Highway to Heaven
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Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre)

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February S. Bouwmeester
February S. Bouwmeester
« Before the night is through, I wanna do bad things with you. »

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MessageSujet: Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) EmptyVen 1 Jan - 12:10

Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Sujet1
Bon allez t’es gentil
mais maintenant
tu fiches le camp

●●●Feat Libre●●●


    J’entrai dans le bar d’un pas nonchalant. Il était neuf heures du matin, heure à laquelle il n’y avait pas un chat au Station a part un ou deux drogués ou alcoolique qui décuvaient de la nuit passée occasionnellement. Mais pas aujourd’hui. J’avais fichu tout le monde dehors le soir précédent, n’ayant aucun serveur pour surveiller tout ce petit monde la nuit. J’avais beau être la patronne, et donc on pouvait penser que ce n’était pas à moi de venir ouvrir tôt le matin, mais je n’avais confiance qu’en moi-même, et personne à part February Bouwmeester ne possédait les clefs du Station. Je tournai la clef dans la porte en bois, avant de pénétrer dans mon domaine. Odeur de clope voir plus et d’alcool, j’étais chez moi.

    J’ouvris les deux volets, tout en prenant bien soin de jeter un regard noir à la bâtisse qui était installée plus loin : le trick or treat. Les parasites avaient un nom. Installé à moins de cent mètre du Station, le seul bar que cette ville avait possédé durant des années, l’ennemi. Et le pire c’est que cette petite bicoque avait un certain succès. La clientèle y était plus respectable que chez moi, et sa réputation moins ternie par la présence de droguée. Je m’en fichai tant que je continuai à faire le meilleur chiffre d’affaire. Et c’était le cas. La ville avait ses démons, et le Station trouverait toujours une clientèle. Je m’éloignai de la fenêtre, en me souvenant dans un sourire de la mauvaise humeur d’Ellen, lorsqu’elle avait appris l’arrivée du gérant en ville. C’était pas une femme qu’il fallait énerver, ça c’est sur.

    Je me dirigeai ensuite vers une petite porte au fond du bar, situé derrière le comptoir, pour l’ouvrir avec la seconde clef accrochée à mon trousseau. Ce qui me prit un peu plus du temps, compte tenu de l’âge de la serrure. On voyait rien qu’en regardant la grosse clef en fer qu’il nous faudrait plusieurs minutes pour ouvrir la serrure qui correspondait. Finalement, la porte s’ouvrit, et je jetai distraitement les clefs sur le comptoir. Ici, c’était ma pièce. Les affaires qui n’avaient rien à voir avec la simple vente d’alcool se résolvaient ici. C’était ici que la drogue se trouvait. Une petite quantité bien sûre, je n’étais pas non plus suicidaire et je n’avais pas non plus une envie folle de visiter les cellules de New Heaven. Bien qu’il soit rare qu’un flic s’aventure à entrer dans mon bar, je préférais être prudente, rare ne signifiant pas jamais. Je tirai un paquet de clope de ma poche, pour en allumer une, avant d’envoyer le briquet et le paquet rejoindre les clefs sur le comptoir.

    Je regardai tour à tour les paquets en carton contenant une certaine quantité de poudre blanche, comme si je faisais un inventaire. Etait-ce le cas ? C’est tout à fait possible, car encore fois, même si j’étais la seule à posséder les clefs de cet endroit, je n’avais que moyennement confiance en mes employés. Je tirai tranquillement sur ma cigarette, lorsque j’entendis la porte d’entrée grincer. Par réflexe, je refermai rapidement la porte de l’arrière salle, avant de me retourner vers l’entrée du bar. Un gamin, pas plus de dix sept ans. Bon alors je savais bien que j’étais le seul bar en ville qui n’était pas très scrupuleux quand à l’âge, et qu’il était presque de notoriété publique chez les jeunes qu’ici on ne demandait pas de carte d’identité pour vendre de l’alcool, mais bon c’était pas vraiment l’heure pour venir boire. Même pour un adolescent dérangé.

    En observant un peu mieux le gamin, je compris ce qu’il venait faire ici. Les yeux rougis, un teint anormalement pâle, des pupilles dilatés, j’avais à faire à un petit drogué en puissance. Je levai les yeux au ciel en soupirant, et lui lançai quelques mot d’une voix sèche, avant qu’il puisse dire quoi que ce soit. J’avais pas besoin de l’écouter, je savais pourquoi il était ici. Suffisait de regardait ses gestes pour voir qu’il était en manque.

    FEBRUARY_Dégages de là. Je suis pas ton dealeur et tu sais très bien que c’est pas moi qui m’occupe de ce genre de truc.

    ADOLESCENT_Abuses pas, j’ai de quoi payer. J’lai pas trouvé mon dealeur, il est pas joignable.

    FEBRUARY_Et on peut savoir qui c’est ?

    Je vis sur son visage que rien que me chercher le nom de son fournisseur- et donc de mon employé – lui demandait un réel effort. Voyant qu’il ne me répondait pas, je lui indiquais la sortie du doigt. Un air apeuré s’afficha sur son visage. Qu’est ce que ferai pas un gamin en manque pour avoir sa dose.

    ADOLESCENT_Non arrête, je cherche...C’est la nouvelle en ville... Qui vit chez le maire... Je sais plus comment elle s’appelle....Peut être bien Coben.

    Ellie Coben, la fille du nouveau mari du Maire, d’après ce que j’avais pu comprendre. Elle dealait pour moi presque depuis son arrivée. Bah, c’était pas étonnant de toute façon que quelqu’un soit pas joignable à neuf heure du mat’, que ce soit pour vendre de la drogue ou autre chose. Je tendis la main d’un air exaspéré, et le gamin me donna tout de suite son argent. Je tirai de la poche de mon jean un petite pochette contenant la fameuse poudre blanche pour la lancer au gamin.

    FEBRUARY_Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp.

    Je le regardai quitter le bar sans demander son reste. Je refermai ensuite à clef l'arrière salle, avant d'écraser ma cigarette dans un cendrier, pour m'en rallumer une aussi sec. Je restai comme ça un instant seulement, et déjà le grincement de la porte me tira à nouveau de mes pensée.
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MessageSujet: Re: Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) EmptyMar 9 Fév - 9:08

    8 heure du matin. Apple Street.

    Bip bip. Clac. Mon réveil sonne. Et comme à l'accoutumée il se retrouve presque écrasé par mon poing. Je ne suis pas du matin. C'est un fait. Je grogne contre mon oreiller marmonnant des insultes incompréhensible sans doute à l'encontre de l'heure matinal et des gens d'Heaven. J'aime bien commencer ma journée en m'énervant sur eux. C'est mon rayon de soleil quotidien. Je me lève au alentours de 8 h 10 pour me rendre compte que ma machine à café m'a lâché. Bien bien … C'est une bonne journée qui commence. Tout va bien la vie est belle ! C'est sur avant ce soir je pète les plombs et j'tue un de ces abrutis d'habitant. Non ! Il faut pas sinon ma couverture est bonne à jeter à la poubelle. Han le cas de conscience. Soupir j'enchaine les soupirs alors que je me dirige ensuite vers la salle de bain où je prend une bonne douche histoire de m'aérer un peu l'esprit. Pour pas changer l'eau oscille entre bouillante et glacé. J'adore cet appartement... 5 minutes plus tard me voilà laver. J'me rase pas aujourd'hui la flemme. Et puis avec ces petite bar de 3 jours qui commence à me ronger les joues ça me donne un coté sexy. Ah ah il est loin l'ado boutonneux et mal dans sa peau. Ces années à l'armée m'auront finalement servi à me construire ce corps de rêve. Ouais maintenant j'étais devenu légèrement narcissique. Je suis beau, je le sais et j'm'en sert. Contre cette connasse de February par exemple. S'il elle s'imagine que je vais couché avec elle .. Elle croit rêver. Si j'l'embrasse un jour c'est bien. Et encore j'la mordrais deux secondes plus tard par vengeance. J'suis légèrement rancunier.. Légèrement. Sur ces pensées ma foi.. Sympathiques. Je vais m'habiller, oui parce que j'étais encore nu dans mon appartement là. J'suis seul j'me ballade comme je veux. Arriver devant ma penderie je l'ouvre et j'suis persuadé que cette armoire pourrait convenir à un croque mort. Aucun couleur vive. Encore moins de blanc. Tout est sombre. Des jeans aux chemises,polo et autre t-shirt en passant par les cravates, mes manteaux et mes sous vêtements. Je n'aime pas les couleurs. Enfin bref tout ça pour dire que j'enfile un boxer et après j'me retrouve sur mon ordinateur. Un vrai geek. En faite c'est juste pour regarder les dernières nouvelles. Histoire de voir si New Heaven est toujours la petite ville parfaite. Malheureusement oui. Mais je tombe sur un article sur Station's Pub. Tiens tiens la réputation du pub descend en flèche. Nid à drogué.. Vente d'alcool aux jeune. Oh oh oh …
    Un sourire carnassier nait sur mes lèvres. Les affaire vont mal Bouwmeester ? Tiens j'vais aller au Station. J'y vais assez souvent mais là je sais pas j'suis sur que Feb' est là une sorte d'intuition. Et j'ai envie de l'emmerder. Donc je me retrouve à nouveau devant mon armoire pour enfiler un jean, un t-shirt, une veste, mon manteau, mes gants et au final mes baskets. J'aurais pas froid comme ça. Je passe une dernière fois dans la salle de bain pour voir mon allure en général. Je souris. Ouais j'suis irrésistible. Après m'être parfumé je sors dans la rue. Décider à marcher je ne prend pas ma voiture et en moins de 15 minutes je me retrouve dans Ackroyd Lock. Le Trick or Treat est ouvert et déjà pas mal remplie .. Alors qu'à l'autre bout le pauvre Station bat de l'aile. Je croise un jeune qui court dans la rue en cachant quelques chose sous son blouson. Encore un drogué. Elle n'a décidément aucun scrupule. Les pauvre gosses. Mes poings se serrent. Je dois rester calme. Soyons zen.
    Lentement, j'avance jusqu'à la porte du pub. Je la pousse dans un grincement sinistre. Et mon regard ne peux qu'apercevoir la belle blonde derrière le comptoir. February comme on se retrouve. Ma voix grave rompt le silence.

      « Bonjour. Je savais pas que la patronne passait derrière le comptoir. Les affaires vont mal ? »


    Un sourire sur le visage j'entre dans le bar. Tout en fixant la blonde. Si tu savais le point où je te hais sale garce. Si tu le savais. Mais j'suis passé maitre dans l'art de la manipulation et du mensonge. Alors autant faire croire à cette garce que je l'apprécie pour mieux l'enfoncer après. Si elle savait que j'étais Lucifer. Si elle connaissait juste mon prénom. J'en suis persuadé elle ne réagirait plus comme ça face à moi. Stupide cette nana a toujours été stupide. M'avançant lentement dans le bar je vais m'assoir face au comptoir sans la lâcher du regard une seule seconde. Là je retire lentement mes gants de cuir. Tout en grâce et en finesse. Les posant sur le comptoir je lui sors avec un air autoritaire et amusé. Écoute moi femme.

      « Un café bien noir... S'il vous plait.»


    Le s'il vous plait était tellement ironique. Il sonnait tellement faux … Que s'en était dingue. Je hais tellement cette femme que mes émotions me trahissent face à elle. Il me fallait un bouc émissaire pour justifier le ratage de ma vie. Et elle était la personne parfaite. Dommage pour elle. Mais sourions. Sourions parce que les enfers sont présent. Sourions parce que Asmodée est face à moi. Deux démon ensemble ça ne peut que faire des étincelles.

    ( Désolé pour la piètre qualité de Rp j'ai pas encore vraiment cerné Luce' et donc c'est pas super génial ._. . Je me rattraperais plus tard. J'peux faire mieux que ça xD. )
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February S. Bouwmeester
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MessageSujet: Re: Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) EmptyMar 9 Fév - 10:26

      LUCIFER_Bonjour. Je savais pas que la patronne passait derrière le comptoir. Les affaires vont mal ?

    Une voix m’avait fait me retourner. Une voix que je commençais à reconnaître plutôt facilement. Il faut dire qu’il n’était plus rare d’avoir à faire à lui au Station. Presque un habitué. Je me souviens encore la première fois que ce beau brun était venu au bar. J’étais là. Ce n’est pas rare en soi, je passe la plupart de mes soirée au Station, c’est un peu ma seconde, voir ma première maison. Il avait cet air renfrogné, et semblait jauger tout le monde. C’était amusant de l’observer, je dois l’avouer. Je crois que je ne lui avais même pas adressé la parole la première soirée. Je m’étais contentée de l’observer, ou appelez ça le mater si vous voulez. Faut dire qu’il était vraiment pas mal le nouveau venu. Le second soir, c’est lui qui était venu me parler.« Parait que vous êtes la patronne de cette bicoque ? ». Gregory il s’appelait. Enfin, c’est comme ça qu’il m’avait dit s’appeler. Parce que ce que j’ignorais encore, c’est que Gregory n’était autre calculatrice, l’affreux, ou je ne sais quel autre surnom desquels j’avais pus affubler Lucifer Loewer durant les années lycées. A ma décharge, il avait bien changé. On m’aurait mis la photo de l’affreux en face des yeux, que je ne l’aurais pas reconnu comme le bel inconnu de mon bar. Il avait donc retenu mon attention la soirée entière, (la soirée finissant à environ trois heures du mat’ pour moi), m’avait allumé comme pas permis, faisant des sous entendu on ne peut plus clairs et tout ce qui va avec, pour finalement se tirer alors que je commençais sérieusement à ne plus avoir les idée très claires, et que j’aurais très volontiers passé la nuit avec lui. Non mais sérieusement quel genre de mec fait ça ? Quel genre de mec change d’avis et se tire au moment où il a toutes ses chances de mettre une fille (comme moi en plus) dans son lit ? Bon, je m’étais vite consolée avec un autre habitué (habitué de mes bras autant que de mon bar) mais je ne l’avais pas oublié. Et il était revenu, et revenu. Ce petit jeu durait depuis des semaines, si ce n’est plus. Ce n’était pas déplaisant. Il était rare que l’on me résiste, quand j’en avais vraiment envie. C’était agréablement surprenant. Ce type pouvait m’avoir quand il voulait, c’était sur, mais moi tant que je m’amusais. Tiens, il était matinal aujourd’hui ? Le Station ne servait pas vraiment à cette heure là. J’étais là pour des affaires qui n’avaient rien à voir avec le commerce régulier du Pub, et il n’ouvrait normalement pas avant dix huit heures.

      FEBRUARY_Salut beau brun. Les affaires vont très bien, c’est touchant de voit que tu t’en soucie. Vois tu le station n’est pas censé être ouvert cher ami. Mais puisque c’est toi je vais faire une exception. On pas souvent la chance de se trouver seuls. J’allais pas non plus le foutre dehors. Sa présence ne me dérangeait pas au contraire. J’étais pas une fille facile, vous ne me ferez pas dire ce que je n’ai pas dit. Pour qu’un homme ait une chance avec moi, il fallait qu’il soit séduisant. Je ne couchais pas par charité.

    Je le regardai s’approcher, ne me dérangeant pas pour le mater. Je ne vois pas pourquoi je le ferais discrètement de toute façon. C’était devenu un jeu. Je me mordais la lèvre en le regardant enlever ses gants, sans le quitter des yeux. Finalement, il me demanda, ou plutôt m’ordonna de lui préparer un café. « Un café bien noir... S'il vous plait.» J’étais pas une serveuse. Y’avait écrit bobone sur mon front. Je m’approchai de lui, ma clope à la main, avant de me placer les coudes sur le bar, face à lui et à quelques centimètres de son visage. Je tirais sur ma clope avant de lui souffler doucement ma fumée sur le visage. Son ton ferme m’amusait.

      FEBRUARY_Tu te prend pour qui garçon ? Je sers pas les cafés. Je ne déplaçai pas mes superbe yeux bleus planté dans les siens, et un sourire s’étira sur mon visage. Je me levai quelques secondes, j’attrapai une tasse, avant de la poser devant lui, mon sourire toujours fixé sur mon visage. La cafetière est là, rejoint moi, fait le tour du bar, et sers toi. Je t’en empêche pas bien, au contraire. Il voulait me faire craquer ? Que je lui fasse son café. Ouais possible, peut être que si il utilisait les bons arguments, mais il allait falloir qu’il soit vraiment très persuasif pour que je daigne remplir sa tasse. La vie n’est qu’un jeu de toute façon.

    J’attrapais l’un de ses gants pour m’amuser avec pendant quelques secondes, et en le gardant dans ma main droite je tirai sur ma clope de l’autre main. Cette fois ci je détournai légèrement la tête pour éviter qu’il se prenne toute la fumée directement deux fois en moins de d’une minute. Il y avait ce quelque chose dans son regard qui m’étais familier, mais je n’aurais pas su dire quoi ...
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MessageSujet: Re: Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) EmptyMar 9 Fév - 14:44

    Elle est là toujours aussi sur d'elle derrière son bar. J'me fiche de savoir pourquoi le bar est ouvert aussi tôt. J'suis persuadé que ça à rapport avec le business souterrain mais c'est pas mes affaires. Mes affaires c'est elle et le summum du plan prévoyant ma vengeance qu'elle incarne. « Salut beau brun. Les affaires vont très bien, c’est touchant de voit que tu t’en soucie. Vois tu le station n’est pas censé être ouvert cher ami. Mais puisque c’est toi je vais faire une exception. On pas souvent la chance de se trouver seuls. » Beau brun. J'aurais donner jusqu'à ma vie pour qu'elle m'appelle comme ça y'a 12 ans. Mais disons qu'à l'époque c'était plus l'affreux brun que beau. J'aime cette évolution dans les adjectifs. Je suis en extase rien qu'en pensant au jour où elle va découvrir ma véritable identité. Et ce jour là, ahah. J'me vengerais bien comme il faut. Et non ton jolie minois s'en sortira pas indemne ma belle. Elle me matte quand j'avance dans son bar. Je sens ces yeux qui me détaillent. Han voyons un peu de tenue chérie je sais que pour toi je suis au mieux un potentiel fuck friend mais quand même. Je ne suis pas un morceau de viande.

      « Trop aimable. Ça me toucherait presque. » lui glissais-je tout en m'asseyant au bar.


    Quand je retire mes gants je l'aperçois se mordre la lèvre. Tu peux toujours t'imaginer mille et un scénario chéri. Je ne serrais jamais un de tes pantins avec qui tu coucheras comme tu veux et quand tu veux. Si un jour je me retrouve dans ton lit tu ferais même mieux de t'inquiéter. J'aurais sans doute un couteau de planqué dans le boxer. Histoire de t'achever bien comme il faut.
    Oh tiens la belle ne semble pas encline à me servir mon café. Pourtant je lui ai demandé gentiment.. Enfin presque. Oh je vois elle n'ai pas serveuse c'est ça ? Et être remise à son rôle de subalterne la rend pour le moins mauvaise. La preuve en ai qu'elle me jauge du regard tout en se mettant face à moi. Pscht recule veux-tu. Tu m'envoie des ondes négative et tu pollue mon espace vital horrible garce. Je ferme les yeux quand elle m'envoie sa fumée dans la gueule. Mon poing se sert. Je sens presque mes ongles rentraient dans ma peau. Ces année d'humiliation me revienne en tête. Elle me faisait toujours ça. M'envoyait toujours sa foutue fumée dans la gueule. Je sens mon cœur battre plus fort dans ma poitrine. La colère monte .. Insidieux serpent qui prend forme dans mon esprit. Calme. Je dois rester calme. Ouvrant les yeux, je me surprend à me plonger dans son regard bleu pour trouver la quiétude. Elle avait toujours eu un beau regard. Ça j'pouvais pas le nier. « Tu te prend pour qui garçon ? Je sers pas les cafés. » Me dit-elle. Cette folle là. Bien sur que si qu'elle va me le servir mon café. Le client est roi elle connait pas ? Tu m'étonnes que le Trick or Treat attire plus de gens avec une garce pareil derrière le bar. Oh mais pardon je dois être gentil. Faut pas que j'oublie qu'elle laisse ouvert pour moi. Tss. Tout ce qu'elle veut c'est mon cul ouais. Mais moi j'veux un café. J'hausse un sourcil quand je me retrouve avec une tasse devant moi. Nan mais t'as cru que la marmotte elle m'étais le chocolat dans le papier alu' aussi ? « La cafetière est là, rejoint moi, fait le tour du bar, et sers toi. Je t’en empêche pas bien, au contraire. » Un sourire nait sur mon visage. Quelle vile femme elle fait. J'suis persuadé que si je me lève pour aller me servir elle me bloque contre le bar pour m'allumer. Ou pas je sais pas c'est quoi ces humeurs le matin quand elle est encore relativement sobre. Je souris en la regardant me provoquer du regard. Viens si tu l'oses semblait elle me dire. Mais qu'est ce que tu crois ? Que j'suis comme tout ces mecs qui vont tomber à tes pieds ? Ah ah. J'aurais pu. J'aurais pu si je n'avais pas tout ces foutu souvenirs de ces années lycée où toi et ta salopris de bande n'avait pas pris un malin plaisir à m'humilier. Aujourd'hui j'me suis promis de te rendre la pareille. Ne joue pas avec le feu February. Je suis un jouet bien trop dangereux pour une enfant de ton âge. Ma voix grave raisonne à nouveau dans le bar.

      « Bien sur que si tu sers les cafés. Tu sers mon café. J'attendrais. Je suis patient. » Un sourire provocateur gravé sur le visage. Je ne quitte pas son regard la défiant presque de mes iris d'un noir abyssal. Je ne te cèderais rien February. Plus rien. C'est à toi de devenir mon toutou maintenant. Allez c'est une occasion unique pour toi. On est seul qui sait ce qui peut se passer. Tout en me mordillant la lèvres mon regard quitte ces yeux pour vagabonder sur son corps alors que ma voix s'élève à nouveau. « C'est hors de question que j'te rejoigne sans que tu m'es fait ce petit plaisir. Après qui sait je serrais peut être plus enclin à m'approcher de toi. »


    C'est alors que la belle détourne la tête pour cracher sa fumée sur le coté. Je rêve ou elle me respecte assez pour ne pas m'enfumer ? Sourire. Décidément les choses ont bien changé. Il y'a 7 ans elle m'aurait écrasé sa cigarette sur le crâne pour l'éteindre. Cette horrible garce. Une idée me vient, je tend le bras pour lui prendre sa cigarette des mains. Allez va on commence partager une cigarette et au final on partage un lit. Pense ça chérie pense ça. Tirant une taf je garde néanmoins la cancerette entre mes doigts alors que je continu ma phrase de toute à l'heure en lui soufflant la fumée à la gueule à mon tour.

      « Après tout autant profiter de notre solitude. »


    Sourire aguicheur, regard suintant le péché, muscle légèrement crispé. J'aurais pu être acteur.
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MessageSujet: Re: Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) EmptyMer 10 Fév - 2:17

      LUCIFER_Bien sur que si tu sers les cafés. Tu sers mon café. J'attendrais. Je suis patient. Ou quoi ? Il n’y avait pas vraiment de trace de menace dans sa voix, mais pourtant je pouvais la sentir. Ou alors ça venait de moi ? Qui sait, je connaissais pas ce type. Mais je voyais mal quelqu’un s’énerver pour un café. C'est hors de question que j'te rejoigne sans que tu m’ais fait ce petit plaisir. Après qui sait je serrais peut être plus enclin à m'approcher de toi.

    J’haussai un sourcil. A ouais ? Parce que pour l’instant il avait déployé son pouvoir de séduction sur moi depuis plusieurs semaines, mais sa virilité j’en avais pas vu ne serait-ce que l’ombre. Je ne me formalisais pas qu’il ne me regarde pas dans le blanc des yeux, s’attardant sur des parties bien plus basses de mon corps. Au contraire, moi j’aimais être regardée comme un morceau de viande. C’est mieux que d’être ignorée, bien mieux, j’aimais faire de l’effet aux personnes qui m’entourent. Depuis toujours. A l’adolescence déjà j’avais ma petite cour qui ne me quittait pas. Une bande de mec, triés sur le volent, parmi ceux qui se définissaient eux même comme les gars ″cools″ du lycée. C’étaient également ce qui n’avais pas de cervelle, et que je pouvais mener à la baguette. J’aimais cette bagarre quotidienne pour savoir qui aurait mon attention. Je n’étais pas une de ces pom pom girl stupide (j’allais pas non plus leur faire le plaisir de me voir en jupette sexy sans avoir aucun effort à produire), mais j’étais la fille la plus courtisée du lycée. Même les nul, (joueurs de fanfare ou autre) bavaient tous sur moi, et j’aimais ça. Les ignorer encore plus. Ils étaient tellement pitoyables. Tous d’ailleurs l’étaient, même les plus populaires et adulés, qui se seraient damné pour que j’accepte de passer ne serait-ce qu’une soirée avec eux. Mais ce que je supportais moins, c’était qu’on me résiste. Si cela restait pour le moment un jeu avec Greg, il ne faudrait pas non plus que ce jeu dure trop longtemps. Quand je m’adressais à lui, posai la main sur le menton pour redresser sa tête. Oui, je m’en fichais qu’il me mate, même quand je lui parlais, mais je n’allais pas non plus le lui montrer trop.

      FEBRUARY_Mes yeux sont plus haut... Revenons en à notre café. Je trouve que tu parle beaucoup et qu’au final t’agis pas vraiment. Ca fait un moment que j’attends que tu me rejoigne. Tu sais ce que j’en pense ? Beaucoup de gueule et pas grand-chose dans le pantalon.


    Ce n’était pas dit de manière agressive. Moqueuse, peut être un peu, mais plus un défi qu’une réelle moquerie. Je restai en face de lui, sans bouger plus que nécessaire. Il attrapa ma cigarette, que je tenais dans ma main, pour tirer dessus. Je reçu la fumée au visage sans fermer les yeux, je les clignais juste rapidement. « Après tout autant profiter de notre solitude. » Voila ce qu’il me sortit. Je continuai à le déshabiller des regard quelques dizaines de secondes, lui tenait toujours ma clope dans sa main. Il la garda un peu dans les mains, jusqu’à me moi-même je frôle sa main quelques secondes pour récupérer ce que m’appartenait, avant de tirer dessus à mon tour.

      FEBRUARY_C’est pas bon pour la santé ce truc. C’est pas pour les petites natures mon bien aimé. Je ne voudrai pas que tu meure d’un cancer du poumon avant que j’ai pu voir la couleur de toutes tes belles paroles. Bon moi je fumais environ deux paquets par jours depuis que j’avais seize ans, alors inutile de vous dire que l’effet que ça avait sur les poumons j’en avais vraiment rien à faire. Fallait bien mourir de quelque chose, et je ne comptais pas vivre jusqu’à plus de cinquante ans. Finalement, j’attrapai la tasse de café, avant de la remplir. Il ne me fallut que quelques secondes, ce après quoi je portais la tasse à mes lèvres, pour boire deux gorgées. Je lui tendis la tasse. Je ne raffolais pas vraiment de café, et c’était plus de la provocation qu’autre chose. Le voila ton café, mais c’est bien parce que c’est toi ... Je gardai la main autour de la tasse, et s’il voulais attraper sa tasse que je lui tendait, il allait devoir me toucher la main.

    Il fallait que je prenne garde, à jouer comme ça avec le feu, j’allais finir par me bruler les ailes. Mais j’avais tellement envie de voir ce que valait mon bel inconnu. Tout en gardant une la main qui tenait le café levée, je posais la tête sur mon autre main avant de la pencher tout en le regardant. Il voulait jouer au sourire aguicheur ? Pas de problème, j’aimais jouer, et cela ne me dérangeait pas quand ça aller trop loin. Nous étions seul, et c’était tout ce qui m’importait.
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MessageSujet: Re: Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) EmptyMer 10 Fév - 3:28

    Elle a de beaux seins en faite. Nan serieux. Elle est bien foutue cette nana. Tu m'étonnes que tout ces imbéciles aient été à ces pieds. Si seulement elle était pas aussi cruelle. Elle aurait pu être la femme parfaite. Elle aurait pu. Hey ! Halte là ! Mais qu'est ce qu'elle fait … Yerk... Son doigt viens se poser sous mon menton afin que je la regarde dans les yeux. « Mes yeux sont plus haut... »Ouais ben moi ma tête elle peut tenir toute seul alors vire ta main de là. J'ai un frisson de dégout qui me parcoure le corps. Cela dit il peut être interpréter de différente manière le bougre. J'me recule légèrement histoire que ce contact cesse. J't'ai pas encore donner le droit de me toucher. Surtout mon visage. On touche pas à mon visage. Par la suite ces paroles me font légèrement sourire. « Je trouve que tu parle beaucoup et qu’au final t’agis pas vraiment. Ca fait un moment que j’attends que tu me rejoigne. Tu sais ce que j’en pense ? Beaucoup de gueule et pas grand-chose dans le pantalon. » Ah ah. Si tu savais. Y'a qu'avec elle que je m'amuse comme ça. Histoire qu'un jour elle pète les plombs, qu'elle s'énerve en m'hurlant dessus ou un truc du genre. Et ce jour là j'lui dirais. Mon nom c'est Lucifer pétasse. Et j'me sentirais trop puissant ou du moins super heureux sur le coup. Et après je sais pas peut être que j'lui tirerais une balle dans la tête, ou que je l'égorgerais, voir je l'éventrerais et je rependrais toutes ces entrailles sur le sol puis je la regarderais mourir de douleur. Amen. Faut que j'arrête de fantasmer moi sinon elle va finir par capter que mon regard n'est pas très normal. Vu comme il brille. Quoique elle pourrait croire qu'aujourd'hui c'est le grand jour du coup. Elle peut toujours rêver.

      « Et tu devrais savoir que je me fiche de ce que tu peux bien penser. Tes provocation marche pas avec moi. Faudra faire autre chose que dévoiler la marchandise et jouer les aguicheuse pour m'avoir dans ton lit. Chérie. »


    Faut que j'arrête avec les surnoms il sonne faux à chaque fois. Fin bref, Elle me reprend la cancerette. Ce qui suffit pour me tirer un sourire. Sale accroc va. Allez mais vas y profite, matte j'te laisse faire aujourd'hui. J'me déshabillerais peut être dans un futur proche. Ou pas. Si j'retirais mon manteau déjà se serrait pas mal.. Allez pour lui faire plaisir. Après quelques seconde j'me retrouve en veste. Mon manteau finit par être poser à coter de mon gant rescapé. Alors qu'elle me parle des cigarette. « C’est pas bon pour la santé ce truc. C’est pas pour les petites natures mon bien aimé. Je ne voudrai pas que tu meure d’un cancer du poumon avant que j’ai pu voir la couleur de toutes tes belles paroles. » Je lui souris pour lui répondre quasiment au tac o tac.

      « Tu mourras avant moi ne t'inquiète pas pour ça ma jolie. » J'me chargerais même de ton meurtre si j'en ai l'occasion.


    Arhem c'est sorti tout seul. J'me sentais obligé de lui dire à cette pauvre nana qui se niquait la santé. Bah qu'elle crève tiens ça me ferra plaisir. Mais pas du cancer du poumon. Faudrait un truc où elle souffre encore plus où elle voit arriver son agonie lentement. Une maladie où elle perd la raison et elle devient aveugle, sourde, muette et tétraplégique. Le bonheur. Arhem. Pour l'instant elle me sert mon café. Bien femme plie toi à mes exigences. Argh... Elle en boit deux gorgée. Refait m'en un autre tu l'as contaminé celui-là. J'ai envie de lui dire ça vraiment... Mais j'dois pas oublier que je suis sensé être ''gentil'' histoire de la rendre folle par mes éternels refus. « Le voila ton café, mais c’est bien parce que c’est toi … » Ouais ouais .. J'suis que tu dis ça mais ça aurait été un autre beau mec ça aurait été la même chose. Perfide femme. Tout en continuant de la regarder j'attends quelle pose la tasse sur le comptoir. Ohhé ! Pose cette foutue tasse ! Arhem elle a pas l'air de cette avis. Mais qu'est ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça... Rien qu'à l'idée que mes doigts vont encore devoir toucher sa main ça me répugne. Mais vas y Luce' tu peux le faire rentre dans ton rôle de beau brun intouchable qui aime se faire désirer des femmes. C'est pourquoi je lève le bras pour attraper la tasse de café et au passage frôler et toucher la main de l'autre garce là. Je refoule tout mon dégout pour sourire. Allez maintenant t'es gentille tu lâche la tasse. C'est bien.
    Je porte alors le café à mes lèvres pour en boire quelque gorgée, en prenant bien soin de retourner la tasse histoire de pas boire au même endroit qu'elle. C'pas fort hygiénique tout ça. Pour la peine je paierais pas. Après ces quelques gorgée durant lesquelles je n'ai pas quitté Feb' du regard je repose le café sur le comptoir tout en lui disant.

      « Ben voilà c'était pas si compliqué. Gentille fille. »


    Ça y est j'ai signé mon arrêt de mort. Ou du moins j'l'ai assez provoquer pour qu'elle commence à se braquer et du coup j'aurais ma raison de me barrer sans avoir à passer par la case j'vais dans ton lit et on joue aux cartes. L'ironie et le sarcasme sont devenues les maitres mots. Mon air provocateur en dit long sur ma pensée. C'est moi qui mènent maintenant j'peux me permettre des sarcasme j'peux même te traiter. Et c'est dingue comme ça me fait du bien. La vengeance est un plat qui se mange glacial et n'imagine même pas que j'en ai fini avec toi après cette mini pique. Ça c'est rien.
    Si tu savais comme j'attends le jour où quelqu'un prendra mes services pour se débarrasser de toi. Je serrais au paradis.
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February S. Bouwmeester
February S. Bouwmeester
« Before the night is through, I wanna do bad things with you. »

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MessageSujet: Re: Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) Bon allez t’es gentil mais maintenant tu fiches le camp (libre) EmptyMer 10 Fév - 9:08

    Un frisson le parcourut lorsque je posais juste le bout de mon index sur son menton, et il recula assez rapidement. Ou la, c’était quoi ce truc. Je n’aurais pas déjà un peu cerné le bonhomme j’aurais pensé que c’était une forme bizarre de désir et d’intimidation... Mais voila, autre type aurait eu un frisson à mon contact, j’aurais pu sans me tromper faire cette hypothèse, mais c’était Greg. Si ce mec me séduisait tant, c’était par son indifférence. Alors pourquoi un frisson suivit de recul précipité ? J’étais pas repoussante, j’étais plutôt même très désirable, et je le savais. Narcissique ? Non voyons, je n’adulais pas ma beauté, je ne fait que constater. Et je m’en sers bien sur, sinon quel gâchis. Je n’étais pas une écervelée, qui ne pense qu’à sa coiffure, sa manucure et tutti quanti, mais je savais comment plaire. Prenons maintenant par exemple. Mes boucles blondes tombaient de manière indisciplinée mais étudiée autour de mon visage et dans mon dos, et ma frangé était relevée par une pince faisant une bosse de taille parfaite sur le haut de mon front, le tout faisant assez naturel mais sauvage, je portais un jean foncé moulant comme il faut et un de ces petits gilet sans manche que l’on porte habituellement noir sur une chemise, mais ici il était blanc, et surtout j’avais rien en dessous. Enfin bref une tenue étudiée pour être sexy, mais sans faire idiote blonde qui a passé des heures dans sa salle de bain. Je passai une main manucurée – et en noir s’il vous plait ! - dans mes cheveux pour ramener une mèche derrière mon oreille, tout en m’adressant à mon interlocuteur.

      FEBRUARY_Hey, du calme je vais pas te bouffer, je suis pas affamée à ce point là… Mais en regardant ses yeux, je me demandai si ce n’était pas plutôt à moi de craindre de me faire bouffer. Il me jetai un regard bizarre qui fait froid dans le dos. Je ne m’en formalisai pas plus, j’avais pas à avoir peur. On était en plein journée, et à part qu’un homme abuse de moi je ne voyais pas tellement ce que je craignais (pourquoi quelqu’un voudrait-il me tuer dans mon bar en pleine journée ? ). Quand à abuser de moi, je n’étais pas particulièrement contre, de la part de Greg.

    Je me perdis dans mes pensées. Est-ce que cela serait toujours aussi drôle quand j’aurais eu ce que je voulais ? Une fois qu’il m’aurait cédé, est ce que mon beau brun m’amuserait et m’attirerait toujours autant ? Je le désirais, ça c’était clair et cela se sentait, c’en était palpable dans l’atmosphère. Je commençai à en avoir ras le bol de me lasser aussi vite de mes ″Boy-friends″, mes partenaires. Décidemment les hommes de nos jours devenaient sans surprise. Enfin bref, espérons que Greg saurait être à la hauteur et ne pas me lasser trop vite. Déjà c’était bien partit, puisque comme j’avais souvent ce que je voulais tout de suite, il était rare que je désire un mec à ce point.

      LUCIFER_Et tu devrais savoir que je me fiche de ce que tu peux bien penser. Tes provocations marchent pas avec moi. Faudra faire autre chose que dévoiler la marchandise et jouer les aguicheuses pour m'avoir dans ton lit. Chérie.Et bien, en voila un qui sait parler aux femmes ! Un petit chérie ironique à la fin de la phrase, et de la provocation, moi il ne me fallait rien de plus voyons... Enfin si, il me fallait plus, mais rien qui soit réalisable dans un bar. Quoi que... Enfin bref, tout ça pour dire que je n’étais pas forcément une accro aux gentils compliment, et que le fait qu’il me parle comme s’il se foutait de moi et comme s’il ne n’avait aucun respect pour moi ne le rendait que plus attirant à mes yeux. Oh non, surtout ne me respecte pas, cela serait vraiment trop ennuyeux sinon. Dérangée ? Vous me trouvez dérangée ?

      FEBRUARY_La ″marchandise″ ? Ta mère ne t’as donc pas appris à parler aux femmes ? Je m’approchais rapidement de son oreille, pour claquer mes dents à quelques millimètres. Un peu plus et je le mordais. Je restai près de son oreille avant de lui susurrer quelques mots, un sourire sur les lèvres, passant une main dans ses cheveux. Autre chose ? Mais vas y dis moi beau brun. Tu n’as qu’un mot à dire, qu’une chose à faire, et je fais ce que tu veux. Tout ce que tu veux. Je me reculai. Bon je n’étais pas conne non plus. Je savais que cette phrase ne m’engageait pas à grand-chose, et il y a quand même un ou deux trois truc que je lui refuserais. Mais sinon, il faut bien avouer que j’étais prête à beaucoup pour avoir ce que je voulais. Or là maintenant, c’était lui que je voulais. Oh merde, il ne voyait pas la chance qu’il avait ?

    Je le laissai déblatérer sur la cigarette. Tu mourras avant moi ne t'inquiète pas pour ça ma jolie. Je mourrai avant lui ? Surement, je ne comptais pas devenir une vieille en maison de retraite. Je ne m’étais jamais imaginée à plus de quarante cinq cinquante ans, c’est pourquoi j’étais persuadée que je n’arriverai jamais à cet âge là. Je mourrai jeune et terriblement belle, voila tout. Il finit par attraper sa tasse de café que je lui tendais, dans un sourire. Ben voilà c'était pas si compliqué. Gentille fille Non, c’est vrai. Je relevai juste le ton sur lequel il venait de parler. Ses paroles me ramenèrent une bonne dizaine d’années en arrière, quand j’avais commencé à travailler au Station, en tant que serveuse pour mon père. Un espèce de quadragénaire m’avait fait ramener trois fois son mélangé de plusieurs alcool au bar parce que ça lui plaisait pas. Pas assez de ceci, trop de cela. Finalement, il m’avait sortit cette phrase, quand après trois allé retour, sa boisson lui avait convenu. Il avait agrémenté sa phrase d’une tape sur mes fesses, qui lui avait valu mon poing dans la figure. Inutile de dire que si ce type était encore vivant, c’était très loin de New Heaven parce que mon père qui avait assisté à la scène de loin aurait été capable de lui tordre le cou s’il avait seulement remis les pieds dans le bar. Je sortis de mes pensées. Greg lui aurait pu me taper sur les fesses, je ne pense pas que j’en aurais fait un drame. Gentille fille. J’aimais qu’il ne me respecte pas, justement, ramène moi chez toi, et fait ce que tu veux de moi, sans me respecter. Ce type allais me rendre dingue si ça continuait. En tirant sur ma clope, et en détournant à nouveau la tête pour cracher ma fumée, je répondis à voix basse.

      FEBRUARY_Si c’est ce que tu veux, que je sois une gentile fille. Mais la plupart des mec dans ton genre préfère de loin quand je me conduis en mauvaise fille tu sais ... Nous parlions tout deux très bas, et la tension et le désir était palpable dans l’air. Une scène qui devait être étrange à observer de l’extérieur.

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