire, s’amuser, et user de substances illicites. Tout ce qui me plaisait à moi aussi. Et bien, moi qui étais venue au Station ce soir avec l’idée que j’allais me détendre, c’était raté. Quoi que, il existait d’autres façons de passer une soirée, distrayante, que de boire et de prendre tout type de substance. J’avais assis à côté de moi un représentant du sexe opposé, qui certes me haïssait, mais semblait plutôt troublé, assez pour être venu occuper un tabouret dans mon bar.
DWAYNE_Dire que je n’ai rien à vous reprocher serait un mensonge, mais pour une fois je dois avouer qu’il n’y a rien de … particulier
FEBRUARY_Whaou... Vous venez vraiment de dire ça ? La prochain fois, prévenez avant de sortir quelque chose dans ce genre, j’enregistre. Je crois bien que j’avais laissé s’échapper un rire discret. Oui, il n’avait pas rit, donc ça devait venir de moi. Un rire tout à fait ironique, ça va de soit...
DWAYNE_ D’ailleurs, je ne suis pas en service. On ne boit pas lorsque l’on est en service, vous n’aviez pas encore remarqué ce détail ? A moins que mon métier ne m’empêche de boire tranquillement une bière, mais dans ce cas là je ne savais pas que dans « interdit aux animaux » il était sous-entendu que cela comprenait aussi les flics.
Et le pire c’est qu’il réussit à me faire rire une deuxième fois. Il se donnait des grands airs, tentait lui aussi l’ironie, et je pouvais même déceler dans sa voix un brin de provocation. Et oui, j’ai bien dis de la provocation. Et dieu seul sait à quel point il ne faut pas me provoquer, parce qu’une fois lancée, je ne savais pas m’arrêter de jouer. Bon d’accord c’était un flic, mais ça ne changeait finalement pas grand-chose, j’étais assez grande et intelligente pour ne pas tomber dans le panneau, et rien n’avait jamais su battre mon envie de jouer. Ni moi et mes propres convictions, ni mon frère exaspéré, ni ma belle mère qui essayait parfois de me raisonner. Non, j’étais beaucoup trop encline à me laisser emporter. Tiens, d’ailleurs, il semblait être en passe de finir sa première bière, et moi je commençais à me dessécher. Je hélais donc mon Barman, et je lui fis signe de s’approcher.
FEBRUARY_Amène moi deux whisky et met les à mon compte. Ah bein oui j’étais la patronne, mais je notais quand même mes consommations, histoire de pouvoir garder les comptes.
Et oui, moi j’attaquais directement au whisky. C’était comme ça. Et lorsque j’offrais un verre, j’offrais un whisky. Et bien quoi ? Je connaissais cette petite spirale. On vient dans un bar dans le but d’y passer sa soirée et de prendre un verre, mais on commençait avec une bière pour se donner bonne conscience, puis une deuxième parce qu’on ne voulait pas rentrer chez soi, une troisième, et on finissait indéniablement la soirée au whisky. Alors, autant entamer avec le whisky, je m’épargnais des péripéties. Il revint avec nos deux verres, et j’attrapai le mien pour avaler une gorgée, avant de reposer mon verre sur le comptoir. Mr l’inspecteur ou je ne sais quoi d’autre – mais inspecteur Marshall ça sonnait plutôt bien – n’avait pas encore touché au sien. Refus de boire quelque chose d’alcoolisé, quelque chose qui venait de moi, ou bien simple signe de patience, et de quelqu’un qui prenait sont temps avant d’entamer un verre. Je me permis tout de même de rajouter en souriant.
FEBRUARY_Vous pouvez y aller, je n’ai rien fait mettre dedans. Non, ça s’était pas mon genre. Je n’avais pas besoin de droguer les hommes pour qu’ils s’intéressent à moi. Et j’allais pas forcer quelqu’un qui ne m’aimait pas à s’intéresser à moi. Ça aurait été plutôt pathétique. Et je me fichais d’être détestée. Je préférais gêner, déranger, ne pas être aimée plutôt que d’être ignorée.
Je le regardai un moment, sans vraiment savoir s’il allait toucher à son whisky, ou s’il allait me planter là toute seule. C’était d’ailleurs ça qui était excitant dans le fait de jouer, on ne savait jamais comment allait réagir l’autre. Alors oui, je m’étais déjà pris quelques vestes dans ma vie, mais je préférais en rire, mais j’étais de ceux qui rebondissait très, mais alors très vite sur leurs pattes.
Dwayne S. Marshall
« Cause even though you left me here I have nothing left to fear »
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Mar 29 Juin - 13:10
A la façon dont elle s’était adressée à lui pour lui répondre « Oh, autant pour moi alors » il était évident qu’elle ne croyait pas un traitre mot de ce qu’il venait de dire. Pourtant la chose était vraie, Dwayne n’avait en fin de compte rien de précis contre l’établissement en particulier … Non, la seule chose qui le gênait se trouvait être le trafic qui s’y livrait à l’intérieur, mais sans cela il y avait fort à parier qu’il aurait mis les pieds ici plus souvent. A vrai dire l’ambiance du Station’s Pub lui rappelait un peu celle de l’American Tale, un bar de Chicago où il avait bossé pendant un temps pour se faire un peu d’argent à mettre de côté. Le jeune homme avait exercé quantité de boulots tels que celui-ci lorsqu’il était lycéen, puis étudiant, mais celui à l’American Tale était celui qu’il avait gardé le plus longtemps, deux ans, jusqu’à ce qu’il n’arrête ses études et réussisse le concours d’entrée dans la police. Mais la différence majeure entre l’American Tale et le Station’s Pub était à n’en pas douter la rigueur quant à la consommation de substances illicites, car si les Bouwmeester en avaient fait ici leur spécialité l’ancien patron de Dwayne était lui catégoriquement opposé à ce qu’autre chose que de l’alcool ou du tabac ne circule dans son bar. Ouais, l’honnêteté du patron, c’était ce qui selon Dwayne manquait cruellement au Station’s Pub, et c’était du même coup ce qui l’empêchait catégoriquement d’apprécier cet endroit dans son intégralité, c'est-à-dire services et personnel compris. En tout les cas il ne pu s’empêcher une comparaison avec le bar concurrent, l’occasion était bien trop tentante et à être totalement honnête marquer sa préférence pour la concurrence – sauf ce soir, mais là c’était différent, non ? – l’amusait un peu. Les frasques liées à Station’s Pub était à n’en pas douter ce qui lui avait fait perdre des clients au fil des années, et ce n’était certainement pas Dwayne qui allait pleurer sur leur sort des Bouwmeester, ils ne pouvaient pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière en plus du reste.
« Non, seulement ceux qui se sont promis de me faire tomber » Et bien, où étaient passés l’ironie et les répliques cinglantes auxquelles February Bouwmeester l’avait habitué ? Tout ce qu’elle avait à lui servir c’était de la rancune pure et dure pour espérer ne pas le voir répondre … Pour un peu le policier en aurait presque été déçu. « Rancunière à ce que je vois … Mais vous faites tourner votre boutique, faut bien que j’aide à faire tourner la mienne convenablement. » Et allez quoi, les gens qui venaient ici aimaient jouer avec les interdits, si les flics ne mettaient plus leur nez dedans la chose serait tout de suite beaucoup moins palpitante. « Et pourtant vous êtes ici et non en face. Qu’est-ce que je dois comprendre ? » La réponse l’intéressait vraiment ? Quoi qu’à bien y réfléchir elle devait en être intrigué c’est vrai, surtout qu’il prétendait – à juste titre en plus de ça – ne pas venir cette fois-ci pour lui créer un quelconque problème. « Sans doute que là-bas je serais passé beaucoup plus inaperçu aux yeux du patron qu’en venant ici »
Quant à la vraie raison, à savoir son dégoût passager de la bonne humeur sous toutes ses formes, il faudrait un peu plus qu’une simple question pour espérer y parvenir. Pour le moment Dwayne trouvait bien plus divertissant de répondre à côté de la plaque, simplement parce que l’idée que February ne se pose des questions encore quelques temps lui était amusante. Pour une fois que c’était elle qui avait une question à laquelle il avait la réponse, et non pas le contraire, il pouvait bien en profiter un peu non ? Il n’y avait pas de raison qu’elle soit comme d’habitude la seule à s’amuser à ses dépends sans qu’il ne puisse en faire de même … Parce que courir après les dealers, qu’on s’entende bien, n’était pas quelque chose qu’il trouvait spécialement amusant ou qu’il faisait par plaisir. Il le faisait par vocation, pas dans l’espoir que grâce à lui il y aurait un peu moins de dealers en circulation – on savait tous très bien que lorsqu’un tombait un autre rappliquait aussi vite, trop heureux de pouvoir prendre sa place et devenir le patron à son tour -, mais parce qu’en mettre un derrière les barreaux c’était toujours faire payer à un dealer pour le mal qu’ils faisaient tous autour d’eux. Et ça pour Dwayne c’était tout sauf négligeable, cela compensait un peu pour celui qu’il n’avait jamais pu faire payer à la hauteur des fautes qu’il avait commises.
« Whaou, vous venez vraiment de dire ça ? La prochaine fois, prévenez avant de sortir quelque chose dans ce genre, j’enregistre. » Mais c’est qu’elle avait avalé un clown ce soir, la February. Difficile en tous les cas en entendant leur conversation de ne pas réaliser immédiatement que ces deux là n’étaient pas du tout faits pour s’entendre. Et pourtant … « Amène moi deux Whisky et mets-les à mon compte »
Là, les choses se gâtaient pour Dwayne. Déjà parce qu’il n’avait aucune confiance en February et que le fait qu’elle lui offre un verre, ce qui déjà le surprenait, cachait selon lui forcément quelque chose. Quelque chose qui n’était pas bon pour lui, cela allait bien entendu de soi, parce que tout ce qui venait de February était potentiellement un problème pour lui … Paranoïaque ? Il y avait un peu de quoi non ? Comme elle avait si sympathiquement souligné avant elle n’ignorait pas que le but à long terme de Dwayne était de couler son petit commerce. Rien que cela était une raison suffisante à Dwayne pour se méfier de la jeune femme qui en toute logique ne se laisserait pas faire … Si les criminels se laissaient faire les choses seraient tellement plus simple pour les autorités, une véritable utopie. Et non, pas la peine d’essayer de faire avaler à Dwayne un couplet comme quoi sans les criminels la police s’ennuierait … En ce qui le concernait en tous les cas, le fait de ne plus avoir de criminels en liberté et donc de ne plus avoir de boulot ne poserait aucuns soucis, si c’était la garantie de pouvoir vivre sans avoir à se méfier de son voisin. Mais pour le moment le souci de Dwayne n’était pas uniquement du à l’offre de February, mais bien au Whisky en lui-même. Si il s’était forcé à la bière ce n’était pas pour se mettre au Whisky après, d’ailleurs il ne savait même plus depuis quand il n’en avait pas bu … Oh, si. Depuis son séjour à Miami, et là ce n’était pas Dwayne qui buvait mais Leslie, sa couverture. Et oui, dans l’esprit du jeune homme c’était totalement différent, il s’était permis des trucs en tant que Leslie qu’il ne lui serait jamais venu à l’idée de faire avec sa véritable identité. Boire et rompre la promesse qu’il s’était fait à lui-même en faisait partie. Pourtant maintenant qu’il avait terminé sa bière il ne voyait pas de raison valablement présentable de refuser le verre que lui offrait February … Une hésitation qui n’échappa d’ailleurs pas à la jeune femme.
« Vous pouvez y aller, je n’ai rien fait mettre dedans » Ah oui, son hésitation devant le verre posé devant lui n’était pas passée inaperçue du tout. « Délicate attention vraiment … » merci de ne pas essayer de m’empoisonner, ça me touche. Cependant bien que l’idée aurait pu lui traverser l’esprit – avec un(e) Bouwmeester il fallait s’attendre à tout, surtout au pire – là n’était bien entendu pas le problème. « Seulement je … » Quoi, il n’allait pas non plus lui raconter sa vie. Il n’allait pas lui dire qu’il ne buvait pas, le verre de bière qu’il venait de terminer prouvait le contraire, et il n’avait par ailleurs aucune envie d’expliquer à quelqu’un – et surtout pas à elle – les méandres de ce qu’il pensait de l’alcool. « Non, rien. »
Au fond un verre de Whisky … Ce n’était pas non plus insupportable. Pas mauvais non plus, simplement contre les principes que Dwayne s’était lui-même fixé, et tout le monde savait bien que ne pas suivre les principes des autres passait encore, mais ne pas suivre ses propres principes c’était parfois carrément le début de la fin. Mais ce n’était qu’un verre, rien de bien méchant, d’autant plus que chose totalement illogique pour quelqu’un qui se forçait à ne pas boire, il avait toujours été assez résistant à l’alcool. Bref, le plus dur pour lui dans cette histoire de Whisky était simplement de se résoudre à le boire, et pour cela il n’y avait pas de meilleure solution que celle qu’il avait décidé d’adopter, à savoir boire cul sec et être débarrassé une bonne fois pour toute.
« Mais … » Il avait reposé son verre vide sur le comptoir avant de reprendre « … Vous êtes tout de même consciente que si vous espérez me persuader de ne plus venir jouer les trouble-fête ici à l’avenir, il va falloir beaucoup plus qu’un verre de Whisky pour m’amadouer ? »
Son téléphone avait à nouveau vibré dans la poche de son jean, mettant un peu plus ses nefs à vifs. S’il sonnait encore une fois Dwayne en retirerait la batterie, histoire d’être vraiment tranquille et jusqu’à nouvel ordre.
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Sam 3 Juil - 6:42
Pendant que Dwayne et moi parlions, je ne cessai de surveiller mon bar du coin de l’œil. Mon bar, mais surtout ses occupants. Le barman semblait avoir repris sont travail, et les quelques serveurs déambulaient entre les tables, prêt à servir les clients. Qu’est ce que j’aimais ce bar. C’était comme si j’y avais été élevée. D’ailleurs, c’était presque le cas. La première fois que j’avais mis les pieds ici, j’avais 9 ans. Mon père et moi étions installés ici depuis un an environ, et Ellen venait de l’acheter. Cet endroit lui avait tapé dans l’œil. J’avais passé mes première soirée ici alors que je n’étais même pas encore une adolescente, même s’il faut bien avouer que la clientèle y étais plus recommandable qu’à présent. A quelques mètres de la gare, le Station’s Pub était un de ces endroit à l’atmosphère particulière. Le genre d’endroit ou personne ne détonnait vraiment, quelles que soit ses origines, ses fringues, ou bien sa manière de parler. Le bar était en bois massif, un bois foncé, et je trouvais que le parquet en bois gris avait un certain charme. Je ne peux même pas dire si je préférai le Station en journée, lorsqu’il n’y avait personne, et que la dominante de couleur y étais clairement le gris, ou bien la nuit, lorsqu’il fois les lumière allumées on pouvait voir la fumée de cigarette se balader à travers tous le bar. Enfin, je dis de cigarette, parce que jusqu’à preuve du contraire, il n’y avait que de la cigarette qui se fumait ici. Du moins officiellement. Je savais bien entendu que plus la débauche s’installait dans le bar, plus je perdais des clients. Mais je n’étais tout de même pas à plaindre, et même si le Station n’avait plus le monopole de la vente d’alcool à New Heaven, je continuais à faire de bons bénéfices. Et surtout mon bar me ressemblait, et si j’y trainais aussi souvent le soir, même lorsque je ne venais pas pour travailler, c’est parce que cette atmosphère décadente me plaisait énormément.
DWAYNE_ « Rancunière à ce que je vois … Mais vous faites tourner votre boutique, faut bien que j’aide à faire tourner la mienne convenablement. Alors là, je n’étais absolument pas d’accord avec lui. Comparer le Station et mon boulot de gérante à un travail chez les flics, à son boulot au commissariat, quel sacrilège ! Non seulement il faisait le job le plus répugnant à mes yeux du monde, et en plus il s’en vantait ! Où va le monde…
Je n’éprouvais que du mépris pour les représentants de la loi, premièrement, leur boulot était complètement inutile, et en plus, il ne savait même pas le faire correctement. Ce que j’ignorais, c’est qu’un très bon psychanalyste, armé d’une patience hors norme aurait pu voir dans mon mépris des forces de l’ordre une certaine rancune face à ce qui était arrivée à ma mère lorsque je n’étais encore qu’une gamine. Je m’étais toujours dis que si les autorités Italiennes s’était concentrées sur le vrai problème, à savoir la mafia, et non sur les petits trafiquants qu’étaient à l’époque mon père, son frère et ma mère, ce règlement de compte n’aurait jamais eu lieu et ma mère n’y aurait pas perdu la vie. Mais bon, les conneries de psy et moi, ça faisait beaucoup. C’était de notoriété publique que je n’avais ni besoin ni envie de personne pour m’analyser et me faire la morale.
FEBRUARY_Vous observez bien. Il faut bien des défauts, et on a plutôt la rancune tenace dans la famille. Si on excluait Elliot de la famille bien sur, mais ça, c’est même pas la peine d’en parler. Elliot était d’office exclut de toute remarque sur des traits de caractère de famille, puisqu’à mes yeux il n’avait rien de commun avec tous les Bouwmeester.
Vint ensuite la discussion concernant le Trick or Treat. Ah, rien que d’énoncer le nom de ce bar stupide m’énervait. Non seulement, ces énergumènes avait ouvert un bar concurrent au Station à New Heaven, mais ils l’avaient également installé dans ma rue ! La rue qui remontait jusqu’à la gare. Cette rue m’appartenait, et c’est pourquoi comme Ellen avant moi, j’en avais fait une affaire personnelle.
DWAYNE_Sans doute que là-bas je serais passé beaucoup plus inaperçu aux yeux du patron qu’en venant ici. Je savais pertinemment que c’était le l’ironie, croyez le ou non je commençais à connaitre l’inspecteur ou je ne sais quoi Marshall, et surtout je commençais à connaître sa façon de s’exprimer avec moi. Celui qui admettrait en premier ouvertement détester l’autre aurait perdu. Parce que oui, moi je prenais ça comme un jeu. Et inutile de dire que j’étais une très mauvaise perdante.
FEBRUARY_Je savais bien qu’un jour vous finiriez par admettre adorer l’attention que je vous porte... Mais ce n’est pas la peine de me remercier, c’est avec plaisir que je vous tiens compagnie.
Quoi que, c’était pas totalement faux. Passer une soirée avec un de ces mecs habituels qui ne rêvaient que de me mettre dans leur lit, c’était une chose, et une chose amusante, mais je m’amusait encore plus lorsque c’est moi qui attendait quelque chose. Et Dwayne étant ma proie de ce soit, je m’attendais à perdre, mais rien ne m’amusait plus que de devoir redoubler d’efforts.
Toutes ses hésitations devant mon verres de whisky gentiment offert pouvait difficilement passer inaperçues de toutes façon. Je connaissais ce genre de regard hésitant devant un verre d’alcool fort, je l’avais déjà vu plusieurs fois dans les yeux de Bobby, mais Bobby finissait toujours par craquer. Bon, ok, je l’avais vu une ou deux soirée résister à l’envie de prendre un verre de whisky, qu’il avait la plupart du temps lui-même commandé, mais cela restait rare. Pourquoi ? Parce que a) Bobby était un alcoolique, et la plupart du temps il n’essayait pas très fort, b) Il lui était dur de résister alors que tout le monde autour de lui buvait, moi comprise, c) Je savais me montrer très convaincante, d) Lorsque nous sortions réellement ensemble je n’avais pas vraiment besoin d’être convaincante, puisqu’il souhaitait avant toute chose me faire plaisir, lui qui était raide dingue de moi. Je voyais bien que dans un premier temps Dwayne se méfiait de moi, et quoi de plus normal ? Comme je l’avais si bien dit, il passait son temps à me mettre des bâtons dans les roues, et rêvait de couler mon business, alors pourquoi tout d’un coup aurais-je décidé de mettre toute amertume de côté, de lui offrir un verre, et de simplement m’amuser le temps d’une soirée ? Non, pour toute personne saine d’esprit il fallait une explication à mon comportement. L’explication résidait en fait dans ce mot. Toute personne saine d’esprit. Et je n’étais pas vraiment ce qu’on peut appeler une personne saine d’esprit. Je ne me considérais pas comme folle, non, loin de là, mais je devais bien admettre que je sortais des normes établies par la société, et ce de loin et depuis longtemps. Pour ces personnes, celles là même qui établissaient ou rentraient dans les normes, il était impensable qu’une personne comme moi puisse mettre de côté ses rancœurs et sa méfiance. Mais en réalité, j’étais assez imprévisible, et plus que ma rancœur, j’aimais m’amuser. Donc toutes ces histoires de flic et de tentative de me couler m’étaient sorties de la tête aussi facilement qu’elles y étaient rentrées, Maintenant, je ne pensais plus qu’à la soirée que j’allais passer et à mon petit jeu. Je redeviendrai une adulte responsable avec la tête sur les épaules et le sens des affaires demain. Pour l’instant, seul mon plaisir personnel importait, et je ne pensais plus qu’à m’amuser.
DWAYNE_Délicate attention vraiment … Seulement je … Non, rien. Et voila, un grand sourire se dessina sur mon visage lorsque mon très cher flic avala son verre cul sec. Typique de quelqu’un qui veut se débarrasser ce qui se trouve dans le verre en question. En tout cas, j’avais gagné le premier round, puisque Dwayne venait d’avaler le verre que je lui avais fait servir, et inutile de vous cacher le sentiment de satisfaction qui était le mien. February 1, Dwayne 0. Je l’observai reposer son verre lentement sur la table, avant de finalement relever les yeux vers moi. Mais … Vous êtes tout de même consciente que si vous espérez me persuader de ne plus venir jouer les trouble-fête ici à l’avenir, il va falloir beaucoup plus qu’un verre de Whisky pour m’amadouer ?
Un rire m’échappa. Et voila, lui aussi pensait que je ne cherchai qu’à l’amadouer pour qu’il me fiche la paix. Non, j’avais ôté de mon esprit cette idée depuis longtemps. Je savais pertinemment que cela serait trop difficile, ou même impossible. Je m’étais résolue à voir venir les flics trainer ici, surtout depuis mon rendez vous avec Mme Ainsworth que c’était le maire elle-même qui encourageait les flics sur la voie de mon bar. Elle en faisait une affaire personnelle, à ce qu’il m’avait semblé comprendre. Certainement parce qu’elle n’acceptait pas le fait que sa belle-fille travaille pour moi. Encore une qui était mauvaise perdante.
FEBRUARY_Qui vous dit que j’espère que vous ne viendrez plus jouer les troubles fête ici ? La fête en question serait bien moins intéressante si vous ne veniez pas y mettre votre grain de sel. Mes intentions sont autres, et ne vous inquiétez pas, j’ai beucoup de Whishy. Petite pointe d’humour de mon côté, cela devait changer des sarcasmes auxquels il était habitué. Ce n’était pas un signe que je souhaitais faire ami-ami, certainement pas, j’étais capable de plaisanter avec mon pire ennemi, non, c’était juste une preuve que j’étais un peu plus détendue que lorsque qu’il était entré, et que je sentais avoir compris que ce soir, exceptionnellement, il n’étais pas là pour me pourrir la vie.
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Lun 5 Juil - 12:30
Dwayne l’avait déjà un peu remarqué, February se crispait beaucoup plus facilement lorsqu’il faisait irruption dans son bar que lorsqu’ils se retrouvaient confronté l’un à l’autre ailleurs. Quoi de plus logique cela dit, elle souhait défendre son commerce et y mettrait bec et ongles pour qu’on le laisse tranquille s’il le fallait … Ouais, enfin après tout personne ne l’avait non plus obligé à se lancer dans l’illicite, si elle était un peu plus réglo personne n’aurait de raison de s’en prendre à son bar et elle pourrait être tranquille ; Elle cherchait les ennuis, il ne fallait pas non plus qu’elle se plaigne de les trouver ensuite. Dwayne avait vite compris que rien ni personne ne ferait sans doute jamais entendre raison à la jeune femme sur ce sujet là, elle faisait partie de ces personnes qui se croyaient en toutes circonstances au dessus des lois parce que leur ego leur laissait croire qu’ils pouvaient possiblement avoir raison là où la loi même avait tort. C’était selon Dwayne une forme d’égoïsme que de se croire au dessus des lois, et c’en était encore une autre selon lui de faire du profit dans le marché de la drogue. Pour lui donc, les dealers étaient doublement des égoïstes, qui participaient à ruiner la vie d’autrui en ayant en plus le culot de trouver cela jubilatoire. Bref, rien d’étonnant donc au fait qu’elle ne pose sur lui qu’un regard méfiant et ne soit pas en mesure pour le moment de lui servir autre chose que des sarcasmes ou de l’ironie teintée de reproches en tous genres. Dire qu’il avait à une époque partagé son aversion pour les flics … Ouais, c’était le genre de points communs qu’il préférait gommer de son esprit, sans hésitation.
« Vous observez bien. Il faut bien des défauts, et on a plutôt la rancune tenace dans la famille. » Eh bien, quelle surprise ! Si elle ne lui avait pas dit il ne l’aurait sans doute pas deviné tout seul … Bon, trêve de plaisanterie, ce n’était pas comme si la réputation des Bouwmeester était encore à faire. « Voyez-vous ça … » C’était ce qui restait au fond de son verre de bière qui avait servi de point final à sa réponse. Dire qu’il avait prévu de savourer cette bière pour ne pas avoir à en prendre une seconde …
Mais est-ce qu’il regrettait pour autant d’être venu ici plutôt qu’au Trick or Treat ? Pas le moins du monde, il avait beau être beaucoup plus un habitué de l’établissement d’en face, ce soir il savait qu’il n’avait définitivement pas sa place dans un bar où régnait la bonne humeur et la motivation. Même les sarcasmes de February lui paraissaient plus supportables, c’était tout de même dire non ? Bon, l’idée que l’argent qu’il avait mis dans cette bière puisse servir à Dieu sait quoi lui avait bien traversé l’esprit, mais après tout si ce n’était pas le sien ce serait celui de quelqu’un d’autre, alors il pouvait bien faire une trêve avec lui-même et avec sa conscience l’espace d’une soirée, et oublier quelques instants qu’il était un représentant de la loi … Enfin, pas l’oublier, ça c’était impossible, parce que Dwayne faisait ce métier par passion, mais au moins le mettre entre parenthèses pendant une heure ou deux, cela ne pouvait pas faire de mal. Cela dit s’il avait réellement voulu une pause digne de ce nom, ce n’était pas au Station’s Pub qu’il aurait du se pointer, mais dans un bar d’une ville autre que New Heaven … Mais pour cela il aurait du prendre sa voiture, et il n’en avait clairement pas le courage. D’ailleurs, il était venu pour boire un verre, et dès lors qu’il aurait pris sa voiture boire n’aurait pu été possible … Boire et conduire, sans avoir eut la force de choisir, ce n’était assurément pas quelque chose que l’on pourrait reprocher à Dwayne, et pas simplement parce qu’il était policier, son principe à ce sujet allait bien au-delà de la loi. Enfin bref, quoi qu’il en soit n’ayant que sa paire de converses comme moyen de locomotion il n’avait donc eut d’autre choix que celui d’échouer au Station’s Pub, et de devoir faire avec la présence de February qui pour il ne savait quelle raison obscure s’était mise en tête d’engager pour de bon la conversation avec lui … Est-ce que cela cachait pour autant forcément quelque dont il valait mieux se méfier ? Il ne pouvait pas être sûr de la réponse, mais quelle qu’elle soit il n’était pas homme à se laisser embobiner facilement par les battements de cils d’une blonde au physique tout à fait désirable. Non, Dwayne n’était pas stupide à ce point, n’en déplaise à Miss Bouwmeester.
« Je savais bien qu’un jour vous finiriez par admettre adorer l’attention que je vous porte … Mais ce n’est pas la peine de me remercier, c’est avec plaisir que je vous tiens compagnie » Ouais, pour ce qui était du côté sincère elle n’aurait certes pas l’Oscar de la meilleure actrice, mais au moins pendant qu’elle disait cela elle ne disait pas autre chose de moins aimable.
D’ailleurs, si cela n’avait pas été du Whisky il n’aurait pas autant rechigné devant le verre qu’elle venait de lui offrir ; Pour une fois qu’elle lui offrait autre chose que des réflexions sarcastiques voir même acides (qu’il lui rendait toujours plutôt bien soi dit en passant), il n’allait tout de même pas se plaindre. Mais voilà, le Whisky en lui-même était un problème et ça il ne voyait pas trop comment passer à côté … Il ne se voyait tout simplement pas refuser la boisson que venait de lui offrir February. Pas parce qu’il avait peur de la froisser bien sûr, ça on se doutait bien que c’était un peu le cadet de ses soucis étant donné les relations qu’ils entretenaient habituellement, mais plutôt parce qu’il ne voulait pas lui donner l’occasion en lui disant qu’il n’en buvait pas de réfléchir sur le pourquoi ou le comment, ou pire de trouver un moyen de ce ces jours d’en jouer à ses dépends. On n’était jamais trop prudent face à quelqu’un comme miss Bouwmeester. Quoi que finalement, le fait qu’il se débarrasse littéralement de son verre comme s’il s’était agi d’un médicament au goût aussi infect que tenace semblait plutôt satisfaire la demoiselle. Parce que quoi qu’il en soit il l’avait bu malgré ses hésitations ? C’était fort possible, mais au moins maintenant il avait une bonne excuse pour ne pas en accepter un autre de sa part, il avait assez bu pour ce soir … Quoi que, une petite bière encore, ne serait pas de refus mais … Non, redevenons raisonnable. Cette excuse en tout cas était un peu bancale si l’on connaissait un tant soi peu Dwayne, parce qu’en réalité il n’était pas du genre à se trouver assommé par un verre d’alcool fort. Non en réalité, il avait une résistance plutôt bonne à la boisson, mais encore une fois il s’agissait de toute façon d’une question de principe et rien d’autre, alors là n’était de toute façon pas la question.
« Qui vous dit que j’espère que vous ne viendrez plus jouer les trouble-fête ici ? La fête en question serait bien moins intéressante si vous ne veniez pas y mettre votre grain de sel. Mes intentions sont autres, et ne vous inquiétez pas, j’ai beaucoup de Whisky. » Et beaucoup de suite dans les idées également, de toute évidence. Cela dit elle venait d’utiliser le joker alcool et si elle souhaitait développer ses « intentions » elle allait devoir trouver autre chose. « Le Whisky ça marche un temps, mais on s’en lasse bien trop vite. Alors à moins que vous ne trouviez autre chose pour promouvoir vos intentions … »
Pourquoi diable rentrait-il à son tour dans le petit jeu de la jeune femme ? A vrai dire il n’y avait pas vraiment de question à se poser là-dessus, simplement comme le disait si bien l’adage « chassez le naturel et il revient au galop ». Et justement depuis qu’il était à New Heaven Dwayne avait tendance à chasser un peu trop souvent ce qui était naturel chez lui … Parce qu’il y avait certaines de ses habitudes qui lui avaient à plusieurs reprises causé des ennuis, et justement celle de très vite se laisser prendre au jeu – quel qu’il puisse être d’ailleurs – en faisait partie. Est-ce que ce soir, parce que c’était February, qu’elle était une dealeuse – et pas la peine de nier, c’était un secret de polichinelle, et un vrai – et lui un flic il vendait pour autant son âme au diable ? Non. Alors où était le mal ? Nulle part. En fait la jeune femme avait même pour le moment le mérite de le faire penser à autre chose qu’à l’irruption aussi imprévue qu’indésirable de sa mère … Ce qui était un bon point pour elle, comme quoi tout arrivait. February s’apprêtait d’ailleurs à lui répondre lorsqu’une nouvelle fois, le téléphone de Dwayne vibra au fond de sa poche, ne réussissant qu’à le crisper un peu plus, comme en attestaient ses doigts qui s’étaient resserrés autour de son verre vide. Cela faisait combien de fois qu’elle appelait ? Cinq, six fois déjà, il ne savait plus trop, ce qu’il savait en revanche c’était que d’une sa mère était dure de la feuille pour ne pas comprendre qu’il n’avait pas envie de lui parler et encore moins de la voir, et de deux elle devait être vraiment désespérée pour avoir envie de le voir lui … Et Dwayne espérait que ce soit le cas, égoïstement, et rien que l’idée avait pour lui un parfum de justice. Non mais que Dwayne soit du genre rancunier mais … si, enfin, surtout avec elle, il fallait être honnête. Bref, alors que la demoiselle Bouwmeester s’apprêtait à reprendre la parole il la coupa avant qu’elle n’ai eut le temps de prononcer plus d’une syllabe.
« Juste, deux secondes » Aux grands maux les grands remèdes, soit, aussi extirpant son téléphone de la poche de son jean il en avait enlevé la batterie d’un geste un peu excédé (ça allait plus vite que d’éteindre le téléphone correctement), avant de ranger à nouveau le tout dans sa poche une fois certain que maintenant, son téléphone ne risquerait plus de sonner. « Vous disiez, donc ? » L’air de rien et comme s’ils n’avaient pas été interrompus, il avait planté son regard dans le sien, attendant sa réponse.
S’il avait eut un peu de bon sens, où plutôt s’il n’en avait pas fait qu’à sa tête – de cabochard – il se serait sûrement dit qu’éteindre totalement son téléphone était chose risquée, et fortement déconseillée lorsque l’on exerçait son métier. Mais après tout ce soir il avait bien dit qu’il oubliait quelques temps qu’il était flic, alors autant que ça soit jusqu’au bout … Et s’il se faisait taper sur les doigts par le boss, et bien tant pis, pour toutes les heures supplémentaires et les permanences qu’il faisait son boss pouvait bien concevoir qu’il ai besoin d’une pause de temps en temps.
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Jeu 8 Juil - 10:45
Si là il me trouvait tendue et crispée, alors il n’avait encore rien vu. Parce que quand moi j’étais réellement tendue, chose qui n’arrivait pas souvent, tout le monde dans mon entourage paraissait décontracté. Parce que lorsque j’étais tendue, chose étonnante, je devenais également la personne la plus maladroite du monde. Heureusement dans ce cas, me direz vous, que j’étais un personne plutôt insouciante, malgré les changements qui s’étaient opérés dans mon caractère depuis dis ans, et que je ne me crispais pas souvent. Non là, au début quand je l’avais vu entré, j’avais été... Contrariée. Contrariée comme à chaque fois que je voyais un flic trainer dans mon bar. Parce que la plupart du temps c’était pas anodin, et surtout en ce moment avec la Ainsworth qui faisait pression sur la police pour qu’elle vérifie mon bar trois fois plus souvent que les autres. Déjà qu’habituellement ils ne se gênaient pas, alors maintenant... Du coup, j’avais du donner l’ordre au personnel d’être prudent, du moins pendant un moment. Le temps que les choses se tassent, et que Mme la Maire comme les flics se calment. Donc maintenant, on vérifiait les cartes d’identité le soir où on soupçonnait les flics d’être de sorti, et la drogue changeait moins de main et de façon plus prudente. Je tenais pas à finir en prison non plus, je n’étais pas une petite inconsciente. Insouciante, un peu, mais inconsciente, certainement pas. J’étais pas prêt de me laisser avoir comme une débutante, et la police n’obtiendrait jamais rien de plus que quelques mégots pas très net par ci par là et des paroles d’adolescents perturbés. Jamais ils n’auraient quelque chose de suffisant pour me faire plonger, et mon commerce avec. J’avais hérité ma prudence et mon professionnalisme de mon père. Enfin, par professionnalisme, j’entendais mon dévouement à mon business, pas forcément professionnalisme dans le sens habituel du terme. Mais dévouée, à ça oui je l’étais. Il n’y a pas grand-chose que je n’étais pas prête à faire pour le trafic que m’avait légué mon père, et coucher avec des inconnus n’en faisait pas partit. Et je ne suis pas d’accord, cela ne faisait pas de moi une pute. Juste une opportuniste. Quoi qu’il en soit je ne me pensais pas au dessus des lois, je savais bien que ce que je faisais était potentiellement dangereux pour ma personne, et que j’aurais pu avoir une chance de finir en taule si je n’avais pas été aussi maligne. Et si je n’avais pas eu autant de rapports un peu dans toutes les professions. Je défiais les lois pour m’enrichir comme pour mon propre plaisir, la différence est là.
Je ne relevai pas son « Voyez-vous ça … » qui était purement ironique. Je savais un peu comment il fonctionnait, avec moi en tout cas. Mais comme je le lui rendais bien, je ne m’en formalisai pas non plus. Nous avions ça en commun, l’ironie avec les personnes qui nous agacent. C’était déjà un point commun non, un point commun comme un autre. Ça en faisait un. Je suis sûre qu’en cherchant bien, je pouvais en trouver plus d’un. Bon, en tout cas il semblait clair que l’alcool n’en faisait pas partit. Comment aurais-je pu le deviner... Si seulement j’avais pu, j’aurais pu éviter de la mettre dans une situation comme cella là.... Bon, j’ai dit j’aurais pu, faut pas non plus exagérer, c’est pas pour autant que je l’aurais fait. On savait tous très bien que si Bobby ne m’avait pas fréquenté, il n’aurait peut être jamais consommé autant. Donc inciter les gens à boire n’était pas quelques chose qui en soit me dérangeait. Même si cela ne me faisait pas non plus jubiler. Bobby avait choisi de boire, comme Dwayne avait choisi de boire son verre, il ne fallait pas non plus me diaboliser, j’étais pas Satan. J’étais d’avis que ça avait servi de prétexte lorsque les amis de Bobby avaient essayé de le convaincre de me quitter. Personne ne supportait l’influence que j’avais sur lui. Mais ils ne se rendaient pas compte que je ne forçais Bobby à rien, et qu’avec moi il était tout simplement lui, sans se soucier de porter un masque, ou de se cacher derrière les apparences... Ses amis préféraient rejeter la faute sur la diabolique Feb plutôt que d’ouvrir les yeux et de se rendre compte que leurs ami n’était pas si innocent que ça dans toute cette histoire. Et qu’on soit d’accord, battre des cils n’était pas ma façon de séduire. Et puis quoi encore, ça c’était bon pour toutes les Blanches Neige ou Cendrillon de ce monde (même les trafiquantes de drogues connaissent leurs classiques), moi j’avais pas besoin de faire la cruche pour qu’on s’intéresse à moi. Et même si on ne s’intéressait pas à moi, jamais je ne me serais abaissée à papillonner pour attirer quelqu’un dans mon lit. Moi j’y allais plus à coup de verre de Whisky et de provocations éhonté. Mais non jamais au grand jamais je ne m’abaissais à battre des cils comme une vulgaire princesse de Disney. En même temps il faut dire que le prince charmant n’était pas exactement le type d’homme que je recherchais. Sans chercher à faire d’humour.
Quoi qu’il en soit, il avait fini par l’avaler, ce fameux verre que je lui avais fait servir. Non sans rechigner, mais il l’avait bu. Bon, j’avais compris le message, il fallait plus lui proposer à nouveau un alcool fort, du moins pas tant qu’il était encore responsable de ses actes. D’ailleurs je ne comptais pas lui offrir un autre verre tout de suite. Offrir un verre était déjà une bonne actions, mais plus d’un, ça devenait carrément suspect. Et puis pour une fois qu’il était venu dépenser son argent dans mon bar et non en face, je n’allais pas l’en priver, cela n’aurait pas été drôle... C’est bête d’ailleurs qu’il soit si réticent à tout ce qui avait à trait à mon bar, mon trafic et donc moi. Parce qu’il était pas non plus repoussant, et s’il avait eu une morale moins inflexible, je me serais fais un plaisir de l’initier au monde des bas fond de la ville. Bon et bien disons plutôt que j’allais me faire un plaisir de faire fléchir son inflexible morale.
DWAYNE_Le Whisky ça marche un temps, mais on s’en lasse bien trop vite. Alors à moins que vous ne trouviez autre chose pour promouvoir vos intentions … Ah bon ? On se lasse vite du Whisky ? J’avais jamais remarqué personnellement.
Hey non mais attendez, il avait commencé à jouer là ? J’avais même pas réalisé tellement je m’attendais à me faire rembarrer d’entrée. Peut être qu’il n’était pas si barbant que ça comme homme finalement. J’avais peut être bien fait de choisir de m’asseoir à côté de lui, qui sait. Peut être qu’il pouvait se montrer divertissant. J’avais bien besoin d’être divertie ce soir tiens. J’allai répondre à Dwayne, lorsque le téléphone sonna. Le sien de téléphone.
DWAYNE_Juste, deux secondes... Vous disiez, donc ? Je l’avais observe retirer de façon plutôt énervée la batterie de son portable. Ne suffisait-il pas de l’éteindre ? Non parce que je connaissais pas les téléphones de flic, mais le miens il suffisait de l’éteindre que je ne souhaitais pas être dérangée. Tiens, d’ailleurs en parlant de mon téléphone, je l’avais laissé chez moi. Bah, si je ne répondais pas et que c’était d’une importance capitale, tout le monde savait qu’on pouvait me joindre sur le téléphone du Station, quoi de plus logique, puisque j’en était la patronne.
Bon au moins, maintenant je ne risquais plus d’être coupée. Parce que je détestais être coupée quand je parlais, et même si là, je n’avais pas proprement commencé à parler, je trouvais tout de même ça désagréable. C’est pour ça que la plupart du temps, quand j’attendais pas de coup de fils important pour mon Business, mon BlackBerry était éteint quand je sortais le soir. Même si qu’il reste à la maison avec Elliot comme ce soir était plutôt rare. En parlant d’Elliot, en voila un qui étai ennuyeux comme la pluie. Je savais pas si il fréquentait des gens, mais s’il le faisait c’était de façon très discrète parce qu’il passait le plus clair de son temps enfermé dans sa chambre à étudier. Beurk. C’est pas moi qui aurais pu avoir ce genre d’idée...
FEBRUARY_Le Whisky n’était qu’une entrée en matière. Et ça marche à tout les coups, c’est son principal avantage. Tiens, moi j’étais d’ailleurs arrivée à la fin du mien, et puisque je n’étais pas l’inspecteur Dwayne Marshall, je fis signe à mon barman de m’en amener un deuxième, pour moi seulement. J’attendis qu’il arrive, chose qui fut rapide, puisque j’étais la patronne, et qu’on ne me faisait pas attendre, pour boire une gorgée et recommencer à parler. Mais vous avez tort, il n’y a pas mieux pour se détendre et oublier les petits « soucis ». J’avais jeté un regard en coin à l’emplacement de son portable tout en parlant, pour lui montrer de quel genre de soucis je parlais.
Certes, personnellement je ne buvais pas particulièrement pour oublier quoi que ce soit. Je buvais parce que j’aimais l’ivresse provoquée par une importante consommation d’alcool. J’aimais cet état de sentiment de toute puissance que l’on ressentait lorsqu’on laissait l’ivresse nous gagner. Mais comme je n’aimais pas boire seule, ce soir je ne finirai pas complètement saoule. A moins que...
FEBRUARY_Ne vous inquiétez pas, j’ai pleins d’autres « arguments » pour promouvoir mes « intentions ». D’ailleurs en parlant d’intentions, que pensez vous qu’elles soient ? Curiosité ou provocation ? je répondrai sans hésiter provocation. Venant de la part de quelqu’un d’autre, on aurait pu douter, ais venant de la mienne, cela ne pouvait être que de la provocation. Quoi qu’il en soit, et su vous commenciez par m’appelez par mon prénom ? Je ne vous demandes pas de me tutoyer, je trouverai ça extrêmement bizarre aussi, mais comme je viens d’en apprendre plus sur vous en deux minutes qu’en plusieurs mois, vous pourriez commencer par m’appeler February. Je voulais bien entendu parler des son dégout potentiel de l’alcool et du fait qu’il soit du genre à enlever la batterie de son téléphone pour éviter quelqu’un.
Mais en fait, c’était un peu comme des présentations ça ! Oui, parce que la fois où j’avais rencontré Dwayne, il était de service, et on ne peut pas dire que ça c’était bien passé, présentation et tutti quanti, mais qui sait, ce soit peut être cela serait différent ?
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Lun 12 Juil - 12:11
Parce qu’elle avait réussi à le convaincre d’avaler cet infâme Whisky – non, il n’était pas infâme, mais c’était ce qu’il essayait de se dire, déjà qu’il regrettait de l’avoir bu – elle s’imaginait peut-être qu’il lui serait facile de jouer avec lui, plus facile qu’elle ne se l’était imaginé du moins. Et si tel était le cas il n’y avait aucun doute qu’elle déchanterait vite, cela dit qu’il rechigne à boire un verre de Whisky ne voulait pas dire pour autant qu’il ne désirait pas s’amuser un peu lui aussi … A vrai dire, même si en temps normal l’idée même de développer autre chose que de l’antipathie pour February Bouwmeester lui aurait parue aussi stupide qu’irréalisable aux vues des préjugés qu’ils avaient à n’en pas douter l’un sur l’autre, ce soir il avait la sensation de ne pas voir les choses totalement sous le même angle. Enfin, ne nous emballons pas, il considérait toujours la demoiselle comme une dealeuse égoïste (oui parce que pour lui, il n’y avait aucun doute que la première notion allait forcément de paire avec la seconde) qui aidait à pourrir quelque peu la réputation de New Heaven ces dernières années, mais puisqu’il avait décidé ce soir d’oublier provisoirement qu’il était flic, il pouvait bien oublier aussi – ou tout du mois essayer d’oublier – qu’elle était la parfaite représentation à New Heaven de ce qu’il avait toujours détesté ailleurs. Sans dire que la réponse qu’il lui avait donné était une perche qu’il lui tendait, il était certain qu’il s’agissait d’une invitation plus ou moins implicite à continuer son petit jeu un temps si cela l’amusait réellement. Dwayne n’était pas un mauvais bougre, et bien qu’il ne cache pas ses mauvais à priori vis-à-vis de la jeune femme il n’en était pas moins enclin à faire des efforts si elle en faisait à son égard … Après tout ils étaient des adultes, et donc par conséquent ils devaient à priori être capable de se comporter comme tels. D’ailleurs si Dwayne avait réellement voulu être désagréable avec February il l’aurait fait dès le départ, le fait qu’il entre dans son jeu était donc un signe qu’elle n’avait pas de soucis à se faire de ce côté-là, pour ce soir du moins. Oui parce que, une fois la soirée passée il n’y avait aucun doute que les choses redeviendraient comme avant et que Dwayne ne ferait pas plus de cadeau à February qu’avant … C’était bien le système d’une trêve non ? Et puis il ne fallait pas abuser trop longtemps des bonnes choses, sinon elles n’avaient plus aucun intérêt.
« Le whisky n’était qu’une entrée en matière. Et ça marche à tous les coups, c’est son principal avantage. » Ouais, ça avait même marché sur lui pour le coup … Mais on ne l’y reprendrait pas une seconde fois. « Mais vous avez tort, il n’y a pas mieux pour se détendre et oublier les petits « soucis ». » Réponse faite avec un regard ostensible vers le téléphone qu’il avait malmené quelques instants plus tôt … Hum ouais, enfin, il n’y avait qu’elle pour croire que la boisson était une solution en soi. « J’ai jamais aimé la facilité … Et de toute façon je doute qu’un verre de plus me soi d’une quelconque utilité » Ce n’était pas en buvant un verre supplémentaire qu’il se débarrasserait de sa mère en tout cas.
A vrai dire là ou beaucoup voyaient des avantages à l’alcool en général, Dwayne y voyait lui beaucoup plus d’inconvénients que de bons côtés. Traitez-le de rabat-joie si cela vous chante, mais vous ne réussiriez en tous les cas pas à le faire changer d’avis sur cette question. Mais pas la peine de s’attarder cent mille ans là-dessus, il s’agissait d’un principe et il ne fallait pas chercher quelque chose d’un tant soi peu logique dans la décision de Dwayne de faire de l’alcool quelque chose d’aussi exceptionnel que peu consommé en ce qui concernait sa propre personne. D’ailleurs, February elle-même semblait avoir compris qu’elle ne le ferait pas plier une seconde fois puisqu’elle avait commandé un second verre pour elle seule cette fois-ci.
« Ne vous inquiétez pas, j’ai plein d’autres « arguments » pour promouvoir mes « intentions ». D’ailleurs en parlant d’intentions, que pensez-vous qu’elles soient ? » Dwayne était persuadé que le fait d’avoir posé la question intéressait beaucoup plus la jeune femme que la réponse à cette même question. « Je n’en sais trop rien … Ça serait plutôt à vous de me renseigner là-dessus non ? » Alors qu’il la fixait dans les yeux tout en répondant, il était difficile de savoir quel genre de réponse Dwayne s’attendait à entendre.
Oh pas la peine de vous emballer en vous imaginant tout de suite que notre policier se mettait à jouer avec le feu … Quoi que vous n’auriez pas totalement tort à vrai dire. Mais il y avait des limites à toute plaisanterie et de même il y avait pour Dwayne une limite à ne pas dépasser avec les personnes comme February Bouwmeester. Vous vous imaginiez peut-être que la demoiselle était la première du genre que Dwayne rencontrait ? Et bien vous aviez tort. A vrai dire bien qu’on puisse avouer sans mal que February n’était pas comme la plupart des femmes que l’on rencontrait – c’était d’ailleurs bien pour cela qu’elle avait une tendance certaine à savoir fasciner la gente masculine, de façon générale – cela ne voulait pas dire pour autant qu’elle était la seule dans ce cas là. Alors certes soyons un tant soi peu honnête, la miss Bouwmeester était tout sauf déplaisante à regarder, et passé le fait qu’elle avait fait du deal de substances illicites son métier Dwayne aurait pu la trouver tout à fait séduisante. Seulement voilà, son statut de reine des embrouilles et de la magouille illicite étaient devenus pour Dwayne indissociables de la personne de February, comme si dès qu’il la voyait en face de lui le panneau « danger » se mettait à clignoter en rouge au dessus de la tête de la blonde. Cela dit ce soir, le panneau clignotant semblait être momentanément en panne … Enfin, disons que l’air enfumé du bar rendait sa visibilité plus difficile. Bref, tout ça pour dire que si February souhaitait un peu de répit de la part du Lieutenant Marshall c’était ce soir ou jamais. Elle semblait l’avoir bien compris d’ailleurs, puisqu’elle semblait un peu moins sur la défensive qu’elle ne l’était au début de la conversation. C’était sans aucun doute une façade mais c’était déjà un début, chacun semblait y trouver son compte.
« Quoi qu’il en soit, et si vous commenciez par m’appeler par mon prénom ? Je ne vous demande pas de me tutoyer, je trouverai ça extrêmement bizarre aussi, mais comme je viens d’en apprendre plus sur vous en deux minutes qu’en plusieurs mois, vous pourriez commencer par m’appeler February » De toute manière, extrêmement bizarre ou non pour le tutoiement elle aurait attendu longtemps, il ne tutoyait déjà pas sa vieille voisine Gladys Backers, alors February Bouwmeester vous pensez bien. « A vrai dire vous ne vous gênez déjà pas pour m’appeler par mon prénom quand l’envie vous en prend … Alors je suppose que ça ne fait que remettre les choses à égalité » Il faut dire que lors de leur rencontre au cimetière elle ne s’était pas fait prier.
Jusque là toujours accoudé au comptoir, il avait finalement décidé de se tourner un peu plus vers la jeune femme pour finalement lui faire réellement face. Puisqu’elle semblait décidée à s’attarder un peu ici et qu’il ne semblait lui pas décidé à l’en dissuader dans un futur proche, autant éviter d’attraper un torticolis. Le second Whisky de la demoiselle était déjà bien entamé, à se demander combien elle avait l’habitude d’en boire en temps normal … Plus que Dwayne, ça c’était déjà certain. En parlant de Whisky cela dit, il semblerait qu’un verre destiné à Dwayne ai suffit à lui faire croire qu’il n’en fallait pas beaucoup plus pour commencer à cerner le personnage … Elle allait un peu vite en besogne, à moins qu’elle n’espère que cela suffise à délier sa langue pour apprendre quelque chose de plus intéressant. Ouais parce que, « n’aime pas le Whisky » dans le genre information aussi palpitante qu’utile on avait déjà vu mieux.
« Alors dites moi, February » Il avait quelque peu insisté sur le prénom, elle voulait qu’il l’appelle ainsi, et bien voici qui était chose faite désormais. « Puisque de toute évidence vous avez besoin de me servir un verre pour espérer « en apprendre plus » à mon sujet, pourquoi ne pas plutôt directement me poser la question si vous en avez une ? »
Faisant signe au barman, il avait attendu que ce dernier s’approche, l’air tout de suite beaucoup moins décontracté que la première fois qu’il lui avait parlé lorsqu’il lui avait commandé une bière. Et bien voilà, si ce n’était pas de la discrimination sur son métier ça, il avait suffit qu’il apprenne qu’il était flic pour tout de suite le regarder comme si il était porteur d’un virus contagieux. He oh ! J’suis flic, ça veut pas dire que j’ai la lèpre pauvre imbécile ! Tels étaient les mots que Dwayne aurait aimé adresser au barman. Mais au lieu de ça il se contenta plutôt de « Finalement, je vais reprendre une bière » parce que c’est bien connu, on ne sait vite plus quoi faire de ses mains lorsque l’on discute accoudé au comptoir d’un bar et que l’on a plus de verre à la main. Bon, cette fois-ci c’était officiel, posant ses doigts sur le verre que le barman venait de lui amener il enterrait ses principes pour de bon, et ce pour le reste de la soirée. Enfin non, simplement celui de ne pas boire plus d’une bière, il ne fallait pas non plus trop en demander. Il se disait simplement que quitte à passer outre un principe, autant que ce soit pour de bon … Et si cette excuse ne vous semblait pas valable et bien tant pis pour vous, à lui en tout cas elle lui convenait très bien.
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Jeu 22 Juil - 22:49
Oh non je n’imaginais pas parce que j’avais réussit à lui faire avaler un simple verre qu’il allait être plus facile de jouer avec lui. Bien au contraire. Si j’avais eu l’impression que ça allait être facile, je n’aurais même pas essayé, j’aimais les défis moi. Je préférais largement les hommes qui se disaient inaccessibles que ceux qui rampaient à mes pieds. Et de loin. J’aimais surtout le sentiment que me procurait le fait d’avoir réussit à faire céder un homme qui se pensait trop bien pour moi n’avait pas d’égale. C’est bien connu. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, hey c’était pas de moi, vous voyez bien même Corneille était d’accord avec moi. Bon, quoi qu’il en soit Dwayne ne semblait pas non plus complètement indisposé à l’amusement. Ses réponses plutôt évasives me laissaient une certaine liberté d’action. Je savais reconnaitre quelqu’un de braqué de quelqu’un qui avait envie de s’amuser. Et Dwayne ne semblait pas braqué. C’était une nouveauté d’ailleurs. Il semblait avoir décidé… D’une trêve, oui c’est ça, d’une trêve. Et puis je dois bien admette que moi aussi c’était bien la seule fois où nous nous voyons et où je n’étais pas non plus sur la défensive. Il faut dire que j’avais toujours eu tendance à me méfier des flics. C’était un truc de famille. En tout cas je tenais ça de mon père, ça c’est sur. Après, savoir si ça remontais plus loin… Si à New Heaven le paternel n’avait jamais vraiment eu trop de soucis avec les forces de l’ordre, ce n’était pas vraiment le cas en Italie. Mais la police italienne a le chic pour emmerder le monde, c’est bien connu. Par contre lorsqu’il s’agissait d’intervenir dans un règlement de compte et sauver ma mère là ils n’étaient pas très zélés. Oui, j’avais gardé une certaine amertume pour les poulets depuis ce jour là. Bien que je n’ai pas besoin de raison pour les détester hein, non c’est juste histoire de vous montrer par a+b que les flics et moi c’était pas l’amour fou et ça remontait à bien longtemps. Je m’étais d’ailleurs promis de ne jamais ne serait-ce qu’envisager de coucher avec un flic. Mais ce qu’il était bien avec nos propres valeurs, c’était que lorsqu’on l’enfreint, on est le seul à pouvoir s’en vouloir. Et il était rare que je respecte les règles, même les miennes. Bah tout ça ce n’était que des belles paroles, les valeurs, la morale, le règles, et si j’avais envie de profiter de la vie, je n’allais pas m’en empêcher avec des valeurs à la con. Quoi qu’il en soit, ce soir, Dwayne n’était pas un flic à mes yeux. J’étais assez grande pour décider si je voulais jouer avec le feu, quitte à me bruler les ailes.
DWAYNE_J’ai jamais aimé la facilité… Et de toute façon, je doute qu’un verre de plus soi d’un quelconque utilité. Je haussai les épaules. Je disais pas non plus que je buvais parce que c’était utile hein. J’aimais ça, je buvais pas pour oublier personnellement, j’avais rien que je souhaitais oublier. Non, c’était juste une suggestion.
FEBRUARY_C’est comme vous voulez. J’ai encore jamais forcé personne à boire quoi que ce soit. Pas même Bobby, contrairement à ce que certains voudraient bien faire croire. Et ça m’en fera plus pour moi. Boire seule ne m’a jamais dérangé.
Je faisais partie de ces personnes qui voyaient les avantages de la boisson et pas ses inconvénients, mais il faut dire que je ne souffrais que peu de ces derniers. Alors voyons voir… La gueule de bois ? Il y a longtemps que je nous ne nous fréquentions plus. L’habitude, et puis j’avais de toute façon toujours très bien tenu l’alcool. Se réveiller dans le lit d’un inconnu ? Pas un problème non plus, j’avais pas besoin d’être bourrée pour ça. Les trous de mémoire ? Ma foi, je ne buvait pas encore à ce point là. Du moins pas régulièrement. Je ne dis pas que je ne m’étais jamais réveillée avec ce que la plupart des gens appelaient plus communément un trou noir. Et ne pas me rappeler d’un soirée ne me chagrinait pas non plus énormément. Enfin bref, j’étais jeune et en bonne santé, pourquoi se priver des plaisirs de la vie.
DWAYNE_Je n’en sais trop rien… Ca serait plutôt à vous de me renseigner là-dessus non ? Si ça c’était pas une perche tendue pour que je continue mon jeu, alors que je soit pendue. Je ne savais pas non plus moi-même ce que j’allais pouvoir lui répondre. Je n’avais jamais essayé d’attirer un flic dans mon lit. Alors, Cash ou pensées déguisées ?
FEBRUARY_Hum … Voyons … Main passée dans les cheveux, et légère morsure de la lèvre inférieure. Ces mécanisme semblaient se mettre en route automatiquement, oui voila, comme un réflexe. Disons que je le disais juste qu’il serait dommage de ne pas profiter de la trêve, qui dis-je, du cessé le feu que vous semblez avoir instauré entre nous ce soir. Reposant mon verre de Whisky sur le comptoir, je tirai une bouffée de ma cigarette, la deuxième depuis le début de la conversation, sans pour autant le quitter des yeux. Je préciserai volontiers le fond de ma pensée, mais je pense que vous avez très bien compris où je voulais en venir.
Et je tirai à nouveau sur ma clope. Ces trucs là finiraient pas me tuer, de toute façon avec la vie que je menais, je n’espérais même pas atteindre la soixantaine. De toute façon j’en avais pas non plus envie. J’étais ce genre de personne qui ne voulait pas vivre longtemps, une belle vie entourée de petits enfants. Pour moi la beauté se fanait passé la cinquantaine, et ma beauté était quelque chose que je ne voulais absolument pas perdre, à aucun prix. Appelez ça être superficielle si vous le voulez, mais pour moi il était simplement inconcevable que les personnes aux physique ingrat soient heureuses. J’avais besoin de mon physique, parce que sans lui je ne serais pas ce que je suis à présent. Non, la cigarette l’alcool et la drogue me feraient mourir jeune, et c’était exactement ce que je voulais. Tirant une troisième bouffée, je ne l’avais toujours pas quitté des yeux depuis que je m’étais exprimé, et il n’avait pas repris la parole. Si j’étais plongée dans mes pensées, je pouvais aussi donner l’impression de le dévorer des yeux. Qui sait, après tout, je ne pouvais pas honnêtement dire qu’il avait le physique ingrat, et passé le fait que ses cheveux étaient blonds, il était même mon genre de type. Tenter de le faire céder serait une partie de plaisir.
DWAYNE_A vrai dire vous ne vous gênez pas pour m’appeler par mon prénom quand l’envie vous prend, alors je suppose que ça ne fait que remettre les choses à égalité. Un sourire se dessina doucement sur mon visage. Il n’avait pas tort, je n’étais pas du genre à m’encombrer de la politesse et des bonnes manières. Et encore il n’avait rien vu, employer son prénom n’était rien, je connaissais pas mal de personnes qui n’employaient le nom de famille de personne, et qui étaient plus recommandables que moi. Finn par exemple. Bon d’accord, pour le côté recommandable, on a vu mieux, mais au niveau bonnes manières, il s’y connaissait. Et je ne l’avait jamais vu employer quoi que ce soit d’autre qu’un prénom. Alors dites-moi February. Puisque de toute évidence vous avez besoin de me servir un verre pour espérer « en apprendre plus » à mon sujet, pourquoi ne pas plutôt directement poser la question si vous en avez une ?
Sans lui répondre, je ne le quittai pas des yeux, cherchant où il pouvait bien pouvoir vouloir en venir. J’écrasai ma cigarette dans un cendrier disponible sur le comptoir, ma deuxième en cinq minutes donc, pour boire une gorgée de mon verre. Je laissai mon nouvel ami faire signe au barman pour recommander une bière, un sourire ne manqua pas de passer rapidement sur mon visage. Mon employé ne semblait pas vraiment trop savoir comment réagir face à la présence de Dwayne, au fait que je lui ai offert un verre, ce qui ne pouvait pas lui avoir échappé, et au fait que je reste plus longtemps que cinq minutes assise à ses côtés. Il jeta d’ailleurs un regard au flic qui en disait long sur ce qu’il pensait, ce que je pensais également habituellement sur les gens du métier que mon interlocuteur, ce qui lui valu un regard noir de ma part, et un geste de la main pour qu’il déguerpisse. Ce qu’il fit sans demander son reste. J’étais la patronne ici.
FEBRUARY_Et bien, je ne crois pas avoir de question particulière. Même si je vous avoue que cela serait mentir que de dire que je ne me pose pas la moindre question à votre sujet. Posant mon verre vide sur le comptoir, je sortir une nouvelle cigarette de mon paquet, avant de l’allumer. Tiens d’ailleurs je ne savais pas si il fumait ou pas mon interlocuteur. Tendant le paquet, je lui posais donc la question. Cigarette ? Une fois qu’il m’eu donné sa réponse, je rangeait distraitement le paquet dans mon sac, avant de tirer sur ma clope, encore une fois. Tout ça sans le quitter des yeux, comme depuis le début de la conversation. Qu’est ce que je disais ? Ah oui, mes interrogations… Non rien d’important, vous savez, de la curiosité principalement. Je me demandais comment quelqu’un dans votre genre devenait flic, enfin vous allez me dire, j’en ai vu des bizarreries, j’ai même fréquenté un type qui avait presque autant de tatouages que moi, qui sortait de prison et qui était pasteur, alors bon… D’ailleurs oubliez. Je me suis de toute façon toujours demandé ce qu’il pouvait se passer dans la tête d’un homme normalement constitué pour qu’un jour il se dise, tiens et si je devenais flic ? Je laissais un blanc, comme si je réfléchissait. Mais en fait j’évaluais ses réactions. Mais bon, comme je vous dit, les phénomènes étranges, je connais… Allez, à vous de poser une question maintenant. Et ne me dites pas que vous n’en avez pas besoin et que vous lisez en moi comme en un livre ouvert, parce que vous me vexeriez…
Dwayne S. Marshall
« Cause even though you left me here I have nothing left to fear »
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Mar 17 Aoû - 2:33
Il s’agissait peut-être bien d’une trêve en effet, comme quoi même avec quelqu’un comme February Dwayne savait faire preuve d’autre chose que de mauvaise volonté. Quoi qu’avec miss Bouwmeester il y avait fort à parier que c’était le genre de chose qui n’arriverait pas fréquemment alors si elle comptait en profiter un peu elle avait intérêt à le faire maintenant, car dès demain il recommencerait à penser comme un flic, et donc à la considérer comme un problème. Mais pour l’heure il la considérait seulement comme une compagnie pour le moins agréable, beaucoup plus que la compagnie de la mère du jeune homme ça il n’y avait pas de doute … Et pour qu’il préfère passer sa soirée avec February plutôt qu’avec sa propre mère, c’était qu’il avait un réel problème avec cette dernière. Avec un peu de chance sa mère repartirai le lendemain en comprenant que son fils n’avait aucune envie de la voir, et il n’aurait plus à craindre de la croiser au détour d’une rue … Il fallait l’espérer du moins, se cacher une soirée entière au Station Pub passait une fois, mais deux fois ce serait pousser le vice un peu trop loin selon Dwayne.
« C’est comme vous voulez. J’ai encore jamais forcé personne à boire quoi que ce soit. Et ça m’en fera plus pour moi, boire seule ne m’a jamais dérangé. » Encore une chose qui n’était pas pour étonner Dwayne. Tant le fait qu’elle ne soit pas gêné par l’idée de boire seule que le fait qu’elle n’ai jamais forcé personne à la boisson … Non, d’après Dwayne February avait un esprit assez tordu pour préférer regarder les gens se mettre minables eux-mêmes sans qu’elle ai eut à y forcer la main. Chacun ses hobbies dirons-nous.
D’ailleurs Dwayne ne pensait pas un instant que l’intérêt que lui portait February pour le moment résidait dans un désir de sa part de le faire boire. Si il avait commandé une nouvelle bière c’était parce qu’il le voulait bien, et certainement pas parce qu’il s’y était senti obligé par la demoiselle. Et bien qu’elle eut du mal à camoufler le sourire en coin que lui inspirait la nouvelle commande de Dwayne ce dernier attendait lui avec une certaine curiosité de voir quelles étaient les possibles intentions de la fille Bouwmeester à son égard. Maintenant qu’elle avait clairement compris qu’il n’était pas venu dans l’idée de lui pourrir sa soirée elle semblait beaucoup plus encline à s’amuser un peu. Ce qui en fin de compte n’était peut-être pas totalement pour déplaire à Dwayne … Un peu du moins.
« Hum voyons … » Main passée dans les cheveux, et légère morsure de la lèvre inférieure. Ouais, le coup classique quoi … Dommage, de la part de February Dwayne s’attendait à quelque chose d’un peu plus original, mais enfin passons. « Disons que je disais juste qu’il serait dommage de ne pas profiter de la trêve, que dis-je, du cessez le feu que vous semblez avoir instauré entre nous ce soir. » Reprenant sa bière en main, il répondit du même coup à l’intention de February « Dans ce cas, au cessez le feu » tout en tendant son verre vers celui de la jeune femme. Une trêve cela méritait bien de trinquer une fois non ? « Je préciserai volontiers le fond de ma pensée, mais je pense que vous avez très bien compris où je voulais en venir. » Léger mouvement de la tête et regard entendu, le tout en avalant une gorgée de sa bière avant de répondre sur le même ton qu’elle « J’ai toujours eut une imagination assez débordante ... » Et pas seulement en cours d’art plastique ou bien quand il s’agissait de trouver des excuses foireuses à sortir à ses parents, qu’on se le dise.
Avec un verre de bière à la main Dwayne semblait beaucoup moins buté et borné vis-à-vis de la jeune femme, comme quoi la boisson faisait parfois des miracles, même en ce qui concernait notre flic. A moins que ce ne soit son humeur maussade qui n’ai réussi à délier assez sa langue pour qu’il se risque à encourager la curiosité de February … De toute façon elle pouvait bien poser les questions qu’il voulait, Dwayne ne se sentirait pas obligé de répondre pour autant, et dans le pire des cas mentir pour donner le change n’était plus quelque chose d’inconnu pour lui, il avait finit par prendre l’habitude. Le seul problème dans les mensonges c’était de réussir à les garder crédibles et à ne pas les oublier, pour ne pas risquer de se contredire soi-même ensuite ; Mais Dwayne n’étant désormais plus un grand bavard ce n’était pas un risque majeur pour lui.
« Et bien, je ne crois pas avoir de question particulière. Même si je vous avoue que cela serait mentir que de dire que je ne me pose pas la moindre question à votre sujet. » Tout comme il serait mentir de dire que Dwayne ne s’était jamais posé la moindre question au sujet de February … Il avait beau ne pas l’apprécier, cela ne l’empêchait pas de la trouver parfois intriguante. « Cigarette ? » Lui proposa-t-elle en s’en sortant une pour elle. « Non merci, j’ai arrêté. » Et avec beaucoup de mal d’ailleurs, et ce malgré la courte période pendant laquelle il avait fumé. Comme un pompier. « Qu’est-ce que je disais ? Ah oui, mes interrogations … Non rien d’important, vous savez, de la curiosité principalement. Je me demandais comment quelqu’un dans votre genre devenait flic, enfin vous allez me dire, j’en ai vue des bizarreries, j’ai même fréquenté un type qui avait presque autant de tatouages que moi, qui sortait de prison et qui était pasteur, alors bon … D’ailleurs oubliez. Je me suis de toute façon toujours demandé ce qui pouvait se passer dans la tête d’un homme normalement constitué pour qu’un jour il se dise, tiens et si je devenais flic ? » Si même les pasteurs se laissaient pervertir par miss Bouwmeester, où allait le monde ? Mais là n’était pas la question. « Si seulement vous saviez le nombre de fois où on m’a posé cette question … Et le nombre de réponses que je pourrai y donner. Mais j’suis aussi très curieux de savoir ce que vous entendez par « quelqu’un dans votre genre » je dois dire »
De toute évidence elle avait sur lui quelques à priori, comme si son métier seul lui collait une étiquette et le faisait rentrer dans une case. Pourtant, il était certain que si elle le voyait travailler à longueur de journée il ne lui faudrait pas longtemps pour réaliser par elle-même que Dwayne était tout sauf un flic lambda … Sans doute parce qu’il ne s’était pas réveillé comme ça un matin en se disant « Bon, j’veux être flic ». Plus jeune il aurait été le premier à rire si on lui avait dit qu’il intègrerait la police, et s’il appréciait aujourd’hui son métier c’était par l’expérience qu’il en avait eut et certainement pas par une vocation née de rien du tout.
« En tous les cas, je ne me répétais assurément pas quand j’étais gosse que je deviendrai flic plus tard, si c’est ce qui vous intrigue » Portant à nouveau son verre à ses lèvres il lui laisse l’occasion de continuer sa tirade « Mais bon, comme je vous dit, les phénomènes étrangers, je connais … Allez, à vous de poser une question maintenant. Et ne me dites pas que vous n’en avez pas besoin et que vous lisez en moi comme en un livre ouvert, parce que vous me vexeriez … » S’il s’agissait de ne pas la vexer alors dans ce cas. « Attendez voir je réfléchi … » Buvant une dernière gorgée avant de reposer son verre maintenant à moitié bu sur le comptoir, il fait mine de réfléchir quelques instants avant de reprendre « Dites moi un peu, vous qui semblez détester l’idée d’être trop prévisible, pourquoi un tel besoin de cultiver un côté légende de cinéma inaccessible ? »
Bah quoi, la voiture, l’ambiance cultivée dans ce bar, et les airs qu’elle se donnait parfois en balançant une réplique cinglante … Il y avait parfois de quoi se croire dans un vieux polar, dans lequel bien entendu February Bouwmeester ne campait pas le rôle de la pauvre innocente. Quoi que le rôle de la pauvre innocente était rarement le plus intéressant, là-dessus il n’y avait aucun doute possible …
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Mar 17 Aoû - 12:22
Je me demandais toujours ce qui avait poussé Le lieutenant Marshall à pousser la porte de mon bar, et surtout à se montrer beaucoup plus enclin à discuter avec ma personne qu’habituellement. Il restait cynique et moqueur, mais c’était principalement moi qui lançais le ton. Dommage que je ne sois pas au courant du fait qu’il considérait ma compagnie comme agréable ce soir, parce que j’en aurais profité, et il aurait eu le droit à une remarque ça c’est certain. Les hommes sont tellement hypocrites, prêts à tout oublier en une soirée, même si j’ignorais totalement ce qui me valait ce revirement de situation temporaire, je n’étais pas pour autant moins persuadée que tout reviendrai à la normale dès le lendemain, et je comptais bien en profiter sans tarder. J’étais persuadée que je n’aurais pas été une dealeuse, jamais le lieutenant Marshall ne m’aurait haïe. Qui sait, peut être même qu’il m’aurait appréciée. Oui je sais il ne faut pas trop rêver. Je voulais plutôt dire peut être qu’il aurait apprécié ma compagnie plus souvent.
Je désirais savoir à quoi s’attendait Dwayne, oui c’est vrai, nous avions décidé d’employer nos prénoms respectifs, comme pris d’un élan d’amitié. Encline à m’amuser, je l’étais toujours et quelles que soient les circonstances. Enfin non, je dis des bêtises. Il pouvait m’arriver de ne pas être d’humeur à jouer, mais cela restait vraiment très très très rare. Exceptionnel même. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas avec tout le monde, et habituellement je me méfiais de Dwayne. Mais ce soir, quelque chose me disait que je ne risquais rien, et qu’il était réellement sincère lorsqu’il avançait ne pas vouloir se prendre la tête avec son métier. Quelle idée d’être flic aussi. On ne peut pas ne pas se prendre sa tête lorsqu’on exerce cette profession.
« Dans ce cas, au cessez le feu » Il me tendit son verre pour trinquer. J’hésitais quelques dixièmes de secondes, comme un chat pourrait hésiter avant de s’approcher d’un pitbull, avant d’entrechoquer nos verres. Quoi que la comparaison n’est peut être pas la meilleure. L’idée est là, certes, mais je ne crois pas vraiment être un chat si Dwayne jouait le pitbull. L’inverse aurait été plus vraisemblable. « Au cessez le feu... » Si on m’avait dit qu’un jour je trinquerais avec un flic... Autour d’un verre, assis à discuter...
J’étais sure qu’il avait tout à fait compris mes allusions. Lorsque ce genre de phrases sort de la bouche de mon genre de fille, il n’y a pas trente six milles interprétations possibles. J’étais une allumeuse, et la terre entière devait le savoir. Donc oui, j’étais sure qu’il ne s’y était pas trompée. Et sa réponse m’invitait même à poursuivre, comme à préciser le fond de mes pensées. Surtout qu’il avait calqué son ton sur le mien. Ça aurait été un autre type que le Lieutenant Marshall qui m’aurait parlé comme ça, j’aurais sans réfléchir interprété ça comme « moi aussi j’ai envie de jouer, alors continue ». Mais là, j’étais surprise quand même. Et surtout je ne voulais pas faire de conclusions hâtives.
« J’ai toujours eut une imagination assez débordante ... » La voila, la fameuse phrase, la phrase en question. Une imagination débordante, venait de mon flic attitré, comme j’étais censée interpréter ça ? Et bien je choisis finalement de l’interpréter comme je l’aurais fait avec n’importe quel type de ce bar. Mon jeu était apprécié, ou du moins mon interlocuteur était désireux de voir où et jusqu’où j’irai. « Ça tombe vraiment très bien... Double sens ? Bah oui quoi, j’aimais les hommes qui faisaient preuve d’imagination. Il faut dire que j’avais tant fréquenté la gente masculine qu’il n’était pas difficile de me lasser. « Avec moi vous pouvez vous attendre à tous... Mais maintenant que vous avez attisé ma curiosité, il serait dommage de me laisser comme ça. Qu’est ce que votre imagination vous dit, là maintenant ? »
Quoi que, je n’étais pas contre le fait de le laisser imaginer. De le laisser plus ou moins dans le flou, même s’il était totalement certain qu’il avait compris où je voulais en venir. Personne ne pouvait m’être insensible à ce point tout de même ! C’était tout simplement impossible de toute façon. Il n’y qu’une seule façon d’interpréter mes paroles précédentes, et seul un imbécile – ou plutôt un aveugle ! – pouvait totalement me rester insensible. Non en fait je n’avais jamais rencontré quelqu’un qui, même s’il me détestait, n’admette pas que j’avais un charme certain.
Il refusa la cigarette que je lui offrais. J’haussai les épaules, après tout, c’était comme l’alcool, je ne forçai personne à fumer, et certainement pas à ME taxer de clopes, et si j’avais proposé, c’était avant tout par courtoisie. Mais je ne pu m’empêcher de relever sa réponse. « J’ai arrêté. » J’aurais pu le prévoir. Je suis flic, mais j’ai un air sinistre, j’essaye de ne pas boire d’alcool même si je n’y arrive pas tout le temps, et j’ai arrêté de fumer. Et avec tout ça c’était moi qui étais prévisible ? J’aurais mis ma main à couper que Dwayne avait arrêté de fumer. Enfin...
« Si seulement vous saviez le nombre de fois où on m’a posé cette question … Et le nombre de réponses que je pourrai y donner. Mais j’suis aussi très curieux de savoir ce que vous entendez par « quelqu’un dans votre genre » je dois dire » Je crois bien que c’était la plus longue phrase qu’il ne m’ait jamais adressé ça. J’avalai la gorgée que je venais de prendre dans mon verre, avant de lui répondre. « Ça me rassure, je ne suis pas si hors normes que ça, puisque je ne suis pas la seule à m’être posée la question... »Oh que si, hors norme je l’étais. Mais pas pour ça c’est certain. Flic n’était pas un métier que la plupart des gens envisageaient. « Et vous savez, j’ai toute ma soirée devant moi... A moins bien sur que vous n’ayez autre chose de prévu... » Encore une fois mes paroles pouvaient être interprétées de différentes façon. Prévu de me fausser compagnie, ou bien tout simplement prévu autre chose que parler... Je préférais la seconde option, comme cela ne doit pas trop vous étonner. Parler n’était pas mon activité de prédilection. Surtout quand j’avais un homme en face de moi. « Je ne sais pas... Vous n’êtes pas du tout désagréable à regarder, beaucoup moins que la moyenne, vous n’avez pas l’air stupide, vous rechignez à boire, mais vous buvez, tout en luttant contre vous-même, ce qui me laisse penser que ce n’a pas toujours été lé cas, vous fumiez, mais plus maintenant, vous me semblez venir de la métropole mais vous avez choisi New Heaven... Quelque chose me dit que vous n’avez rien d’un bon samaritain, et que vous cachez un certain paquet de cadavres dans vos placards...
Pas bête la guêpe... Je me trompais rarement sur les gens. Et encore moins sur les hommes, que j’avais l’habitude de fréquenter. La gente féminine avait un peu plus de secrets pour moi. Mais ces messieurs... Je commençais à les connaître assez bien avec le temps.
« En tous les cas, je ne me répétais assurément pas quand j’étais gosse que je deviendrai flic plus tard, si c’est ce qui vous intrigue. » Je répondis cette fois ci du tac au tac, sans même réfléchir. J’étais une fille spontanée de toute façon. « Ça me rassure surtout. Mais de toute façon, si vous m’aviez fourni cette réponse, je n’en aurais pas gobé un seul mot. » Oui, Dwayne, comme je l’ai déjà exprimé plus haut, ne m’avait pas l’air d’un flic de vocation. De rêve enfantin. « Attendez voir je réfléchi … Dites moi un peu, vous qui semblez détester l’idée d’être trop prévisible, pourquoi un tel besoin de cultiver un côté légende de cinéma inaccessible ? »
Cette fois ci j’éclatai de rire. Et un rire franc, vraiment amusé et pas cynique. Un flic venait de réussir à me faire rire d’un rire tout à fait sincère. « Légende de cinéma inaccessible » ? Ça me plaisait énormément comme tournure de phrase. Essayant de retrouver mon sérieux, tout comme cherchant comment tourner ma réponse à cette question, je fis tourner mon verre dans mes mains, avant de boire une gorgée et de finalement m’exprimer. J’avais retrouvé mes esprits, et pourtant, ma première phrase fut sur un ton humoristique, et ma voix était toujours amusée.
« Inaccessible ? Je doute que ce soit un mot qui me vaille ! Je me demande comment vous faites pour encore employer ce mot à propos de moi, avec toutes ces rumeurs que vous avez du entendre de la bouche de vieille perruches qui justement, me trouvent “trop facilement accessible“ ! » Pour ne pas dire que j’étais traitée de tous les noms par certains, en passant de fille facile jusqu’à catin par toute ces quarantenaires choquée par mes mœurs décousues. Le fait que je puisse en parler aussi légèrement et aussi facilement pouvait un surprendre plus d’un, mais j’étais surprenante de toute façon. « Quand à légende de cinéma, j’avoue que vous êtes bien la première personne à me poser cette question. Du moins tournée de la sorte. Mais j’adore la formulation. Je vis ma vie comme je l’entends, je ne pense pas qu’il y ai besoin de parler deux heures là-dessus. Mais j’aime ce terme. Qu’est ce que vous pousse à l’employer ?
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Jeu 19 Aoû - 12:39
« Au cessez le feu » Quoi qu’avant de trinquer la jeune femme semblait avoir eut un court moment d’hésitation. Et non, il n’y avait aucune piège là-dedans … Du moins pour cette fois. C’était le fait que ce soit une exception qui rendait la situation intéressante, sans ça elle aurait eut moins de charme c’était sûr et certain.
Dwayne n’était ni dupe ni aveugle en ce qui concernait le petit jeu de February, mais cela dit il trouvait les sous-entendus beaucoup plus divertissants qu’une discussion directe. Et justement c’était de divertissement dont il avait besoin ce soir, s’il s’était seulement agi de trouver une nana qu’il pourrait allumer dans l’optique de ne pas passer la nuit seul, de un ce n’était certainement pas vers February qu’il se serait tourné et de deux là il n’aurait pas eut besoin de se perdre en sous-entendus. Quoi que depuis qu’il était à New Heaven Dwayne se répandait – un peu – moins en conquêtes d’un soir que ce n’avait pu être le cas avant ; L’avantage dans une grande ville comme Chicago ou Miami, c’était que pour retomber sur une inconnue rencontrée dans un bar il fallait vraiment le vouloir, alors qu’ici … Bah, disons qu’on avait rapidement fait le tour de la population.
« Ça tombe vraiment très bien, avec moi vous pouvez vous attendre à tout … Mais maintenant que vous avez attisé ma curiosité, il serait dommage de me laisser comme ça. Qu’est-ce que votre imagination vous dit, là maintenant ? » Il la regardait dans les yeux, d’un regard différent de celui auquel elle avait droit en temps normal. Un certain mélange d’amusement et de malice qui n’avait rien à voir avec la façon dont elle l’horripilait habituellement. « Le genre de trucs qu’il est beaucoup plus intéressant d’imaginer que de dire à voix haute … » Et cette fois-ci ce serait à February de faire fonctionner son imagination quand à ce que pouvait bien vouloir dire Dwayne, avec son air en dessous.
Si Dwayne ne demandait pas une dernière bière après celle-ci ce serait un miracle. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il rechignait beaucoup moins à boire celle-ci que la toute première qu’il avait commandé, avant l’arrivée de la jeune femme. Dire qu’il avait dans l’esprit de boire un verre, lentement, puis de rentrer chez lui en croisant les doigts pour que sa mère ai débarrassé le plancher … Et le voilà toujours planté au comptoir une demi-heure plus tard, à discuter comme si c’était totalement normal avec l’empêcheuse de tourner en rond par excellence. Du moins en ce qui le concernait, elle n’avait vraiment pas choisi la bonne voie dans laquelle faire carrière. Tout comme elle considérait à n’en pas douter la voie de sa carrière à lui tout aussi mauvaise. Etait-ce pour cela qu’elle était curieuse de savoir ce qui avait pu le pousser à devenir flic ? Il en doutait, au fond c’était peut-être simplement de la curiosité … Rajouter un défaut de plus à la liste de toux ceux qu’il attribuait à February n’était pas chose difficile, d’autant plus que la curiosité n’était assurément pas le pire de ses défauts.
« Ça me rassure, je ne suis donc pas si hors normes que ça, puisque je ne suis pas la seule à m’être posée la question … » Et le fait de ne pas être hors-normes la rassurait ? Dwayne en doutait fortement. « Et vous savez, j’ai toute ma soirée devant moi … A moins bien sûr que vous n’ayez autre chose de prévu … » Haussant les épaules, il répond « Pour le moment, je ne me suis pas encore décidé à ce sujet … » Après tout puisqu’elle lui tendait une perche, autant l’attraper … à sa manière. Il allait finalement répondre à sa première question, mais elle le devança en répondant la première, précisant sa pensée précédente, à propos du genre qu’elle lui attribuait simplement du peu qu’elle l’avait fréquenté. « Je ne sais pas … Vous n’êtes pas du tout désagréable à regarder, beaucoup moins que la moyenne, vous n’avez pas l’air stupide, vous rechigniez à boire, mais vous buvez, tout en luttant contre vous-même, ce qui me laisse penser que cela n’a pas toujours été le cas, vous fumiez, mais plus maintenant, vous me semblez venir de la métropole mais vous avez choisi New Heaven … Quelque chose me dit que vous n’avez rien d’un bon samaritain, et que vous cachez un certain paquet de cadavres dans vos placards … » Vous parlez d’une tirade, sur que c’était la première fois qu’elle lui parlait autant en une seule fois sans que les trois quart de ce qu’elle disait ne soient pas reproches et piques acides. « Tellement de conclusions sur aussi peu d’éléments … Vous avez déjà pensé à devenir flic ? » Laissant échapper un léger rire avant de boire une nouvelle gorgée de bière, il reprit ensuite « Mais selon vous donc, un flic est de par son métier forcément laid, stupide, et inflexible devant les plaisirs simples de la vie … Si ça c’est pas du préjugé, qu’on ne m’appelle plus Dwayne » Reposant son verre, il finit enfin « Et vous vous trompez, je n’ai jamais été un grand buveur … Quant à New Heaven, on ne m’a pas vraiment laissé le choix. Et pour ce qui est d’avoir des cadavres sur la conscience, il faudrait être officier de police au fin fond du cercle polaire pour n’en avoir aucun. »
Et il n’y avait rien de faux là-dedans, il ne rechignait pas à boire pour compenser ce qu’il aurait trop bu par le passé, n’avait pas vraiment su apprécier dès le départ le calme à priori insipide de New Heaven, et avait quelques cadavres à son actif, que ce soit au sens propre ou au sens figuré d’ailleurs. A cela il pouvait donc ajouter sans problème que flic n’avait pas toujours été le métier de rêve dans sa tête d’ado intrépide et insouciant.
« Ça me rassure surtout. Mais de toute façon, si vous m’aviez fourni cette réponse, je n’en aurais pas gobé un seul mot. » La seule explication était donc que seuls les imbéciles ne changeaient pas d’avis, et comme Dwayne n’en était pas un, il avait dans ce cas bien fallut qu’il ne sente pas les flics pour pouvoir ensuite en devenir un. Logique.
Sa propre question en revanche semblait amuser beaucoup l’intéressée. Et pourtant, il n’était pas le premier à s’être fait la réflexion, il ne savait plus lequel de ses collègues lui avait fait la remarque un jour, quelques mois à peine après que Dwayne ne se soit installé en ville. Mais assurément Feb’ ne faisait pas la conversation aux flics assez souvent pour avoir pu entendre cette théorie de la bouche du collègue en question.
« Inaccessible ? Je doute que ce soit un mot qui me vaille ! Je me demande comment vous faite pour encore employer ce mot à propos de moi, avec toutes ces rumeurs que vous avez du entendre de la bouche de vieilles perruches qui justement, me trouvent « trop accessibles » ! » Vu comme ça, effectivement, cela prenait un tout autre sens, auquel Dwayne n’avait pas réfléchi. « Ouais … C’est peut-être pas le mot que j’aurai du employer » Et la réputation de February n’était plus à faire, il n’y avait nul besoin de faire celui qui ne comprenait qu’à moitié. « Quant à la légende de cinéma, j’avoue que vous êtes bien la première personne à me poser cette question. Du moins tournée de la sorte. Mais j’adore la formulation. Je vis ma vie comme je l’entends, je ne pense pas qu’il y ai besoin de parler deux heures là-dessus. Mais j’aime ce terme. Qu’est-ce qui vous pousse à l’employer ? » Et bien, si le terme lui plaisait elle aurait au moins gagné ça ce soir. A défaut d’autre chose. « J’en sais trop rien … Une impression, sans doute. Vous me rappelez ces vieux polars en noir et blanc qui passent à la télévision au beau milieu de la nuit. » Le genre de film qui donnaient régulièrement une excuse à Dwayne à propos du fait qu’il était incapable de s’endormir. Le café et la vitamine D dont il se gavait n’y avaient en revanche rien à voir. Bien entendu.
February S. Bouwmeester
« Before the night is through, I wanna do bad things with you. »
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Mar 24 Aoû - 10:00
HJ : Bon allez, ce post c’est mon petit cadeau d’au revoir, je vais m’amuser tu vas voir...
Faire le tour de la population à New Heaven je savais très bien ce que c’était. Je l’avais vécu et je le vivais toujours. Ça devait être ça qui m’obligeait à avoir des relations plus longues, ou même à devenir une amante régulière de certaines personnes comme Preston ou Will, chose que je ne faisais pas vraiment autrefois. Mais les nouvelles têtes pour les coups d’un soir ça devenait de plus en plus difficile. Alors bien sur de temps en temps, un touriste venu de la métropole passait la porte de mon bar, mais c’était malheureusement trop rare. Si j’avais déjà pensé à m’installer dans une métropole ? Oui, je l’avais envisagé. Mais il y avait un certain nombre de choses qui me retenaient ici. Le Station en faisait partit. Mais bien plus que ça. J’avais grandit à New Heaven, dans cette ville ou j’avais ma réputation, et partir pour m’installer ailleurs ne me disait pas vraiment. Non, en fait, je serais incapable de l’admettre, mais je pense bien que j’ai toujours eu peur. Peur de devoir tout recommencer ailleurs. Oui, c’était quelque chose qui ne me tentais pas plus que ça je crois que vous avez compris.
« Le genre de trucs qu’il est beaucoup plus intéressant d’imaginer que de dire à voix haute … » C’est sur, et comme moi aussi j’avais une imagination assez débordante... Bon, au moins c’était officiel, lui aussi jouait avec moi et s’amusait. Certainement pas autant que moi, mais il devait s’amuser. Depuis que nous étions entrés dans « le vif du sujet », mes yeux n’avaient pratiquement pas quitté les siens. Un nouveau sourire se dessina sur mon visage. J’étais sure d’une chose : on était sur la même longueur d’onde, ou du moins des longueurs d’onde voisines.
Si mes yeux à moi étaient allumés d’une lueur amusée, ce n’était pas vraiment exceptionnel. J’aimais donner à tout le monde l’impression que tout m’amusait. Et même lorsque je souffrais, parce qu’il m’arrivait de souffrir énormément, si si, c’est juste que moi j’ai l’intelligence de le cacher, je gardais cette apparence sereine et amusée – amusée du moins, parce qu’il m’arrivait de m’énerver assez facilement – parce que ça donnait facilement le sentiment que j’avais une longueur d’avance sur tout le monde. Finalement je brisai le lien entre nos regard pour faire signe au barman de m’amener à moi aussi un verre. Il me connaissait suffisamment pour savoir que je ne buvais que très difficilement plus de deux verres de whisky d’affilé, j’étais une fille qui aimait le changement, et c’est pourquoi je ne fus pas surprise de voir apparaître en quelques minutes un verre de Mojito. Et ce n’est qu’après avoir descendu la moitié du verre – ce qui je dois bien avouer ne me pris pas plus de temps que ça – que je reportai mon attention sur le blond qui se trouvait à mes côtés. Le temps qu’il lui fallut pour reprendre la parole. Il avait compris que je ne répondrais pas à sa première phrase. De toute façon, il n’y avait rien à répondre non ? C’était bien plus amusant d’imaginer, comme il l’avait dit lui-même. Et mon sourire avait été assez évocateur.
« Pour le moment, je ne me suis pas encore décidé à ce sujet … » Sa réponse ne m’étonnait pas. Ne m’étonnait plus du moins. Plus maintenant que j’étais enfin convaincu du fait qu’il n’était pas ici pour m’empêcher de tourner en rond. Pourquoi il était ici d’ailleurs alors ? Qu’est ce qu’il cherchait en venant ici ? Je pensais que même lui il ne le savait pas. D’ailleurs, je le croyais tout à fais, à propos du fait qu’il n’était pas décidé. A mon avis, il devait résister à l’envie de rentrer chez lui, ou bien même peut être regrettait-il de ne pas être entré dans le bar d’en face ? Je trempai mes lèvres dans mon verre avant de reporter sur lui mon regard, calqué sur le sien. Il voulait de la malice ? Il allait être servit. « Et il y a quelque chose que je pourrai faire pour vous aider à vous décider ? »
Faisant tourner mon verre entre mes doigts, sans que ces derniers ne s’en décrochent, regard pleins de sous entendu et suintant le péché, j’étais dans la séduction. J’avais abandonné la main dans les cheveux et le pincement de lèvre, c’était inutile, mon regard parlait de lui-même. Je savais que cela n’allait rien donner, c’était pratiquement certain, je restais l’ennemi numéro 1 de la ville aux yeux de mon interlocuteur, et ce n’était certainement pas quelques bières et un whisky qui allaient changer ça. Mais bon, je ne pouvais pas prévoir ses réactions et c’était aussi ce qui faisait que je m’amusais comme une folle, après tout, je ne connaissais que très mal Dwayne non ?
« Tellement de conclusions sur aussi peu d’éléments … Vous avez déjà pensé à devenir flic ? » Mon rire rejoint le sien. Un rire de plus de sincère et sincèrement amusé pour la soirée. Mais dites moi, Dwayne était-il un flic hors norme ou alors fallait-il que je passe plus de temps à discuter avec les flics ? « Ça vous étonne si je dis non ? » Même s’il était vrai que j’aimais bien observer le monde, jauger et juger – un peu vite parfois – les gens, comme s’ils étaient sur mon terrain de jeu, flic, non merci. Je crois que c’est même pas l’idée que je m’étende la dessus, vous voyez le tableau... « Mais selon vous donc, un flic est de par son métier forcément laid, stupide, et inflexible devant les plaisirs simples de la vie … Si ça c’est pas du préjugé, qu’on ne m’appelle plus Dwayne » Il repris sans vraiment me laisser le temps de répondre. Mais je dois admettre que là-dessus il avait raison. Mais je n’avais jamais prétendu ne pas avoir de préjugé. Si ? « Et vous vous trompez, je n’ai jamais été un grand buveur … Quant à New Heaven, on ne m’a pas vraiment laissé le choix. Et pour ce qui est d’avoir des cadavres sur la conscience, il faudrait être officier de police au fin fond du cercle polaire pour n’en avoir aucun. » Je souris. « Donc vous admettez que sur ce point là je n’ai pas tort. Chose qui est intéressante. Du moins à mes yeux. Alors Dwayne, quels sont vos cadavres ? »
Je souris avant de porter à mon tour mon verre à mes lèvres. Je savais qu’il ne me répondrait pas. Ma question rhétorique, mais peut être s’y tromperait-il, qui sait. Maintenant qu’il semblait attendre que je poursuive, je répondis à sa première « question » même si cela n’en était pas vraiment une, sans transition, je savais qu’il arriverait à me suivre, tout de même.
« Je n’ai jamais prétendu n’avoir aucun préjugé sur les personnes pratiquant votre profession, comme je suis certaine que vous en êtes bourré à propos des individu pratiquement la mienne, gérante de bar bien entendu j’entend. » Non ce n’était pas ce que j’entendais, et il comprendrait très bien que je parlais plutôt de mon côté plus illégal. Mais je n’allais quand même pas lui faire le plaisir de l’avouer devant lui. Même s’il n’était pas de service. « Quoi qu’il en soit avant vous aucun n’officier ne m’avait jamais vraiment donné tort. Bon bien il y a bien l’exception de ce... Vous voyez de qui je veut parler non ? L’espèce de playboy qui a débarqué le jour de notre dernière conversation. Celle à l’enterrement de Finn. Mais lui ce n’est pas pareil. Lui je n’ai pas encore réussit à le cerner.
C’était faux. Je savais pertinemment ce que j’avais à savoir sur lui. Il dealait, et pour son propre compte. Ça me suffisait. Et je savais aussi très bien que Dwayne verrai très bien de qui je parlais. Il ne m’avait pas semblé le porter dans son cœur ce jour là... C’était peut être un de nos rares points communs. Oui en fait, il y avait quelque chose que j’aimais encore moins que les flics. Les dealeurs qui dealaient sur mon territoire. Et New Heaven et sa région faisaient partit de mon territoire.
Oui il faut dire que je n’avais jamais entendu ce que disaient les flics sur moi. Du moins pas que je me donnais le genre d’une légende de cinéma. Que ma vie faisait tout pour appuyer cette impression.
« Ouais … C’est peut-être pas le mot que j’aurai du employer » Non c’est sur. Mais au moins on était d’accord là-dessus. Il n’avait pas besoin de faire le surpris et il ne l’avait pas fait. Ma réputation était trop grande, du moins sur ce sujet là, pour qu’il joue l’ingénu. « J’en sais trop rien … Une impression, sans doute. Vous me rappelez ces vieux polars en noir et blanc qui passent à la télévision au beau milieu de la nuit. » C’était amusant, parce que je n’avais jamais réfléchis à cette perspective. Ce n’était donc pas intentionnel. Mais il fallait dire que la plupart des femmes à qui je lui faisais certainement penser dans ces vieux polars, et ça devait pas être la gentille héroïne un peu naïve, se ressemblaient toute. Séductrice, sans grande conscience... Ce n’était pas très dur, mais je me sentais plus flattée par la comparaison qu’autre chose. Que vexée en tout cas. Bah quoi, elle était toute canon ces actrices non ? « Si vous le dites. Il faut dire que je regarde très rarement la télévision au beau milieu de la nuit. J’ai des choses bien plus intéressantes à faire. Mais c’est drôle que vous disiez ça, je ne m’étais jamais considérée comme ça...»
Mais maintenant, j’avais bien envie de jouer la dessus. Rah, il n’aurait jamais du dire ça, je n’allais pas pouvoir m’en empêcher à présent. Mes yeux se perdirent dans le vide à présent. Je semblais certainement pensive de l’extérieure, mais j’étais en pleine grande réflexion réellement. Non, pas besoin de réfléchir, j’avais trouvé un moyen de m’amuser, aux dépens ? Pas nécessairement de Dwayne. Il y avait tellement de tension dans l’air que c’était la chose parfaite à faire. J’attendais juste le bon moment. Il y eu comme un sorte de blanc, pas un blanc de deux personnes qui ne savaient pas quoi se dire, plutôt comme si chacun réfléchissait de son côté. Il faut dire que nous ne nous étions pas imaginés discuter ensemble de la sorte, pas plus lui que moi à mon avis. Et ce blanc me sembla propice à ce que je projetais de faire. Je me fichais bien que le bar soit remplit de gens qui me connaissaient. Tout le monde savait bien que lorsque j’avais décidé de m’amuser, je le faisais. Profitant de la distraction de mon interlocuteur, je mis donc mon plan à exécution. Ma main lâcha le verre qu’elle n’avait pas quitté. Elle se posa sur la joue du flic assis à quelques centimètres seulement de moi. Je vais décrire tout ça en détail, mais sachez que la scène ne dura pas plus d’une dizaine de seconde. Il faut dire que j’avais profité de l’effet de surprise. C’est certainement le fait que ce que fis était l’une des choses à laquelle Dwayne s’attendait le moins qui me permis de le faire. Vous allez comprendre. Je me rapprochai de lui, pour poser mes lèvres sur les siennes. Pas vraiment un baiser chaste, vous savez du genre lèvres contre lèvres seulement. Non, ma langue chercha la sienne pendant une poignée de seconde, vous n’imaginez pas à quel point c’est long une poignée de seconde dans ces moments là. Finalement je me reculai, avant d’attraper mon verre, de boire d’une traite ce qu’il restait dedans, et d’éclater de rire. Je ne sais pas si ce que je venais de faire était du au fait que je commençai à être vraiment alcoolisée, quoi que... Je n’avais pas besoin d’avoir bu pour avoir envie de jouer. Mais par contre j’avais besoin d’avoir bu pour rire à ce point tout le temps, être d’aussi bonne humeur. Je n’avais pas prolongé ça longtemps parce que je savais qu’il y avait de fortes chances que je me fasse repousser. Non pas à cause du baiser ne lui-même, il faut dire que j’embrassais plutôt bien, c’est un fait, vous êtes obligés de le reconnaitre si vous avez déjà essayé. Mais après tout, j’étais l’ennemi. Et si j’en croyais l’air surpris qui s’était peint sur son visage alors qu’il se demandait comment il devait réagir, j’avais bien fait. Je risquais de me faire jeter, si Dwayne était aussi prévisible, qui de toute façon, je ne faisais que continuer ce que j’avais commencé non ?
HJ : Je t'avais bien dit que j'allais m'amuser...
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Jeu 2 Sep - 7:01
HJ ; Three Days Grace + ta réponse =
« Et il y a quelque chose que je pourrai faire pour vous aider à vous décider ? » Pour être parfaitement honnête … Non. A priori il n’y avait rien que la jeune femme puisse faire pour faire perdre totalement à Dwayne la notion de différence entre s’amuser et se dé-crédibiliser. Mais inutile de rompre le charme maintenant « Malheureusement je n’en sais pas assez sur vous pour avoir de réponse à cette question … Alors, nous verrons bien. »
Puisqu’elle semblait décidée à ne pas le lâcher du regard, il aurait eut du mal à ne pas en faire de même, d’autant plus que la situation lui était intéressante. Ou non, divertissante plutôt, c’était le mot qui convenait. Elle mettait un peu de piment dans cette soirée qui lui avait à première vue semblé aussi monotone que morose, et rien que pour avoir cette sensation encore un peu il était prêt à faire fi de qui il avait en face de lui … Mais dans la mesure du raisonnable. Parce que Dwayne n’était pas homme à abandonner ses principes pour si peu tout de même, il avait beau aimer les femmes – et les aimer beaucoup – il n’était pas de ceux qui perdaient littéralement le bon sens dès qu’ils croisaient une paire d’yeux de biche ou un sourire en coin. Et puis avec ou sans les principes de Dwayne, tous les deux étaient beaucoup trop différent pour qu’il puisse au final en sortir quelque chose de vraiment bon. Tout ne les opposait peut-être pas mais il y avait un grand nombre de choses cependant qui faisaient que c’était le cas. Et là dedans leurs emplois respectifs avaient une place de premier ordre, aussi il n’y avait rien d’étonnant dans le fait que ce soit un sujet de conversation qui soit revenu au tapis. Il faut dire que pour rien au monde vous ne verriez ces deux là échanger leurs métiers, c’était un peu comme demander à un chat de se mettre à aimer l’eau ; Et là-dessus la conversation n’avait aucunes équivoques.
« Ça vous étonne si je dis non ? » Pas le moins du monde, mais il ne s’agissait pas non plus d’une véritable question, qui attendait une réponse, après tout. Et il y avait gros à parier que ce n’était pas simplement les préjugés dont elle était pétrie vis-à-vis des flics qui l’empêchaient de répondre oui. « Donc vous admettez que sur ce point là je n’ai pas tort. Chose qui est intéressante. Du moins à mes yeux. Alors Dwayne, quels sont vos cadavres ? » Jetant un coup d’œil à son verre pour au final ne pas y tremper ses lèvres, il reposa bien vite ses yeux sur son interlocutrice pour lui répondre « Si j’avais dit que vous aviez tort, vous m’auriez cru ? » C’était là encore une question purement rhétorique, il savait bien que non. « Malheureusement j’ai perdu la clef du placard qui les enferme, alors il faudra vous contenter de ça … »
Cette fois-ci il porta son verre jusqu’à ses lèvres et buvant une gorgée de bière il laissa quelques instants son esprit vagabonder. Il se questionnait tout à coup lui-même de savoir si Jackson Everson était à considérer comme un cadavre dans son placard … Après tout il n’était vis-à-vis de Dwayne ni un secret gênant ni un cadavre trempant dans l’illégalité. Mais d’un autre côté, il pesait sur la conscience du flic ça c’était certain, et il valait mieux ne pas faire mousser cette information tant certains estimaient avec une virulence que ne partageait pas Dwayne que le fils Everson n’avait en fin de compte eut que ce qu’il méritait et rien d’autre. La voix de February, qui elle n’avait pas attendu qu’il mette un point final à ses pensées pour continuer, le sortit de ses pensées et laissa donc en suspend ces interrogations auxquelles il n’y avait de toute façon pas vraiment de réponses.
« Je n’ai jamais prétendu n’avoir aucun préjugé sur les personnes pratiquant votre profession, comme je suis certaine que vous en êtes bourrés à propos des individus pratiquant la mienne, gérante de bar bien entendu j’entends. » Cela dit à en juger par le regard qu’ils avaient échangé à ce moment là, l’un et l’autre savaient ce qu’elle entendait réellement. « Bien sûr. Quoi d’autre. » D’un air entendu mais toujours un peu amusé. Il n’était pas là pour lui faire avouer quoi que ce soit d’inavouable. Du moins pas ce soir. « Quoi qu’il en soit avant vous aucun officier ne m’avait vraiment donné tort. Bon bien il y a bien l’exception de ce … Vous voyez de qui je veux parler non ? L’espèce de playboy qui a débarqué le jour de notre dernière conversation. Celle à l’enterrement de Finn. Mais lui ce n’est pas pareil. Lui je n’ai pas encore réussi à le cerner. » Franchement, il n’était pas venu ici pour entendre parler de cet imbécile de Sebastian Dale. Il avait déjà bien assez à devoir le supporter au commissariat à longueur de journées. Néanmoins le rictus qui apparut sur son visage suffisait à faire comprendre ce que le jeune flic pensait du personnage … Et sa réponse finissait de le confirmer. « Dans ce cas là, j’vous souhaite bien du courage avec lui. » Il aurait pu rajouter « parce que c’est pas un cadeau » mais finalement non.
Bon, on apprenait tous rapidement qu’on était toujours amené à un moment ou à un autre de notre carrière, quelle qu’elle soit, à bosser avec des gens que l’on n’appréciait pas spécialement, mais jusqu’à ce qu’il arrive à New Heaven Dwayne n’avait pas vraiment trop eut à se plaindre de ce côté-là. Il y avait bien eut ce chef de service au tout début où il avait commencé comme officier qui en plus de lui paraitre antipathique à soit lui reprochait souvent d’être trop casse-cou et impulsif … Mais bon, c’était le boss, et un boss c’était toujours un peu antipathique et casse-bonbons sur certains points. Alors que Sebastian Dale c’était sa personnalité en entier qui paraissait antipathique à Dwayne … Il n’y pouvait rien si le lascar lui rappelait tout ce qui avait pu lui faire détester les flics par le passé. Et puis il y avait un truc qui ne lui revenait pas chez ce type, il ne savait pas encore quoi – mais il finirait par trouver – mais cela ne lui inspirait rien de bon en tout cas. Et puisqu’il semblait en être de même pour February, il pouvait au moins se rassurer en se disant que ce n’était pas lui qui en faisait trop. Dwayne ne fut quoi qu’il en soit pas mécontent de changer de sujet, devoir supporter le sourire colgate et la tête à claque de Dale lui suffisait amplement lorsqu’il bossait.
« Si vous le dites. Il faut dire que je regarde très rarement la télévision au beau milieu de la nuit. J’ai des choses bien plus intéressantes à faire. Mais c’est drôle que vous disiez ça, je ne m’étais jamais considérée comme ça … » Bah, au moins elle aurait un truc sur lequel réfléchir lorsqu’il aurait terminé son verre et se mettrai enfin sur le départ. Oui parce que, il ne fallait pas abuser des bonnes choses, et après deux bières et un Whisky il était temps pour lui de se rappeler qu’il était raisonnable. « Le fait que ce soit inconscient me parait d’autant plus intéressant » Il marqua une pause, réfléchissant visiblement, avant de reprendre la parole « Bien que je … »
S’il n’avait pas terminé sa phrase, c’était parce qu’il venait d’être pris au dépourvu, c’était le moins que l’on puisse dire. Etait-ce son court silence qu’elle avait interprété comme une invitation, ou bien s’agissait-il simplement de la réponse qu’elle donnait à leurs sous-entendus communs ? Peu importait, quoi qu’il en soit bien que Dwayne ne l’ai tout d’abord pas vu arriver, il ne pouvait pas non plus dire qu’il ne l’avait pas un peu cherché … Et puis en tous les cas, un baiser – et pas des moindres – venant de miss Bouwmeester n’était pas non plus le pire des supplices. A dire vrai ce n’était pas franchement désagréable, mais ça c’était quelque chose que l’on pouvait deviner bien avant de le tester soi-même, ne serait-ce que parce que la réputation de la jeune femme n’était plus à faire. Mais bon, au final ce qui vous intéresse c’est certainement seulement de savoir si Dwayne l’avait laissé faire ou non … Bah, quand on joue avec le feu il faut savoir en accepter toutes les conséquences. Et lorsqu’elles sont aussi peu désagréables que celle-là, il faudrait être idiot pour se priver. Lorsqu’elle eut détaché ses lèvres des siennes, lui laissant dans la bouche un arrière goût de rhum et de menthe, elle se laissa aller à un nouvel éclat de rire qui laissa Dwayne songeur. Surpris un peu même, parce qu’il ne s’attendait pas non plus à ce que February laisse aussi facilement de côté son encombrant métier … Drôle de façon de ne pas porter les flics dans son cœur, il fallait bien l’avouer.
« Hum j’avoue que là j’ai pas grand-chose à ajouter » déclara-t-il seulement avec une pointe d’amusement dans la voix. Puis, finissant d’une traite ce qui restait de son verre de bière, il le reposa ensuite sur le comptoir avant de remonter son regard vers February. Inutile de préciser qu’ils étaient toujours assez proche l’un de l’autre pour qu’il n’ait eut s’il en avait envie qu’à murmurer ses réponses. Néanmoins ce ne fut pas le cas, et il se contenta seulement de répondre avec ce ton bourré de sous-entendu qu’il utilisait depuis un moment déjà « Mais, j’vous dois un baiser maintenant … J’ai jamais aimé avoir de dettes. »
Est-ce que c’était réellement une invitation ? Non, juste un jeu, encore et toujours. Il y avait des choses que même un jeu amusant ne pouvait pas annuler, et le fait qu’elle était une énorme épine dans son pied de flic en quête de justice était une de ces choses. Néanmoins il ne pourrait plus dire maintenant que February Bouwmeester était aussi inintéressante qu’elle était horripilante, parce qu’encore aurait-il pu se borner à le croire avant, autant il savait maintenant que si leurs occupations respectives n’étaient pas aussi incompatibles – et là il n’était plus question de la gérance d’un bar comme on s’en doute – ils se seraient peut-être bien entendus.
« Peut-être pour un prochain cessez-le-feu, qui sait … » Disant cela il s’était levé. Signe qu’il était sans doute bientôt temps pour cette fois-ci de laisser là leur petit jeu. D'ailleurs il avait également sortit son portefeuille de la poche intérieure de sa veste, et avait déposé sur le comptoir de quoi payer ses propres verres.
Mais y’aurait-il un prochain cessez-le-feu ? C’était là la grande question, mais en étant totalement réaliste … Les chances n’étaient pas très élevées. Il ne fallait pas abuser des bonnes choses sans doute, parce qu’après elles perdaient de leur charme. Néanmoins il marqua un temps d’arrêt, attendant une éventuelle réponse – ou action - de la jeune femme …
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Ven 3 Sep - 3:52
« Malheureusement je n’en sais pas assez sur vous pour avoir de réponse à cette question … Alors, nous verrons bien. » On verra ce qu’on verra oui mon grand... Enfin, il n’en savais pas beaucoup sur moi, mais malheureusement, ça risquais de pas vraiment changer. C’était un cessez le feu tout ce qu’il y a de plus temporaire, et ça croyez moi j’en était tout à fait consciente, et je trouvais ça mieux. Mieux parce que je n’étais pas complètement stupide et inconsciente, et je savais que fricoter avec les flics c’était dangereux. Après pour une soirée, rien, de grave, surtout qu’il avait pas l’air d’avoir envie de me faire chier ce soir. Mais plus, non. Demain tout redeviendrai comme d’habitude, demain je l’éviterai, il essayerai de me coffrer pour une raison X ou Y, et je lui balancerai mes sarcasme dans la figure. Et c’était normal. J’hochai la tête, sans répondre. Il n’y avait encore une fois rien à répondre. Rien du tout. Il n’attendait pas que je lui réponde de toute façon.
Lorsqu’il refusa de me parler de ses « cadavres » je ne fus pas particulièrement surprise. Non je ne l’aurais pas cru s’il m’avait répondu qu’il n’avait rien à se reprocher, et il n’était pas particulièrement original en refusant de m’en parler. En même temps, c’était pas étonnant. Nous ne nous connaissions pas, du moins pas personnellement, et s’il y a quelqu’un a qui on ne confiait pas vraiment de secrets, ou tout ce qui nous passait par la tête, c’était bien moi. Je n’étais l’amie, l’épaule sur laquelle on pleure de pratiquement personne, je n’étais pas aimable, gentille et douce, je n’était pas compatissante et emphatique, non rien de toute ça. on jouait avec moi, on me haïssant, mais on n’était pas mon ami. Non ça c’est certain.
« Dans ce cas là, j’vous souhaite bien du courage avec lui. »Voila qui confirmait ce que j’avais ressentit la première fois que nous avions croisé Sebastian. Décidément flic ou dealeur, personne ne supportait ce type. Enfin lui, ça devait pas être pour les même raisons, il ne savait certainement pas que ce type essayait de me faire de la concurrence, sinon ça ferait un moment qu’il aurait été mis dehors de la police à grand coup de pied au fesse, le play boy. « Mouais, j’ai pas non plus dit que j’aillais vraiment essayer. Il y a certaines personnes que je préfère ne pas fréquenter. » Ouais, et je préférais encore discuter comme je le faisais avec le flic honnête qu’il y avait en face de moi qu’avec cet imbécile au sourire Freedent. « C’est ce qu’il y a de bien quand on est le patron. On est pas obligé de se coltiner des collègues douteux.»
C’est sur que n’étant pas particulièrement diplomate, je ne serais pas capable d’être une subalterne lambda. Même autrefois, j’étais peut être une serveuse, mais j’étais également la famille du patron. Les clients avaient plutôt intérêt à pas m’emmerder. En imaginant que je fasse un métier qui nécessite d’avoir un coéquipier, il aurait fallu pour ça que ce type ou que cette fille soit complètement soumis, et qu’il me laisse n’en faire qu’à ma tête. Oui parce que j’étais quand même pas facile à supporter au quotidien, il faut bien l’avouer. Oui j’avais un sale caractère, c’est sur et certain, et ça faisait même partie des choses que j’admettais totalement. Faut dire que sans en être particulièrement fière, c’était pas non plus comme si j’avais honte. Avoir un sale caractère et s’énerver de façon particulièrement rapide quelque que soit la circonstance c’était une de mes caractéristiques, et oui, j’étais en fait d’un côté assez fière de ne pas être une des ces petites idiote qui se laisse marcher sur les pieds par n’importe qui, n’importe quel type qui promet de leur offrir la lune. Oups, je m’égare.
« Le fait que ce soit inconscient me parait d’autant plus intéressant.Bien que je … » Et donc oui c’est le moment auquel je lui avait donc plus au moins coupé la parole. Mais pour ma part, je ne pensais pas vraiment lui couper la parole, je pensais qu’il n’avait plus rien à dire, mais il avait finalement commencé une nouvelle phrase. Bon cette partie là, je vous l’ai de toute façon déjà expliqué.
Non, ce qui m’étonnais, c’est qu’il m’ai laissé faire. Il ne m’avait pas repoussé, il ne semblait pas être particulièrement en « colère ». Non pas que les personnes que j’avais pu embrasser dans ma vie se soient plainte, j’étais plutôt quelqu’un d’agréable à embrasser, personne n’avait jamais demandé un remboursement. Façon de parler bien entendu. Il resta surpris un moment, songeur même peut être. Qui sait, peut être n’était-il pas aussi prévisible et ennuyeux que je le pensais. Peut être même que j’allais à mon tour être surprise.
« Hum j’avoue que là j’ai pas grand-chose à ajouter » Une pointe d’amusement dans la voix, oui, j’étais plutôt agréablement surprise. Peut être qu’il n’était pas si barbant et inintéressant que ce que j’avais pu penser. « Mais, j’vous dois un baiser maintenant … J’ai jamais aimé avoir de dettes. » Intéressant. Bah s’il avait jamais aimé avoir de dettes alors.... Que pouvais faire contre ça ? Non je ne prenais pas particulièrement son invitation au sérieux. Je savais qu’il bluffait, enfin du moins qu’il s’amusait comme il s’était amusé pendant la soirée. Rien de vraiment sérieux... « Peut-être pour un prochain cessez-le-feu, qui sait … »
Et le voila qui se lève. Oh non, il s’en allait donc déjà ? C’était insupportable comment il était prévisible finalement. A peine on commençait à s’amuser, voila qu’il tirait sa révérence. J’étais déçue pour le coup, je pensais que le type que j’avais en face de moi était un peu plus drôle que ça... Il me jeta un dernier coup d’oeil, comme s’il attendait une réaction de ma part. Et bien quoi, il voulait que je pleure parce qu’il s’en allait, parce qu’il avait rien dans le pantalon ? J’haussai les épaules, le laissant se retourner. Mais a peine il eu fait demi tour que je me décidai à prendre la parole. J’étais le genre de fille qui aimait se faire désirer. Si j’avais attendu qu’il se retourne, ce n’était pas pour rien, j’étais une chieuse, c’est tout. J’élevai la voix, de façon à être sur qu’il m’entende. Je comptais pas le laisser partir si facilement.
« C’est une habitude chez vous ? De vous défiler quand les choses deviennent amusantes ? Ne vous sentez pas obligé de répondre, peut être pour un prochain cessez le feu, qui sait. » J’avais repris ses paroles mot pour mot avec un ton assez proche du sien. Si j’avais prononcé mes premières phrases sur un ton presque moqueur, même s’il restait provocateur. Mais lorsque j’avais repris son expression, j’avais plutôt l’air amusé. « Enfin, ce que je veux dire c’est que... Vous êtes conscient qu’il y a peu de chance qu’il y ai une autre fois comme celle ci. Un autre « cessez le feu » ? Enfin je dis ça, mais c’est pour vous... Puisqu’il parait que vous n’aimez pas avoir de dettes... »
Il s'était bien entendu retourné, ne serait-ce que pour m'écouter. Et j'en avais profité pour accrocher à nouveau mon regard au sien. Amusé, provocateur, je ne saurai comment définir la façon dont je m'exprimai, et mon état d'esprit.
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Sam 4 Sep - 4:16
Avoir un problème avec Sebastian Dale n’était pas le point commun dont on puisse rêver, à vrai dire Dwayne rêverait surtout de n’avoir la connaissance de ce type avec personne, tout simplement en ne le connaissant pas lui-même. Enfin, au moins il n’avait pas à se le coltiner en coéquipier, c’était toujours ça de pris, même si Dwayne appréciait moyennement de changer de coéquipier comme de chemise depuis qu’il était à New Heaven … Mais nous nous égarons, là n’était pas le sujet.
« Mouais, j’ai pas dit non plus que j’allais vraiment essayer. Il y a certaines personnes que je préfère ne pas fréquenter. » Dwayne était un peu intrigué, se demandant bien ce que Dale pouvait avoir de plus – ou de mois – qu’un flic lambda aux yeux de February Bouwmeester. Parce qu’il était clair qu’elle ne le méprisait pas de la même façon qu’elle méprisait tous les autres flics. Cependant il ne releva pas et fit comme si. « C’est ce qu’il y a de bien quand on est le patron. On n’est pas obligé de se coltiner des collègues douteux. »
Pour seule réponse Dwayne se contenta de hausser les épaules. Déjà parce qu’il n’y avait pas franchement quelque chose de particulier à répondre à cela, et puis parce qu’il s’agissait sans aucun doute d’une question de point de vue. Pour Dwayne le travail de flic était un travail d’équipe, et dès que l’on faisait tourner la boutique et qu’on devenait le boss on perdait cette notion d’équipe ; On se retrouvait seul contre tous et se faire mépriser pour se faire respecter était quelque chose de pratiquement obligatoire. Et ce n’était pas quelque chose qui plaisait à Dwayne, d’autant plus que le patron c’était bien entendu celui qui se chargeait de la paperasse et du cirage de pompe des fédéraux … Et ça ce n’était définitivement pas un boulot pour notre jeune homme, qui ne supportait pas l’idée de rester enfermé à longueurs de journée dans un bureau, et qui avait un peu – un peu, c’était un euphémisme - de mal avec les fédéraux. Surtout depuis le fiasco de Miami en fait. Mais Dwayne n’avait pas besoin de donner des ordres pour savoir se faire respecter, c’était sans doute là la différence et la raison principale pour laquelle son boulot lui plaisait ainsi. Cela dit cela ne l’empêchait pas de vouloir monter en grade, comme tout autre flic, simplement à moins de ne plus le pouvoir et d’y être forcé, il n’y avait aucunes chances que Dwayne quitte le terrain de son plein gré.
La conversation avait ensuite été momentanément interrompue, pas la peine de s’arrêter encore des heures sur le pourquoi et le comment, tout le monde avait compris. D’autant plus que ce n’était pas comme si il ne fallait pas s’y attendre, vu la tournure qu’avait pris la conversation depuis que February était venue s’assoir à ses côtés pour boire un verre. Tout ça parce qu’il avait décidé ce soir d’être allergique à la bonne humeur qui s’échappait du Trick or Treat. Cela dit sa mauvaise humeur s’était quelque peu estompée depuis tout à l’heure … Lorsqu’on oubliait son commerce elle n’était pas aussi antipathique, teigneuse, assommante, mal intentionnée … Ouais bon, pas la peine de continuer la liste plus longtemps, mais autant dire que la liste des « qualités » qu’attribuait en général Dwayne au dealer était longue, et elle l’était encore plus avec la personne de February. Mais peut-être s’était-il trompé ; Et si ce n’était pas le cas il l’avait ce soir momentanément oublié. La repousser après lui avoir tendu plusieurs fois la perche, cela aurait été à n’y rien comprendre, Dwayne n’était pas non plus une girouette ; A vrai dire il avait attendu avec une certaine curiosité de voir à quel moment February se jetterait à l’eau. Puisque lui ne l’aurait pas fait, ne serait-ce que pour garder un semblant de sérieux vis-à-vis d’elle par rapport à son métier. Mais puisqu’elle s’était lancée la première il n’avait pas de raison valable de la contredire … Et il ne s’agissait pas simplement de ne pas la vexer, car à vrai dire ça c’était quelque chose dont il ne se souciait pas le moins du monde. Non, mais soyons honnête toute dealeuse – pardon, gérante de bar – qu’elle était elle n’en demeurait pas moins agréable à regarder. Et elle n’embrassait pas mal non plus, mais ça il n’était pas le premier et ne serait sans aucun doute pas le dernier à en faire l’expérience et la constatation.
Quoi qu’il en soit bien que la chose ne lui fut pas désagréable, Dwayne s’était sentit comme un retour de mauvaise conscience après y avoir réfléchi quelques secondes. Elle ne tenait pas à grand-chose, mais assez tout de même pour le faire douter, ou plutôt pour lui faire prendre conscience de la stupidité de ses actes … Jouer avec le feu c’était toujours amusant, mais on finissait par en douter de plus en plus à mesure que l’on risquait de se brûler. Et là ça commençait à brûler sérieusement, fricotter avec une dealeuse notoire, même pour une soirée et même dans un lieu public, c’était le genre de trucs qui pouvait lui retomber dessus par la suite. Voilà pourquoi dans un éclair de lucidité il s’était levé et avait décidé sur un coup de tête d’arrêter là la partie. Seulement comme à chaque fois avec Dwayne lorsqu’il prenait une décision en écoutant sa raison plutôt que ses envies personnelles, il ne suffisait pas de grand-chose pour réussir à le faire plier et changer d’avis. Dwayne était comme ça, il écoutait ce que lui dictait sa propre conscience sans aucun mal, mais dès que sa raison venait y ajouter son grain de sel il était déjà beaucoup plus réticent, sans aucun doute parce qu’il détestait l’idée de devoir laisser ses actes entre les mains de quelqu’un d’autre que lui-même. Un patron qui l’appréciait moyennement parce que n’arrivant pas à le cerner par exemple, comme c’était justement le cas à New Heaven. Bref, preuve que la volonté de Dwayne n’était pas aussi forte que ça, il avait suffit que February ouvre à nouveau la bouche, peut-être intriguée par son court moment d’hésitation avant de lui tourner le dos pour s’en aller, pour qu’il s’arrête à nouveau.
« C’est une habitude chez vous ? De vous défiler quand les choses deviennent amusantes ? Ne vous sentez pas obligé de répondre, peut-être au prochain cessez le feu, qui sait. » La réaction de February n’avait pour le moment eut pour seul de le faire s’arrêter. Mais lui tournant le dos, il ne put empêcher le petit sourire en coin qui s’était dessiné sur son visage. « Enfin, ce que je veux dire c’est que … Vous êtes conscient qu’il y a peu de chance qu’il y ait une autre fois comme celle-ci. Un autre « cessez le feu » ? Enfin je dis ça, mais c’est pour vous … Puisqu’il parait que vous n’aimez pas avoir de dettes … » A mesure qu’elle disait cela il s’était retourné pour lui faire à nouveau face, arrêtant de mâchouiller le cure-dent qu’il venait à peine de mettre dans sa bouche.
C’était un des tics de Dwayne ça, mâchouiller des cure-dent à longueur de journées ; Il en avait toujours une dizaine dans les poches de ses vestes ou blousons. Il tenait ça de l’époque où il avait arrêté de fumer, à l’époque il en prenait un à chaque fois qu’il avait envie d’une clope, histoire de « compenser » … Et puis finalement c’était resté même après qu’il ait définitivement abandonné le tabac. Ou toutes autres substances qui se fumaient, d’ailleurs. Il l’avait regardé sans rien dire une ou deux secondes de plus. Parce qu’il avait envie de la faire poireauter un peu plus que parce qu’il réfléchissait vraiment à une réponse pertinente. Il était trop tard pour se forcer à la pertinence. Puis finalement il reprit la parole, d’une voix assurée, mais qui n’était pas moqueuse comme pouvait l’être celle de February à son égard.
« J’essayais d’être un peu raisonnable, pour une fois. C’est pas un truc pour lequel je sois vraiment doué à ce qu’on m’a dit. » Daniel préférait dire qu’il était un peu chien fou. « T’es comme un chiot tout fou et impossible à canaliser gamin. » Voilà ce que le vieux flic lui disait souvent à l’époque où ils avaient bossé ensemble. Et ça, ce n’était pas vraiment le genre de truc que l’on disait à quelqu’un de raisonnable. « Tant pis, ça sera pour une prochaine fois. »
Disant cela, il avait à parcourut les quelques mètres qui le séparait de la jeune femme et c’était à nouveau planté devant elle, s’accoudant au comptoir, sans pour autant se rassoir de nouveau. Faisant tourner son cure-dent entre son pouce et son index, il la regardait à nouveau dans les yeux, comme pour lui suggérer que maintenant qu’elle l’avait persuadé de rester, cela aurait intérêt à valoir le coup. Il savait ne pas prendre la meilleure des décisions en cédant aussi facilement et en ignorant ce qu’il aurait été sage pour lui de faire – à savoir s’en aller – mais à bien y réfléchir maintenant qu’il mettait les pieds dedans il se rendait compte que cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Puisque comme elle l’avait si bien souligné quoi qu’il advienne les choses redeviendraient demain ce qu’elles étaient hier ; Elle rêverait du jour où leur foutrait la paix à elle et à son trafic, et il sauterait sur toutes les occasions qui se présenteraient à lui pour espérer la mettre derrière les barreaux. Parce que c’était ainsi que devaient se passer les choses, quelque soit son envie de s’amuser ce soir.
« Simplement, je n’ai pas l’intention de boire, enfin, pas ce soir du moins. » Mais cela dit comme boire seule ne l’avait apparemment pas dérangé tout à l’heure, il y avait peu de chances que cela la gène cette fois-ci. « Où en étions nous, donc ? »
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Sam 4 Sep - 7:48
J’avais souris en voyant sa volonté de quitter les lieu flancher. Ne serait-ce que lorsqu’il s’était arrêté. Ne se retournant pas tout de suite. Comme quoi il n’était pas vraiment très déterminé, si ça avait suffit à le faire changer d’avis. J’essayai de deviner quelles expressions affichait son visage. Souriait-il ? Était-il neutre ? Bon, ça avait du le faire sourire quand même, on peut pas non plus dire que j’avais été vraiment agressive. Plus amusée, et à la limite je veux bien l’admettre légèrement moqueuse, mais agressive non. Finalement il s’était retourné, mâchouillant un cure dent - oui je l’avais remarqué, la plupart du temps j’étais assez observatrice, au passage, bizarre de se trimballer avec des cures dents dans ses poches, parce que c’était pas dans mon bar qu’il pouvait en avoir trouvé un - avant d’à nouveau fixer ses yeux sur moi, comme je le faisais également depuis qu’il s’était retourné. Il attendit un instant avant de me répondre. Comme réfléchissant. Mais j’avais assez côtoyé les hommes pour savoir qu’il me faisait attendre, comme j’avais pu le faire attendre avant de finalement prendre la parole losrqu’il avait commencé à s’éloigner. Il était à un deux mètres de là, et il ne bougea pas là où il était pour finalement se décider à prendre la paroles.
« J’essayais d’être un peu raisonnable, pour une fois. C’est pas un truc pour lequel je sois vraiment doué à ce qu’on m’a dit. » Avant aujourd’hui, je l’imaginais assez ennuyeux et sans surprise, mais finalement, à présent je n’avais bizarrement aucun mal à le croire. Mais de toute façon, être raisonnable, c’est ennuyeux, et il n’y avait pour moi aucune fierté à tirer du fait de l’être. « Tant pis, ça sera pour une prochaine fois. » Bon là par contre inutile de préciser que je n’étais pas peu fière de moi. Je savais que je n’avais encore rien gagné, et que finalement vu sa motivation a partir il n’y avais pas beaucoup de mérite à l’avoir fait flanchée, mais tout de même. « Je considère dans ce cas que j’ai fait une bonne action. C’est terriblement ennuyeux d’être raisonnable, vous auriez pu le regretter... »
Finalement je l’observai se rapprocher, pour parcourir en sens inverse le chemin qu’il venait de faire, pour s’accouder au comptoir, de nouveau devant moi, sans pour autant se rasseoir. Il me regarda à nouveau dans les yeux sans que j’arrive forcément à décrypter ses pensées, ni ce qu’il sous entendait dans son regard. De toute façon quelle question, j’en valais tout le temps le coup ! Après, si certains ne savait pas m’apprécier à ma juste valeur, c’est qu’il étaient stupides, et je n’y étais pour rien tout de même. Il avait finalement lâché sur cure dent pour le faire tourner entre ses doigts. Tant mieux, il ne l’aurait pas fait, je le lui aurait enlevé du bec moi même. Pour me parler, ça aurait pas forcément été très poli de le garder quand même non ? Bon moi aussi j’avais quelques tics, même si j’en étais pas bourrée, tout le monde en avait quelque un. Je relevai le menton lorsque je m’énervais, je passais de temps en temps une main dans mes cheveux sans que ce soit avec la volonté de séduire. Enfin Bref.
Je jetai un coup d’oeil à mon barman que je sentais s’être arrêté. Le fixant dans les yeux pendant quelques secondes, je devinai qu’il observait - qu’il nous observait - depuis un moment déjà. Il s’il ne disait rien, je sentais qu’il se battait contre l’envie de me faire la morale et de me faire les gros yeux. Sur qu’il n’étais pas ravi de me voir fricoter avec un flic, mais il était assez professionnel pour ne rien dire, du moins je l’espérais. Quoi qu’il en soit il finit par baisser les yeux le premier et à aller se remettre à travailler. Quoi de plus normal, j’étais la patronne, c’était lui qui me devait du respect et certainement pas l’inverse. C’est moi qui lui versait son salaire lui mettant un toit au dessus de la tête. Et il n’était pas indispensable même s’il était compétant, et surtout il le savait. Je repris vite le contact avec les yeux de mon interlocuteur, une fois cet « excès de zèle » de mon barman calmé. Peut être avait-il envisagé que j’avais regardé le barman dans l’intention de commander à nouveau quelque chose à boire pour lui comme pour moi, ou bien alors me mettais-il juste en garde, quoi qu’il en soit il énonça son intention de ne plus boire d’alcool.
« Simplement, je n’ai pas l’intention de boire, enfin, pas ce soir du moins. » Bien. De toute façon je n’avais pas l’intention de recommander à boire pour moi même tout de suite. Si je restais maître de mes actes et de mes paroles, c’était beaucoup plus drôle que si je me laissais emporter par l’alcool ou pire même que j’oubliais tout demain de cette soirée. Peut être que je reprendrai un verre plus tard, mais pas tout de suite... « Ce n’est pas un problème... » Il devait s’en douter. Vu que moi même je n’avais rien commandé pour le moment, et vu que je lui avais dit de toute façon que boire seule ne me dérangeais pas. « Où en étions nous, donc ? » Je fis semblant d’être vexée, même si j’étais quand même plus dure à vexer que ça, avant de lui répondre. « Vous me vexez pour le coup là ! Comment pouveez vous ne plus vous souvenir de là où en étions ? Je n'ai pas la prétention d'être inoubliable - si d’ailleurs, je l’avais -mais tout de même, je pensais embrasser mieux que ça !
Bon d’accord, c’est vrai que je me pensais plus ou moins, quand même pas inoubliable, mais pas facilement oubliable en tout cas. Et certainement pas moins de cinq minutes après. La plupart des types que j’embrassais et plus si affinité ne m’oublait pas en tout cas. Je dis pas pour autant qu’ils étaient tous fous de moi, non ça c’était surtout Bobby. Je me levai de ma chaise pour être à la même hauteur que lui qui ne s’était toujours pas rassis, même s’il était revenu. Qu’est ce que ça pouvait bien vouloir dire ça d’ailleurs ?
« Laissez moi vous rafraîchir la mémoire. » Je n’aurais peut être pas était aussi directe si j’avais été sobre, mais de toute façon qui s’en souciait ? Lui ? Il allait tout de même pas se plaindre non plus. Je passai ma main derrière sa nuque, avant de l’attirer plus près de moi pour l’embrasser à nouveau. J’espérais un peu plus de réaction que tout à l’heure maintenant que la surprise n’était plus de la partie, mais je n’en serais pour autant froissée si ce n’était pas le cas. Comme je l’ai déjà dis plus haut, je n’étais pas facilement vexable, et ce n’étais pas le fait de laisser quelqu’un de marbre qui risquait de me faire perdre confiance en moi. Avant que quelqu’un me fasse perdre ma confiance en moi de toute façon. Je prolongeais le baiser, tout en me rapprochant de lui. Cette fois ci, ça serait à lui d’y mettre fin, de la façon dont il le souhaitais. J’étais fatiguée de devoir prendre les initiatives, vous imaginez pas comment ça peut être crevant aussi peu de réaction.
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Dim 5 Sep - 1:33
« Je considère dans ce cas que j’ai fait une bonne action. C’est terriblement ennuyeux d’être raisonnable, vous auriez pu le regretter … » A moins que ce soit le fait de ne pas l’être qu’il finirait par regretter demain. Mais tant pis, il n’était plus temps de tergiverser ou de changer d’avis, et d’ailleurs changer d’avis il n’en avait plus franchement envie. Il faut dire que quand on commençait à ne plus être raisonnable, continuer devenait tellement tentant. « Ça seul l’avenir me le dira … Je verrai bien, demain. »
L’histoire ne disait pas en revanche ce qu’il pensait regretter d’ici demain, non ça c’était un peu la surprise, et c’était bien ce qui rendait leur conversation intéressante jusqu’à maintenant. Ne pas pouvoir prévoir à l’avance ce qui allait se passer. Quoi qu’il en soit il ne pouvait pas donner tort à la jeune femme sur le fait qu’effectivement, se montrer raisonnable était à son sens ennuyeux … Décidément, elle avait une façon de penser plus intéressante qu’il ne l’aurait cru. A moins plutôt que ce ne soit lui qui se force à penser de façon trop raisonnable, au point que February ne soit le reflet de ce qu’il pourrait être s’il n’avait pas les poings lié par son boulot. Ouais, c’était peut-être ça, mais Dwayne aimant de toute manière son boulot, il n’y avait donc pas à tergiverser sur ce que cela pouvait bien signifier.
Comme on pouvait effectivement s’y attendre, boire seule « Ce n’est pas un problème … » bien que cela dit la jeune femme s’abstienne pour le moment de commander autre chose pour remplacer le verre vide que le barman venait de récupérer. Le barman d’ailleurs parlons-en, ce n’était pas la première fois qu’il s’arrêtait de bosser pour les fixer tous les deux, comme s’il espérait en les regardant ainsi réussir à capter quelque chose d’inattendu. De deux choses l’une, soit il souffrait d’un problème de strabisme, ce qui expliquerait sa tendance à loucher sur February en permanence, soit il avait un truc contre le fait que la jeune femme se laisse aller à un baiser avec un inconnu. Un inconnu qui soit un flic j’entends bien sûr. Enfin quoi, celui là aussi avait des vues sur la jolie blonde ? Cela ne serait pas pour surprendre Dwayne cela dit, mais si tel était le cas cela ne semblait pas du goût de February elle-même, qui lui lança finalement elle-même un regard qui en disait long sur le fait qu’il ferait mieux d’aller voir ailleurs si l’on avait besoin de lui. L’occasion pour February et Dwayne de reprendre là où ils s’étaient arrêtés … Et histoire de se prouver qu’il avait au moins une bonne raison de ne finalement pas être partit, demander à la jeune femme de lui rafraichir la mémoire était donc un bon moyen de voir quelles étaient les raisons qui auraient pu la pousser à sous entendre qu’il aurait tout intérêt à ne pas s’en aller maintenant.
« Vous me vexez pour le coup là ! Comment pouvez-vous ne plus vous souvenir de là où nous en étions ? Je n’ai pas la prétention d’être inoubliable mais tout de même, je pensais embrasser mieux que ça ! » Elle s’était levée également, l’occasion pour eux de vérifier que malgré le fait qu’elle soit loin d’être petite, February était dépassée par Dwayne d’une bonne tête de plus. Quoi qu’il en soit il en fallait plus que ça pour arrêter la jeune femme, qui de son air aussi songeur que direct – drôle de mélange n’est-ce pas ? – avait aussitôt ajouté « Laissez-moi vous rafraichir la mémoire … »
Et ça pour lui rafraichir la mémoire, elle lui avait rafraichi. Sur que le barman devait avoir envie de creuser lui-même une tombe à Dwayne, mais ce dernier avait franchement autre chose à faire que de s’appesantir sur le ressenti d’un barman qui avait perdu toute sympathique pour lui dès lors qu’il avait été mis au courant du boulot qu’exerçait notre flic. Bah, selon Dwayne mieux valait être un flic qui aime son métier qu’un barman frustré rêvant de se taper sa patronne, mais enfin encore une fois là n’était pour le moment pas le sujet. Sûr que cette fois-ci Dwayne y mettant un peu plus du sien que la première fois, February devait à n’en pas douter trouver la chose plus agréable encore. Parce que maintenant que l’effet de surprise n’était plus là pour lui tenir l’esprit occupé, Dwayne n’avait plus rien pour l’empêcher d’en profiter également et d’y mettre du sien comme il se devait. Parce qu’après tout Dwayne avait beau être flic, il n’était qu’un homme … Un homme ayant du mal à résister aux jolies femmes, particulièrement lorsqu’elles embrassaient comme February. Voilà pourquoi il s’écoula de longues, longues secondes avant que Dwayne ne mette lui-même fin à leur baiser, la jeune femme n’étant de toute évidence soit pas disposée à le faire, soit attendant qu’il s’en charge.
« Ça me revient maintenant oui … » Faisant mine d’être en pleine réflexion, il laissa sa phrase en suspend une petite secondes avant de reprendre « C’est le moment où je vous disais que je n’aimais pas avoir de dettes. » Et maintenant il en avait doublement, si ça ce n’était pas une bonne excuse alors dites moi un peu, qu’est-ce cela pouvait être d’autre. « N’en déplaise à votre barman, d’ailleurs. » Car sans avoir besoin de le regarder à nouveau Dwayne l’avait entraperçu juste avant qui se vengeai en reportant son ressentiment sur sa vaisselle. Y’aurait presque eut de quoi avoir de la peine. Presque seulement, hein.
Proche comme ils étaient maintenant, c’était à peine si leurs lèvres ne se frôlaient pas lorsqu’ils parlaient, aussi ne fallut-il pas longtemps avant que Dwayne ne succombe à l’envie de payer ses dettes, parce que bon il tenait vraiment à être quitte vis-à-vis d’elle. Et ce n’était bien sûr que pour ça et pas parce qu’il avait tout simplement envie de l’embrasser à son tour, hemhem. Laissant sa main glisser le long de la taille de la jeune femme, il n’avait certainement pas attendu cette fois-ci qu’elle prenne les initiatives, parce qu’à vrai dire … Ce n’était pas dans ses habitudes, en temps normal. Quant à la nature du baiser en lui-même, on était loin de la tendance gentille et bisounours, mais là-dessus l’un et l’autre semblaient s’être compris et entendu ; Quitte à jouer le jeu autant que ce soit avec un certain aplomb, sinon c’était aussi inutile qu’ennuyeux et il était clair que Dwayne n’avait pas finalement décidé de rester si c’était pour s’ennuyer.
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Dim 5 Sep - 7:36
« Ça seul l’avenir me le dira … Je verrai bien, demain. » Mis à part l’alcool, la cigarette et notre conception de ce qui est bien et ce qui et mal, notre manière de penser n’était peut être pas si différente que ça. Lorsqu’on passe ses soirée dans les clubs ou a fricoter avec des inconnu ou dans mon cas les deux, c’est souvent ce qu’on se dit. Qu’on aura le lendemain pour réfléchir à nos actes et à les regretter. Puis il arrive ensuite le moment où on ne regrette plus rien du tout... Ou cette vie nocturne est de toute façon devenu une partie trop intégrante de notre être pour que cela puisse changer. C’est généralement le moment où l’on commence vraiment à s’amuser. Lorsqu’on ne regrette plus rien une fois le lendemain venu. Vous croyez quoi, qu’on devient February Bouwmeester du jour au lendemain ? Même moi j’avais déjà regretté mes actes, au petit matin, j’avais culpabilisé, comme tout le monde. Mais c’était il y a bien longtemps, et j’avais déjà du mal à m’en souvenir. Du temps avait passé sous les ponts depuis. « Qu’est ce que vous partez défaitiste, qui vous dit qu’il y aura quelque chose à regretter, demain matin ? »
J’attendais pas de réponse, c’était plus de la provoc qu’autre chose. Je savais très bien que si j’arrivais à mes fins, il ne se sentirais pas forcément très fier de m’avoir cédé. Il ne s’en vanterai pas en tout cas à mon avis. Et ça peut vous paraître bizarre, mais moins non plus. Non, je n’irai pas crier sur tous les toits que j’avais plus que fricoté avec un flic, si c’est ce qui arrivait. De ce côté là Dwayne n’avais pas de soucis à se faire. Quoi qu’à mon avis si on me voyait quitter le bar avec un flic, ça allait y aller niveau ragots ! Et sans que j’y sois pour quelque chose. C’était tout de même pas ma faute si les gens aimaient raconter ma vie dans les moindre détails à tous leur amis...
J’avais jamais envisagé le fait que mon barman aie des vues sur moi. En tout cas jamais ça m’avait traversé l’esprit de pousser la relation plus loin que patron-employé. Déjà ce n’était pas particulièrement mon type. Il n’était pas répugnant, pas de gros ventre de bière ou de trucs comme ça qu’on pouvait imaginer, comme dans les clichés sur les barmen de bar louches. Non il était plus grand encore que ne l’étais Dwayne, assez baraqué, mais pas vraiment aussi jeune que la plupart de ms amants. Allez, sans tricher (je me souvenais plus de toute façon l’âge qu’il m’avait dit avoir quand je l’avais embaucher) je l’estimai à 45, 46 ans. Un poil plus vieux que Finn certainement, et déjà Finn c’était pas la normalité. La plupart de mes amants approchaient plutôt l’âge de Will. Un poil plus vieux que Dwayne. Mais j’étais quand même une fille qui aimait la diversité, ne l’oublions pas. Et puis pour en revenir à notre barman, de toute façon j’aimais pas coucher avec mes employés. Après ils avaient un peu trop tendance à oublier qui était la patronne, et ça serait dommage de devoir le licencier, surtout que les clients l’appréciaient, et que même moi je n’avais pas grand chose à lui reprocher. Donc après tout s’il voulait fantasmer sur moi, grand bien lui fasse, tant qu’il me laissait vivre ma vie. Mais je m’étais pas privée donc pour le renvoyer à son travail lorsqu’il nous avait regardé d’un œil mauvais.
Je comptais pas particulièrement fricoter avec qui que ce soit en venant au Station ce soir - même si à regarder la robe bustier dorée que je portais on pouvait en douter - j’avais surtout besoin de ma changer les idées, de m’éloigner de chez moi, et de faire quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Et bien il faut dire que je n’étais pas déçue. Faut dire que quand il y mettait du sien, le lieutenant Marshall n’était pas mal dans son genre. Quoi, je pouvais pas nier que malgré le fait qu’il soit flic, et ce n’est pas la peine que je m’étende sur à quel point c’était dommage, il n’était pas déplaisant à regarder, assez intéressant à la discussion, enfin surtout aux provocations, et surtout je ne pouvais pas nier que dans son genre il embrassait plutôt bien. Je n’étais pas de mauvaise foi à ce sujet là, mais surtout j’étais une très bonne critique. Faut dire que j’avais de quoi comparer, et j’avais une expérience avec les hommes que peu de femmes sur cette planète avaient. C’était une jolie façon de dire que je collectionnais les aventures d’un soir ça non ? Donc après avoir mis beaucoup plus... d’entrain à la besogne, Dwayne finit par mettre fin à notre baiser, reculant légèrement la tête, mais trop peu pour que je ne sente pas son souffle lorsqu’il parlait. Juste assez pour que nos lèvres soient à la limite de s’effleurer. Ça tombe bien, de toute façon ma main n’avait pas quitté son cou, je n’étais pas disposée à le lâcher.
« Ça me revient maintenant oui … C’est le moment où je vous disais que je n’aimais pas avoir de dettes. » Et bien avoir le petit supplément que je venais de lui offrir, la dette en question avait doublé d’ailleurs. Je ne lui fit pas remarquer, mais je n’en pensais pas moins. « N’en déplaise à votre barman, d’ailleurs. » Lorsqu’il prononça ces mots, je tournai légèrement la tête, le temps d’apercevoir le barman en question détourner rapidement son regard pour se concentrer sur sa vaisselle, avant de revenir rapidement à son mon interlocuteur. Il avait donc lui aussi remarqué. « Les subalternes de nos jours... C’est plus ce que c’était... Mais de toute façon pour ce que j’en ai à faire de son avis à celui là... »
Finalement, me laissant à peine le temps de finir ma phrase ce fut lui qui me coupa la parole de la manière la plus agréable qu’il soit. Peut être que tout compte fait tout flic qu’il soit il n’était pas si insensible ça à mes charmes. Enfin, de toute façon je n’avais jamais rencontré quelqu’un qui me soit totalement insensible. Même mes détracteurs avouait sans difficulté que je n’étais pas désagréable à regarder. Tout le monde avait des atouts naturels. Il faut croire que moi c’était celui là. Ma main n’avait donc pas eu besoin de se décrocher du coup du jeune homme entre temps. Je sentis sa main glisser sur ma taille, et inutile de dire que je ne ressentis pas le besoin ni l’envie de l’en empêcher. Après quelque seconde encore, je reculai mon visage, ne ressentant toujours pas le besoin de le lâcher, j’énonçai donc mes intentions.
« J’envisage de quitter le bar pour un endroit plus tranquille, justement pour m'éloigner de tous ces voyeurs, intéressé ? » Je me décollai finalement de lui pour rattraper et passer sur mes épaules ma veste en cuir dont je m’étais débarrassée en entrant dans le bar, avant de revenir vers lui, plantant mes yeux dans les siens, un regard qui en disait long sur tout ce que sous entendait ma proposition, attendant sa réponse. Mais à ce stade là, je ne m’attendais de toute façon pas à un refus. Cela serait bête arrivé à ce stade là. De toute façon nous n’avions rien à perdre.
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Lun 6 Sep - 3:12
« Qu’est-ce que vous partez défaitiste, qui vous dit qu’il y aura quelque chose à regretter, demain matin ? » Pour le moment rien, et à dire vrai en général il n’était pas celui des deux qui avait quelque chose à regretter le matin venu. Mais là il ne s’agissait pas d’une inconnue ramassée dans un bar, là il jouait avec le feu …
Cela dit un haussement d’épaules constitua sa seule et unique réponse à la phrase de la jeune femme. Qu’est-ce qu’il avait à y perdre ? Ce n’était pas non plus comme s’il lui promettait la lune, comme si il avait prévu de s’allier avec elle ou de basculer du « mauvais côté de la force » simplement parce qu’il avait un peu envie de s’amuser. Certes il ne se venterait pas d’avoir lui aussi céder à la jeune femme mais il avait toutes les raisons de penser qu’elle n’en mènerait pas large non plus, parce que s’il y avait bien un truc qu’il avait compris chez elle depuis le temps, c’était qu’elle ne tapait jamais dans le flic. Et si tel était le cas c’était bien qu’il y avait une raison. Donc, finalement, l’un et l’autre faisaient une exception ce soir, et c’était peut-être le fait que ce soit exceptionnel qui était vraiment la chose intéressante de la situation, sans quoi cela aurait été moins divertissant. Et à en juger par leur attitude à tous les deux, l’un et l’autre semblaient se satisfaire pour le moment de ce divertissement. Non en fait, le seul qui pour le moment y aurait trouvé quelque chose à redire se contenter de ruminer dans son coin en fixant le verre sale qu’il avait à la main comme si il était le responsable de sa mauvaise humeur. En théorie il n’était pas vraiment gênant, ce type, mais cela dit on avait coutume de dire que les mauvaises ondes se ressentait et il allait de soit que niveau mauvaises ondes le barman semblait en répandre en pagaille. Mais enfin quoi, si il avait eut pour espoir de se taper sa patronne plutôt que de servir du Whisky en faisant la vaisselle il aurait du lui proposer un verre – parce qu’il semblait peu probable que February ne refuse un verre d’alcool si on lui en offrait un gentiment - plutôt que son CV, il était un peu stupide lui aussi. D’ailleurs à en juger par la réflexion de la jeune femme à ce sujet, son attitude chien de garde anti-flic n’était pas pour lui plaire, ce soir du moins. Parce que d’habitude cela lui était certainement fort utile.
« Les subalternes de nos jours … Mais de toute façon pour ce que j’en ai à faire de son avis à celui là … » Si elle s’en foutait royalement, alors voilà le problème réglé. Quoi qu’à y réfléchir Dwayne n’avait aucunement besoin de savoir si February se souciait de son employé ou pas pour n’en avoir lui-même rien à cirer. Sujet clos donc, et discussion momentanément close également puisque les lèvres du jeune homme étaient à nouveau allées rencontrer celles de la demoiselle.
Nouveau baiser échangé, en guise de preuve irréfutable du fait que pour une fois au moins, ces deux là étaient sur la même longueur d’onde. Sûr que ce n’était pas quelque chose que Dwayne aurait imaginé possible un jour, mais à vrai dire il ne s’était pas non plus imaginer un jour se retrouver en pareille situation avec celle qu’il passait d’ordinaire son temps à pourrir. Son boulot de flic le poussait à vouloir lui pourrir la vie et surtout nuire à son activité, parce que c’était ce qui me gênait le plus chez elle bien entendu, mais ce soir tout cela semblait être passé en arrière-plan. Mais bon, il avait dit qu’il oubliait qu’il était flic ce soir, alors autant faire les choses dans les règles de l’art … Ouais, quitte à faire quelque chose qui n’était pas ordinaire autant le faire bien, c’était la moindre des choses. Mais bon échanger des baisers bourrés de sous-entendus ça allait bien cinq minutes, sauf que ça devenait vite répétitif, en particulier dans un endroit comme le station où se pressaient habituellement pauvres alcooliques, camés ou désespérés de la vie, en plus d’un barman un peu lourd (et qui en plus semblait réellement persuadé qu’être flic était une maladie dangereuse et contagieuse).
« J’envisage de quitter le bar pour un endroit plus tranquille, justement pour m’éloigner de tous ces voyeurs, intéressé ? » Commencer à se trouver à l’étroit – de façon métaphorique bien sûr – au beau milieu de ce bar était donc quelque chose qu’ils avaient également en commun. Et en guise d’excuse pour quitter l’endroit il est vrai que celle que la jeune femme avait utilisé faisait totalement l’affaire. « Possible … » Répondit-il d’abord d’un air songeur en la regardant remettre son blouson. « J’habite tout prêt, de l’autre côté de la gare en fait. Intéressée ? » Employant le même ton que celui dont elle avait usé en faisant sa propre proposition, il répondit également par le même regard entendu qu’elle lui avait adressé, lui signifiant ainsi qu’il avait très bien compris où elle voulait en venir. Et qu’il voulait en venir à la même chose, justement.
Est-ce qu’il faisait une bêtise ? Bah, il avait passé l’âge pour que passer la nuit avec une femme soit une bêtise, quelque soit l’identité de la demoiselle d’ailleurs. Dans le pire des cas il trouverait l’idée un peu moins bonne demain matin, mais il n’y avait pas non plus mort d’homme, et surtout … Nous n’étions pas encore à demain matin.
February ayant finalement pris le chemin de la sortie, le jeune homme lui avait emboité le pas et tous deux s’étaient bientôt retrouvés hors du Station Pub. L’air déjà se faisait moins étouffant pour Dwayne, mais ça c’était surtout parce qu’il était moins habitué maintenant à respirer durant toute une soirée les relents de tabacs et on ne sait quoi d’autre encore. A sa décharge, il était interdit de fumer à l’intérieur du Trick or Treat, et de ce fait depuis qu’il avait lui-même arrêté il n’avait plus à supporter la fumée des autres de façon habituelle. Quoi qu’il en soit, si l’air était plus agréable il était aussi plus frais, plus que lorsqu’il avait fait le chemin de chez lui jusqu’au bar en tout cas, aussi remontait-il d’un geste machinal la fermeture éclair de sa veste de survêtement, qui lui servait de blouson. Dirigeant à nouveau son regard vers February, il attendait de voir si elle prévoyait de repartir à pieds ou en voiture. Tout en sachant que lui-même était venu sans son véhicule et que si elle ne souhaitait pas marcher elle devrait alors prendre la sienne … Qui justement était garée le long du trottoir. Ce n’était pas la seule qui le soit, mais c’était de toute la plus reconnaissable, il n’y avait là-dessus aucun doute possible. Quoi qu’il en soit, si elle tenait vraiment à retrouver sa voiture demain, mieux valait sans doute pour elle qu’elle la laisse ici, car Apple Street n’était pas le quartier le plus sûr qui soit pour garer ce genre de joujoux. Ah, Apple Street, quel charmant quartier.
February S. Bouwmeester
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Lun 6 Sep - 6:03
Et oui moi aussi je commençais à me sentir un peu trop à « l’étroit » au Station, il faut dire que sans exagérer on pouvait dire qu’un bon nombre de regards étaient tournés vers nous. De façon discrète bien entendu, mais je connaissais assez les habitués du Station pour m’en rendre compte. De toute façon la plupart étaient seuls ou plusieurs mais sans de... compagne ou compagnon, pour la soirée. Des groupes d’amis, des ivrognes, de jeunes célibataires venus se détendre. Et ce genre de personne aimait les ragots. Je faisait partit des rares « extra-terrestres » de cette planète qui n’en avait strictement rien à foutre de la vie des autres. Si avouez, tout le monde est un peu voyeur... Moi... J’étais certainement trop égocentrique de toute façon pour que la vie de qui que ce soit ne m’intéresse vraiment. Alors des gens que je connaissais à peine... Enfin donc l’idée de quitter le Station pour un endroit ou nous serions plus tranquille, histoire de voir ce qu’il avait vraiment dans le pantalon - métaphoriquement parlant bien entendu j’entends.... - ce pas si gentil flic que ça.
« Possible … » Tout en ajustant ma veste sur mes épaules, je l’observai. Il allait accepter je le sentais de toute façon. « J’habite tout prêt, de l’autre côté de la gare en fait. Intéressée ? » Intéressée ? Oui je l’étais, et plutôt deux fois qu’une. Elliot devait certainement être au 766 Ministry Lane, ma villa pour ceux qui n’auraient pas compris, et j’avais pas particulièrement envie de croiser sa tête de chien battu. Pas alors que je m’amusais tant que ça. Et il y avait aussi un deuxième avantage : Dwayne habitait plus près du Station que moi, nous y serions plus vite. L’autre côté de la gare, Apple Street, quartier que j’avais l’habitude de fréquenter, mais jamais plus qu’une nuit. Ouais... Apple Street collait assez bien au personnage de Dwayne en fait, je ne vois pas où je l’aurais imaginé sinon là bas. « Ca se pourrait... » Oui c’était certain même, mais autant que son « possible » auquel j’avais eu le droit tout à l’heure. Mon sourire amusé précisait clairement que j’acceptais. Je jetai un oeil au barman avant de lui lancer. « J’y vais. Je te laisse la boutique, t’auras qu’à utiliser ton double des clefs pour fermer. » Parce que oui, pour avoir plus de liberté, je lui avais fait un double des clef. Pas de la réserve, endroit où je ne rangeais pas forcément que de l’alcool, petite porte derrière le bar, mais de quoi ouvrir et fermer le Station.
Sur que maintenant il devait enrager encore plus derrière sa vaisselle. Mais j’étais une grande fille et j’avais le droit de décider avec qui je quittais mon bar. Sans attendre sa réponse, et sans le regarder une dernière fois, c’est à Dwayne que je jetai un coup d’oeil, avant de me diriger vers la sortie. Ouais... Il faisait plus froid dehors que dedans, et plus froid que quand j’avais débarqué. Même si finalement c’était pas non plus il y a des heures. Ouais, bein je me sentais pas vraiment de faire le trajet à pied, même si ça devait pas prendre plus de dix minutes. Faut dire que même si j’avais une veste, mes jambes et cuisses étaient largement découvertes, de quoi pas vraiment avoir chaud. Puis sur mes talons aiguilles, j’avais pas forcément envie de marcher. Je vis que Dwayne jetai un coup d’oeil à ma voiture, et je compris qu’il trouvait pas forcément que c’était une idée de génie de la prendre... Quoi ? Ma voiture qui risque quelque chose à Apple Street ? Et puis quoi encore, elle était familière du quartier la Chevrolet, les gens savaient qui j’étais, particulièrement les jeunes petits « caïd » de là bas. S’ils voulaient pas être refoulés à l’entrée du Station et surtout s’il voulait que je leur vende leur dose, ils avaient intérêt à ce que rien n’arrive à ma voiture. Non, elle y passait de temps en temps, et les gens là bas avaient trop besoin de moi et de mon trafic pour se risquer à la toucher. Puis c’est pas comme si on était à New York. Ici tout le monde me connaissais, et connaissais la Malibu. Je lançai les clef à Dwayne, puisque j’avais aucune idée de comment on allait chez lui.
« Vous en faites pas pour la voiture. Personne touchera à MA voiture à Apple Street, ça je vous le garantit. » Oui j’en était plutôt certaine, mais en même temps j’avais de quoi. Jamais j’aurais pris le risque si j’avais pas été sûre, j’aimais bien trop la malibu pour ça. Cette voiture c’était la prunelle de mes yeux. Faut dire qu’elle avait du chien quand même.
C’était drôle. Il était flic et il allait prendre le volant alors que j’étais pas persuadée que son taux d’alcoolémie était vraiment bon, mais de toute façon, ça ne pouvait être que mieux que moi. Non pas que je n’ai jamais pris la voiture dans un état pire que ça non... Mais bon. Et puis vu qu’il semblait avoir oublié qu’il était flic et vu ce qu’il apprêtait à faire, faire 2-3 kilomètres avec plus de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang ne devait pas être sa plus grande préoccupation... Je montai côté passager, le laissant donc prendre le volant. Laisser quelqu’un d’autre conduire ne m’avait jamais dérangé, je n’étais pas de ces personnes qui ont besoin d’avoir une confiance absolue en quelqu’un pour accepter de monter dans leur voiture, par peur d’avoir un accident. Il fallait bien mourir un jour et de quelque chose de toute façon. Puis rechigner à monter dans un voiture sous prétexte que c’était dangereux avec toutes les substances illicites que je prenais, ça aurait été de la mauvaise foi. La voiture ne roula pas plus de quelque minutes avant que l’on se gare. Faut dire que New Heaven n’étais pas non plus une grande ville. Et même pour la traverser d’un bout à l’autre il fallait quelques minutes, alors pour aller d’un quartier à son quartier voisin... D’ailleurs je n’aurais pas eu aussi froid, cela ne m’aurait pas vraiment déranger de marcher, même avec mes talons. Il descendit de la voiture, avant de me rendre mes clefs et de engouffrer dans l’immeuble. Je rangeai mes clefs dans les poches de ma veste, là où se trouvait celles de chez moi et mon téléphone, et le suivis. A Apple Street, tous les immeubles se ressemblaient. Le seule que j’aurais pu reconnaitre à la limite c’était celui de Bobby, parce que j’y avais passé plus de temps que dans n’importe quel immeuble du quartier. Il jeta un coup d’oeil à l’ascenseur, sur lequel une pancarte en carton indiquait « en panne » avant de se diriger vers les escalier. Je savais pas exactement combien il y avait d’étages à monter, mais de dehors l’immeuble m’avait pas semblé très grand de toute façon. Puis j’étais peut être pas non plus une sportive acharnée, mais j’aimais de temps en temps faire un jogging, et monter des marches ne me dérangeait pas non plus. C’est pourquoi je ne posai même pas la question de savoir combien d’étage il allait falloir monter. Je me contentai de regarder autour de moi et d’observer.
Cinq. C’était la réponse à ma question. Cinq étages. Bon j’irais pas jusqu’à dire que monter cinq étages avec des talons aiguilles était une chose agréable, mais j’essayai de ne pas laisser transparaître de signe de mécontentement. De toute façon Dwayne marchait devant moi, alors bon, même si j’avais fais la grimace, il ne l’aurait pas pour autant forcément vu. Une fois arrivé en haut, il chercha ses clefs pour ouvrir la porte. Le temps pour moi de reprendre mon souffle. Lorsqu’il ouvrit la porte et que j’entrai, je ne pus m’empêcher de laisser mes yeux se balader quelques secondes sur le décor. Sans avoir d’idée préconçues, l’appart de Dwayne était le prototype de l’appartement du célibataire masculin. Impersonnel, pas forcément bien rangé même si celui de Dwayne n’était pas vraiment ce qu’on peut appeler en bordel -croyez moi j’avais eu un frère adolescent. Une guitare par ci, quelques lettres non ouvertes par là, et ! Mes pensée furent interrompue par un drôle de bruit, et je mis quelques secondes à l’identifier comme un couinement de chien qui dormait dans un coin du salon. Il devait être en train de rêver, ou je sais trop qui d’ailleurs je savais pas vraiment si ça rêvait ces bestioles là, a vrai dire j’étais pas une amoureuse de la nature et des bébêtes. Je détournai la tête vivement parce que j’étais pas forcément à l’aise avec des bestioles de cette taille là, et heureusement qu’elle dormait d’ailleurs.
Bon et comme j’étais pas non plus une voyeuse et que je me fichais plus ou moins de l’état de son appartement, je me tournai vers Dwayne, qui semblait attendre je ne sais quoi pour m’approcher de lui, avant l’attraper par le col de son blouson pour l’attirer vers moi et l’embrasser. Je tirai l’élastique qui retenait mes cheveux d’un geste rapide d’une main que je détachai temporairement de la veste de Dwayne, avant d’attraper la fermeture éclair de la dite veste en question pour l’enlever du dos de son propriétaire. Je laissai tomber ma propre veste en cuir avant de repasser une main dans le cou de Dwayne et de laisser mes lèvres déraper dans son cou.
Dwayne S. Marshall
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Sujet: Re: Some other place & ... {FEB & DWAYNE} Mar 14 Sep - 5:38
Finalement, February serait repartie aussi vite qu’elle était arrivée dans son bar. Sauf qu’elle ne repartirait pas seule, mais ça c’était quelque chose dont elle devait à n’en pas douter avoir l’habitude, il n’y avait aucuns doutes à ce sujet. Elle n’avait pas hésité longtemps avant d’abandonner son barman à son triste sort – oui parce que pour Dwayne, faire la vaisselle c’était un sort vraiment triste, lui détestait ça – mais à vrai dire Dwayne s’en désintéressait au moins autant qu’elle. A peine lui avait-il jeté un regard quand la jeune femme s’était adressée à lui avant que tous les deux ne quittent l’intérieur du Station Pub. Il avait bien d’autres chats à fouetter et très vite la question de la voiture de February se posa, en ce qui le concernait néanmoins, après tout elle devait bien savoir ce qu’elle comptait faire de son véhicule, d’autant plus qu’elle était la seule des deux à en disposer d’un pour le moment, lui n’ayant pas jugé utile de venir avec puisqu’il n’habitait tout de même pas si loin que ça. A en juger par le regard qu’elle lui lança en guise de première réponse, il n’était pas difficile de deviner que rentrer à pieds ne la tentait pas plus que ça … Peut-être à cause de ses talons, allez savoir. Là-dessus Dwayne ne pouvait que supposer, ce n’était pas comme si lui savait l’effet que cela pouvait bien faire de marcher des plombes avec des chaussures à talons. En revanche il ne pouvait pas nier non plus que la démarche d’une femme qui portait des escarpins plutôt qu’une vieille paire de baskets était beaucoup plus agréable à regarder … Mais ce n’était pas le sujet pour le moment. Quoi qu’il en soit February lui avait signe et lui avait du même coup lancé les clefs de sa voiture ; Il avait sa réponse, elle ne semblait pas craindre pour l’état de son véhicule, mais enfin il supposait qu’elle savait ce qu’elle faisait … Du moins il fallait l’espérer pour elle.
« Vous en faites pas pour la voiture. Personne ne touchera à MA voiture à Apple Street, ça je vous le garantis. » Ouais, si elle était sûre d’elle alors tant mieux. Cela dit il y en avait d’autres à qui on foutait inexplicablement la paix à Apple Street, mais bien sûr Dwayne ne pensait pas du tout à Sebastian Dale en disant cela. Allez savoir ce qu’avait bien pu faire ce type pour qu’on lui foute la paix malgré son métier de flic … Ouais, mieux valait peut-être ne pas le savoir d’ailleurs. « C’est vous qui voyez. »
N’ajoutant rien d’autre il était donc monté à la place du conducteur, se promettant déjà de ne pas prononcer un seul mot durant tout le trajet si c’était la seule solution pour rester concentré sur la route. Il ne tenait pas particulièrement mal l’alcool mais cela dit il n’avait jamais conduit en ayant bu ne serait-ce qu’un verre avant … Ce qui était à la fois une preuve qu’il ne buvait que de façon occasionnelle, et une preuve qu’il se passait facilement de sa voiture. D’un autre côté, si un autre n’avait pas bu avant de conduire lui justement, Dwayne vivrait sans doute à l’heure qu’il est avec une gamine de presque douze ans qui l’appellerait Papa ; Au lieu de ça il ne pouvait que maudire cet imbécile qui n’avait pas su choisir entre boire et conduire, et qui en plus de ça sortirait de prison d’ici quelques mois … Comme si ce qu’il avait fait avait fini par ne plus compter. Bref, raison de plus pour Dwayne à ne pas se sentir des plus à l’aise au volant de la voiture, même en ayant bu … Ouais, deux bières et un Whisky quand même. Et dire qu’il était flic, ça lui faisait une belle jambe pour le coup. Heureusement qu’il avait décidé de mettre son métier provisoirement entre parenthèses ce soir. Et par ailleurs, qu’il ai bu ou non il y avait en tout cas une chose qui ne changeait pas : Non seulement la voiture de miss Bouwmeester avait du chien, mais en plus de ça elle était plus qu’agréable à conduire. Ouais, en même temps ce n’était pas Dwayne qui dirait le contraire alors qu’il avait littéralement des étincelles dans les yeux lorsqu’il tombait sur une photo de la Porsche 550 Spyder. Pas le genre de joujou que l’on croisait au coin d’une rue, mais bon ça restait la voiture de James Dean et quand on savait l’admiration qu’avait Dwayne pour cet acteur on comprenait mieux que cette voiture soit un bijou de plus précieux pour le jeune flic.
Quelques minutes avaient suffit à Dwayne pour rejoindre son immeuble et se garer devant ou par chance pour une fois il restait de la place. Sa propre voiture était quant à elle au garage, et jamais il ne viendrait à l’idée du flic de la laisser dehors une nuit entière … Non, cela aurait été de la provocation, et il avait déjà fait les frais une fois de cette provocation. Avoir retrouvé sa voiture avec les deux pneus avant crevés le lendemain matin lui avait servi de leçon, et il ne comptait pas se faire avoir une seconde fois. Mais pour rien au monde cela dit il n’avait songé de façon sérieuse à quitter Apple Street pour s’installer dans un autre quartier de la ville. Son appartement avait beau être aussi impersonnel qu’une chambre de motel, il n’en demeurait pas moins que c’était SON appartement … Et puis, le quartier avait beau ne pas être le must de l’accueil chaleureux, il n’empêche que Dwayne s’entendait plutôt bien avec sa voisine de palier – médecin qui bossait au même rythme que lui, c'est-à-dire sans compter les heures – ainsi qu’avec Miss Backers, qui vivait désormais dans l’appartement du rez-de-chaussée. Ouais, il n’y avait pas que de mauvais côtés dans cet immeuble qui n’était plus de première jeunesse, peu importe ce que certains en pensaient. Cela dit il y avait effectivement de mauvais côtés aussi. L’ascenseur qui ne fonctionnait que tous les trente-six du mois en était le parfait exemple, et justement cette fois-ci encore il était en panne. Cela dit, cela faisait bien quinze jours déjà que c’était le cas et il n’avait toujours pas été réparé … Heureusement qu’il n’y avait que huit étages à l’immeuble, et pas vingt-cinq. Quoi que Dwayne s’estime déjà heureux de ne pas habiter au huitième étage en fin de compte. Bref, du coup le jeune homme s’engagea dans la cage d’escaliers, suivit de près par February, et les voilà quelques minutes plus tard enfin arrivé à destination, au palier du cinquième étage.
Par chance, Dwayne ne possédait pour ainsi dire pas assez d’effets personnels pour que son appartement soit un capharnaüm. Hormis sa guitare, et ses bouquins – parce que, c’était sans conteste ce qu’il avait le plus – ses effets personnels tenaient dans une boite. Une simple boite qui avait d’ailleurs beaucoup plus une valeur sentimentale qu’une valeur réelle. Bref, on n’en apprenait pas des masses sur le personnage en visitant son appartement, et c’était sans doute mieux ainsi, surtout ce soir d’ailleurs. Quoi que February, tout comme lui, avait bien d’autres choses à faire que de se lancer dans une inspection de l’appartement, comme en témoignait la façon dont elle l’avait saisi par le col pour l’embrasser. Débarrassés l’un et l’autre de leurs blousons respectifs, ils ne comptaient évidemment pas s’arrêter en si bon chemin, et tandis que les lèvres de la jeune femme se promenaient le long de son cou, l’une des mains de Dwayne s’était d’abord égarée dans ses cheveux avant de descendre lentement le long de sa colonne vertébrale. Et puis finalement, il avait ramené le visage de February à la hauteur du sien et l’avait embrassé à nouveau. Leurs vêtements respectifs, abandonné le long du cours chemin entre l’entrée et la chambre de Dwayne, faisaient penser à une version revisitée – très, très revisitée – du petit poucet. En beaucoup moins bon enfant, cela va de soit. Si vous aviez dit à Dwayne que February se retrouverait un jour dans son appartement, pire, dans son propre lit, il vous aurait très probablement rit au nez tant la chose lui paraissait saugrenue et stupide. Et pourtant …
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Qu’il soit seul ou pas, il y avait en tout cas une variable qui ne changeait pas chez Dwayne, il avait le sommeil agité. Et par conséquent, il n’y avait rien de vraiment étonnant à ce qu’à cinq heures moins dix du matin il finisse par se lever, après avoir fixé le plafond pendant une bonne demi-heure en se disant qu’il était trop tôt pour se lever et que même son chien refuserait de faire quoi que ce soit à une heure pareille. February elle, dormait toujours ; Il faut dire qu’ils n’avaient pas vraiment eut le temps pour ça, cette nuit. Et puisque Dwayne n’était pas un mauvais bougre et qu’il n’avait pas l’habitude de jeter dehors les femmes qui partageait son lit – bah, c’est pas parce qu’on ne reverra peut-être jamais la nana en question que c’est une raison pour se conduire comme le dernier des abruti – il fit attention à ne pas la réveiller en sortant de la chambre. Ramassant boxer, jean et tee-shirt froissé, il les enfile vite fait tout en regagnant le salon, où Kenaï daigna à peine ouvrir un œil avant de se rendormir. Ouais, pas encore très motivé à sortir l’animal … Pour le moment du moins, et d’ici une heure il ne tiendrait plus en place et camperait devant la porte d’entrée pour signifier à son maitre qu’il voulait sortir. En attendant cela, le jeune homme était allé mettre la cafetière en route et s’était posé contre le mur de la cuisine en attendant de pouvoir boire un café noir qui le réveillerait comme il fallait.
Comme il l’avait prévu, il était six heures passées de quelques minutes seulement lorsque Kenaï commença à s’agiter. Non content de s’être réveillé et d’avoir parcouru le salon de long en large plusieurs fois, il était finalement allé chercher sa laisse lui-même pour venir la déposer aux pieds de Dwayne. « Ouais, ouais, laisse moi le temps de finir mon café tu veux … » Enfin, laisse moi le temps de finir la cafetière aurait été plus approprié en fin de compte. Il remplissait toujours la cafetière à moitié en se levant, et refaisait du café une fois qu’il était rentré de son jogging matinal ; Et aller courir c’était un truc auquel il ne manquait jamais, et que February Bouwmeester ou une autre dorme dans la pièce à côté n’était pas une raison suffisante à annuler cette habitude. Retournant à la salle de bain enfiler un pantalon de jogging, revient ensuite au salon récupérer ses clefs ainsi que son blouson, qui depuis la veille trainait toujours sur le sol, à côté de celui de February, qu’il ramassa pour le déposer sur le dossier d’une chaise. Pour le moment il ne réfléchissait pas trop au fait que bon, il n’avait pas vraiment de quoi être fier pour avoir céder aux avances de celle qu’il se faisait d’habitude toujours un plaisir de gêner dans ses affaires, en pensant au jour où il la mettrait enfin à l’ombre pour son trafic. De toute façon fier ou pas ce qui était fait était fait, et puis on ne pouvait pas dire que la nuit qu’il venait de passer ai été mauvaise … c’était toujours ça, non ? Haussant simplement les épaules à cette pensée, Dwayne siffla à l’adresse de son chien, qui lui passa entre les jambes lorsqu’il ouvrit la porte de l’appartement, visiblement impatient de se dégourdir un peu les pattes après une nuit de sommeil. Le jeune homme ne referma pas à clefs, laissant ainsi la possibilité à la jeune femme de s’en aller si elle se réveillait avant son retour. La laisser seule dans son appartement ne le gênait pas franchement, ce n’était pas comme s’il avait quelque chose à y craindre de toute manière. Il n’était pas stupide, les seules choses sur lesquelles il valait mieux que personne ne tombe n’étaient pas à son appartement, il les cachait un peu mieux que ça. Bref, remontant la fermeture éclair de son blouson, Dwayne avait suivit Kenaï dans les escaliers et s’en était allé en direction du parc de New Heaven, sa destination de jogging habituelle. Dehors, la Malibu de February n’avait pas une égratignure.
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Lorsqu’il était revenu une heure plus tard, la veste de February toujours là où il l’avait posé en partant lui indiqua qu’elle était encore dans le coin. Et comme pas un seul bruit ne venait troubler le silence de l’appartement, il en conclut qu’elle n’était tout simplement pas encore levée. Après un passage par la cuisine pour y remettre la cafetière en marche et remplir la gamelle de Kenaï d’eau fraiche, Dwayne s’en était allé vers la salle de bain pour prendre une douche. Dwayne n’était pas quelqu’un qui passait huit plombes dans la salle de bain ; Il lui arrivait parfois de s’attarder sous l’eau chaude de la douche, mais il fallait soit qu’il ait vraiment froid – et il venait d’Alaska, alors pour qu’il est froid il fallait vraiment y aller fort – soit qu’il soit en bonne compagnie. Mais mis à part dans ces deux exceptions là, il était extrêmement rare qu’il reste plus de dix minutes dans la salle de bain. Il n’avait pas pris le temps de se raser – il n’avait surtout pas trouvé la motivation nécessaire – et après avoir attrapé un des pantalons marine qui composait son uniforme ainsi qu’une paire de chaussettes et un marcel blanc dans le sèche-linge, il avait regagné le salon une fois habillé. A moitié, il lui manquait encore la veste de son uniforme mais elle était dans sa chambre, alors il irait la récupérer au dernier moment. Se servant une nouvelle tasse de café, il parcourut en diagonale le journal qu’il avait acheté en revenant tout à l’heure ; Le kiosque venait tout juste d’ouvrir lorsqu’il avait tourné le coin de la rue pour rentrer chez lui.
Huit heures moins vingt. February n’était toujours pas levée, mais cette fois-ci Dwayne n’avait pas d’autre choix que celui d’aller la réveiller lui-même. Il ne prenait son service qu’à huit heures et demie certes, et un quart d’heure suffisait largement pour se rendre d’ici au commissariat en voiture, mais avant il devait passer récupérer Grace chez sa belle-sœur, puisque c’était lui qui l’emmenait à l’école le jeudi. Et nous étions jeudi aujourd’hui, justement. Rassemblant les fringues de la demoiselle au fur et à mesure qu’il passait devant, il était finalement arrivé devant la porte de sa chambre, à laquelle il avait frappé. Qu’il frappe à la porte avait suffit à réveiller la jeune femme, et tandis qu’il déposait ses affaires sur un coin du lit il s’adressa à elle en ignorant plus ou moins l’air ensommeillé qu’elle avait encore
« J’vais pas tarder à partir bosser, et j’dois pouvoir verrouiller derrière moi alors … » Alors j’te mets pas dehors, mais presque quoi. Ouvrant sa penderie pour y récupérer la veste de son uniforme, avant d’ajouter « La salle de bain est à gauche au bout du couloir, si jamais … » Leurs yeux se croisant l’espace d’un instant, il quitte ensuite la pièce en refermant la porte derrière lui.
Après une dernière tasse de café, il avait enfilé sa veste, sortit d’un tiroir où il les rangeait toujours sous clef son arme de service, sa plaque, sa paire de menottes et sa matraque, et attrapé sa paire de rangers. Il était toujours en train de les lasser lorsque February était apparue dans le salon, sa robe de la veille sur le dos et l’air un peu mieux réveillée maintenant qu’elle avait pris une douche. Après un regard moyennement confiant vers le chien, qui était retourné se coucher à sa place habituelle en attendant de partir avec Dwayne pour le commissariat mais qui fixait pour le moment la jeune femme sans bouger, elle avait jeté un regard circulaire à la pièce, visiblement à la recherche de quelque chose. S’attaquant à sa deuxième chaussure – bah ouais, les rangers c’est pas aussi rapide à lasser qu’une paire de converses – il s’arrêta cependant quelques secondes pour lui désigner du menton l’une des chaises de la table du salon
« Si c’est votre veste que vous cherchez, j’l’ai mise là. » Elle était quand même mieux sur le dossier d’une chaise que par terre, au beau milieu du passage qui plus est. Kenaï avait beau être bien éduqué il n’aurait peut-être pas résisté à l’envie d’aller baver un coup dessus … ou pire. Ce chien avait son caractère, et il supportait les inconnus jusqu’à un certain point seulement … Un peu comme son maitre, en fait. « Merci. » Traversant la pièce, elle avait récupéré sa veste et l’avait aussitôt enfilé. Les clefs de sa voiture étaient posées sur la table, juste à côté, et s’en saisissant elle avait ajouté d’un ton qui rappelait vaguement la conversation d’hier soir « Dommage que vous soyez flic, en fait. » Secouant légèrement la tête tout en ne pouvant réprimer un sourire entendu, il répondit du même ton « Dommage que vous soyez gérante de bar. En fait. »
Et puis, sans rien attendre de plus – parce qu’en toute honnêteté il n’y avait plus grand-chose à attendre – elle avait finalement quitté l’appartement. Dix minutes plus tard ce fut le tour de Dwayne, qui après avoir rassemblé sa plaque et ses autres affaires autour de sa ceinture avait à nouveau sifflé à l’adresse de Kenaï tout en se saisissant de ses clefs de voiture, avait refermé la porte de son appartement à double tour et avait quitté l’immeuble après un détour par le garage pour y récupérer sa voiture. Eh bien, lui qui trouvait New Heaven barbant et prévisible parfois, il ne pourrait pas dire que pour une fois il n’avait pas passé une soirée inattendue. Mais comme February et Dwayne l’avaient dit hier, toutes les trêves ont une fin. C’est bien ce qui les rend intéressantes.
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Some other place & ... {FEB & DWAYNE}
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