i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas
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★ MESSAGES : 2518 ★ ARRIVE DEPUIS LE : 16/06/2009 ★ AGE : 33
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Sujet: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Jeu 24 Déc - 11:38
A Noël, on fête habituellement une naissance. On récompense ceux qui ont été gentils, et on punit ceux qui ne l’ont pas été. On les punit mais pas trop car, après tout, c’est la période de l’année où les méchants se repentent. Pourtant à New-Heaven, vit un homme qui a toujours été vilain. Terriblement vilain. Terriblement méchant - terriblement mauvais. Et cette année, ce ne sont pas ses cadeaux qui lui ont été retirés.
Nous sommes le 24 décembre. Tous les habitants de New Heaven sont réunis au pied du sapin de Noël de la ville pour la distribution annuelle des cadeaux faite par Madame le maire, Sidney Ainsworth. Alors qu’elle décharge un à un les cadeaux du traîneau du Père Noël, elle ne se doute pas une seconde de la terrible découverte qu’elle s’apprête à faire ; celle du corps du Sénateur Perkins, mort d’une balle tirée en plein cœur. Mort et paré d’un joli ruban cadeau – pour la petite touche d’humour.
Les chants de Noël viennent de laisser place à la panique. Elle entend les sirènes de police arriver alors elle remonte son col et, discrètement, profite de l’affolement de la foule pour disparaitre dans la nuit, confiante de n’être jamais suspectée et confortée dans l’idée que Finn Perkins le méritait. Qui est-elle ? Est-ce vraiment utile de le savoir ? Car en ce qui vous concerne, tout ce que vous avez à faire, c’est d’être reconnaissants. Ce soir, par cet acte de vengeance, le monde est bizarrement meilleur. Et en l’occurrence, pour ce Noël, nous fêterons une mort.
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★ MESSAGES : 71 ★ ARRIVE DEPUIS LE : 30/03/2010
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Lun 26 Juil - 9:53
ÉPISODE 1
La confusion régnait parmi les habitants de New Heaven. Confus et surpris de voir leur maire bien aimée escortée par la police. Confus et surpris d’imaginer qu’elle ait pu avoir un lien avec ce terrible meurtre. Joy McGillicuddy, sagement assise derrière les Ainsworth, ne cacha pas sa surprise mais ne perdit pas pour autant son sang froid. Elle fit une rapide inspection des alentours et constata, sans grande surprise de sa part, la vitesse à laquelle les langues des habitants - ses voisins – pouvaient se délier. Elle aperçut, assise dans le fond de l’église, une personne cherchant à se faire discrète, une personne qu’elle n’avait pas revue depuis plusieurs années : Lily-Rose Altman, l’ancienne compagne de Lance Ainsworth, mère de ses trois enfants.
Après le brouhaha engendré par l’interruption de la police, la cérémonie religieuse reprit son cours dans toute sa solennité et se termina à l’heure prévue. Elle fut suivie d’un enterrement sobre et silencieux et, chose peu surprenante pour l’inhumation d’un personnage aussi détesté que Finn Perkins, complètement dépourvu de larmes. Sa famille resta stoïque tout au long de la journée et Joy, qui connaissait bien les Perkins (l’avantage d’avoir vécu toute sa vie à New Heaven), n’en attendait pas plus d’eux. La mort de Finn, aussi terrible fût elle, a été la meilleure chose qui pût leur arriver.
Mais pour certains habitants, le suspense fut trop fort et ils n’attendirent pas la fin de l’enterrement pour se remettre à parler et à spéculer sur « l’arrestation » de Sidney Ainsworth. Une à rester étrangement silencieuse fut Margaret Schwartz, la secrétaire dévouée du Sénateur Finn Perkins. Margaret avait toujours travaillé à la marie et commença à servir Mr Perkins quand celui-ci y tenait encore la position de maire. Une certaine amitié est née entre eux – strictement platonique bien sûr, Margaret Schwartz n’était pas tout à fait une jeune femme. Et quand Finn eut pour ambition de devenir sénateur, la fidèle Maggie fut une des premières à travailler bénévolement pour sa campagne alors qu’elle n’avait, jusqu’ici, montré aucun intérêt pour la politique. On récompensa sa fidélité en lui faisant tenir le QG du sénateur, situé à New Heaven dans une ancienne maison de ville vide (la plupart du temps. Or récemment, Finn Perkins avait quitté Washington DC et s’était mis à réinvestir son bureau. Son mandat avait été très mitigé et il se disait qu’il ne serait certainement pas réélu aux prochaines élections.
JOY : Ça va Maggie ? MARGARET : Bien merci. Enfin, en étant donné des circonstances. JOY : Oui bien sûr. MARGARET : Il était si jeune, si prometteur. J’espère qu’ils arrêteront celle qui l’a tué. JOY : Celle? MARGARET : Ou celui. On ne sait pas après tout. JOY : L’enquête semble bien progresser. Que dites-vous de la scène dans l’église? Pauvre Sidney. MARGARET : (Se pinçant les lèvres) Ça sera aux autorités d’en juger. JOY : Vous me semblez plutôt décidée sur son compte. MARGARET : (Elle hésita à parler.) Promettez de ne le dire à personne. Cela doit strictement rester entre nous. On m’a fait promettre de garder cela un secret. (Elle baissa la voix.) Mais le jour de sa disparition, le sénateur avait plusieurs rendez-vous dans l’après-midi et le dernier de la journée était avec Sidney Ainsworth. JOY : (Incrédule) Pourtant ce n’est pas nouveau. Si je me souviens bien, un rendez-vous avait été pris et même noté sur l’agenda de Finn et du maire, mais pour une raison qui ne me revient plus, cela avait été annulé à la dernière minute. MARGARET : Pourtant elle était bien là. Je m’en souviens parfaitement. Ils étaient dans le bureau, en train de parler. JOY : Maggie, ne soyez pas absurde. MARGARET : Je ne le suis pas Joy. Je le jure. Il était 17h15 et Sénateur Perkins est sorti de son bureau pour prendre l’air et se resservir du café, alors nous nous sommes dirigés ensemble vers le vestibule. Je terminais un peu plus tôt ce jour là alors il m’a souhaitée un bon week-end et je l’ai quitté pour aller aux toilettes. Quand je suis revenue à mon bureau pour prendre mes affaires, il était de retour dans son bureau, la porte fermée, avec Sidney Ainsworth à l’intérieur. Et je sais que c’était elle parce qu’ils parlaient tous les deux très fort, et que je ne me trompe jamais avec les voix. JOY : Et de quoi parlaient-ils, si ce n’est pas trop indiscret ? MARGARET : Je n’ai pas vraiment suivi. Quelque chose à propos des élections, d’une alliance pour je-ne-sais-quoi… Oh vous me connaissez Joy, la politique et moi, ça fait plus que deux. A vrai dire, toutes leurs conversations se suivent et se ressemblent. (Un petit sourire naissant aux lèvres) J’ai toujours l’impression de les avoir déjà entendues. JOY : Mais alors qu’y a-t-il de nouveau dans l’affaire, pour justifier que Sidney soit escortée devant tout le monde ? MARGARET : Eh bien… (Elle regarda à gauche et à droite, ne souhaitant pas être entendue.) Ils ont finalement pu analyser ce que les vidéos de surveillance ont capturé cette après-midi là – Sidney Ainsworth sortant de l’immeuble. JOY : Vraiment ?! Mais pourquoi n’avaient-ils pas vu cela plus tôt ? MARGARET : Bah, parce qu’elle s’était habillée pour passer incognito ! Lunettes de soleil, foulard sur la tête, long manteau… Comme dans les films. JOY : Et comment ont-ils fait pour la reconnaitre ? MARGARET : (A présent en confiance et soulagée de pouvoir partager tous les détails de l’enquête avec quelqu’un d’autre que son chat, Maggie les livra presque avec une pointe de gaieté.) Son foulard. Elle a été photographiée avec à plusieurs occasions. Les couleurs et les motifs en font presque une pièce unique. Vraiment Joy, si ce n’est pas une preuve ça. JOY : En effet… (Avec un petit sourire malicieux) Il n’y a pas photo.
Dernière édition par Joy McGillicuddy le Dim 22 Aoû - 13:12, édité 5 fois
Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Lun 26 Juil - 9:53
ÉPISODE 2
Les beaux jours revenaient lentement à New-Heaven. Les journées étaient plus agréables, tout le monde pouvait le ressentir, et même s’il continuait à faire frais, le ciel éclairé et les rares moments de soleil suffisaient pour remplir à nouveau les jardins et terrasses de café. Quant à elle, Joy McGillicuddy ne laissait jamais le climat influer sur ses activités quotidiennes. Toujours dehors, dans le chaud comme dans le froid, elle se tenait occupée en parcourant la petite ville et son voisinage, œuvrant pour sa paroisse ou pour les diverses associations de New-Heaven, ou en rendant des services à tous ceux qui voulaient bien d’elle. Elle trouvait toujours dans cet emploi du temps chargé mais jamais régulier, le temps de visiter le commissariat de police.
Son frère Jerry (maintenant décédé) en était le chef et, celui-ci y ayant passé presque toute sa vie, ce lieu et ses officiers étaient devenus comme une seconde famille pour les McGillicuddy, frère et sœur. Joy s’y rendait pour avoir un peu de compagnie, elle s’asseyait sur une chaise pour tricoter ou lire, pour consulter ses e-mails sur un ordinateur laissé l’abandon, parfois même pour jouer au solitaire. Elle ne dérangeait jamais personne. Au contraire, elle se fondait dans le décor. De temps en temps, elle se laissait aller à quelques observations sur le comportement des policiers et, moins rare encore, sur quelques unes de leurs affaires en cours. Bien qu’elle prît toujours le soin de les déguiser avec un petit sourire espiègle et une maitrise impeccable de l’art du demi-mot, ses « conseils » s’avéraient inlassablement utiles. Comme qu’elle venait rarement les mains vides, ses visites étaient vues par les policiers comme un moment agréable de leur journée, voire de leur semaine.
La dernière affaire à déranger la tranquillité de New-Heaven était le meurtre de Finn Perkins. Rien de nouveau, à part peut-être l’arrestation très publique et très humiliante de la maire, Sidney Ainsworth, sur la simple base d’une image sur la vidéo de surveillance du QG de l’ex-sénateur. Bien que pas reconnaissable à 100% percent, elle avait été trahie par son teint, sa taille, sa tenue et surtout, surtout son écharpe fétiche. Or il fut vite démontré, après quelques témoignages (si on peut appeler des photos sur Facebook des témoignages) et même pas deux heures de garde à vue, que Sidney avait bel et bien un alibi irréfutable et fut, de ce fait, relâchée avec les plus sincères excuses de ceux responsables de son départ précipité des obsèques du Sénateur Perkins. Les enquêteurs, de retour à la case de départ, tournaient en rond en potassant vainement sur les éléments à leur disposition : une femme mystère, clone de Sidney Ainsworth ; le témoignage de Margaret Schwartz, persuadée d’avoir entendue une conversation échauffée entre le maire et le sénateur ; ainsi que ceux de Sam Kirkpatrick et de Stella McHenry, deux conseillers du staff chargés, entre autres, de son emploi du temps.
Ce mercredi là, Joy se rendait justement au commissariat, poussant derrière elle un caddie rempli de boites de pâtés pour chats, un début de tricot, de la laine et des vieux pulls pour une collecte vêtements. Elle fit sourire quelques passants, visiblement étonnés par son obstination à vouloir trainer cette vieille chose perpétuellement chargée d’objets divers et variés à travers la ville. Arrivée à un passage clouté, temporairement rendu indisponible par le feu de circulation, elle reconnut la personne se tenant à côté d’elle. Une jeune femme blonde à la peau blanche, habillée d’un costume noir et revêtant sur la tête un chapeau de la même couleur. Sans hésiter, Joy lui adressa parole.
JOY: Bonjour Bert. LILY-ROSE : (Surprise) Pardon ? JOY: Oh. Désolée. Vous êtes… (Avec un petit effort) Lily ? Lily-Rose Altman ? LILY-ROSE: (Elle dévisagea brièvement son interlocutrice) Ms McGillicuddy ? (Un grand sourire naissant aux lèvres) Joy McGillicuddy ? JOY: Vous avez failli ne pas me reconnaitre. Il faut dire que j’ai beaucoup changé. Le temps n’est jamais tendre pour les gens de mon âge. LILY-ROSE: Non non pas du tout. Vous n’avez pas du tout changé. JOY: Vous non plus. Eh bien ! Ça fait longtemps qu’on ne vous a plus vu. Je ne savais pas que vous étiez ici. Depuis quand êtes-vous parmi nous ? LILY-ROSE: Quelques mois. JOY: Et qu’est-ce qui vous amène à New-Heaven? LILY-ROSE: Beaucoup de choses. (Un sourire triste) London. JOY: Oh je vois. LILY-ROSE: (En guise de réponse, elle lui proposa de se réfugier au Baltimore Inn.) Je préfère parler autour d’une boisson chaude, pas vous ?
Les deux femmes s’étaient installées dans le bar/salon de thé du désormais très cosy Baltimore’s Inn. Leur table se trouvait contre la fenêtre, donnant sur la rue. La faible fréquentation du lieu et la complicité naturelle entre les deux femmes aidèrent les langues à se délier. Elles se mirent à parler des changements dans leurs vies ; le décès de Jerry, celui de London, le métier de Lily-Rose ainsi que les nouvelles carrières prometteuses de Bert et Lawrence, etc… Et il ne fallut pas longtemps pour que le sujet du départ (non, de la disparition) précipitée et discutée de Lily fût amené sur la table.
LILY-ROSE: Après mon départ, j’ai fait le tour du monde. Pour échapper à tout ça. A cette culpabilité, celle d’avoir abandonné mes propres enfants, d'avoir manqué à mon devoir de mère. Mais avec le temps, et beaucoup, beaucoup de recul, j'en suis venue à la conclusion que je ne suis pas de celles qui sont faites pour être mères. Et maintenant que je les ai vus, que j’ai de leurs nouvelles, je me dis que Lance a fait du bon travail, bien mieux que ce que j’aurais pu leur offrir. JOY: Mais pourquoi revenir maintenant ? LILY-ROSE: Il y a quelques années, j’ai retrouvé Liberty à Londres. Une amie et collègue à moi avait écrit quelque chose sur son groupe, de passage à Londres pour un concert. Quand j’ai vu son nom, j’ai su que c’était elle. Après tout, combien y-a-t-il de Liberty Ainsworth dans le monde ? JOY: Pas beaucoup j’en suis sûre. (Rires) LILY-ROSE: La rencontre ne s’est pas très bien passée, je ne vais pas vous le cacher. Mais j’ai réussi à lui glisser mes coordonnées et il y a quelques mois, Lance s’en est servi pour me recontacter et m'apprendre la mort de London. Alors j’ai fait ma valise et me voilà. JOY: Et où résidez-vous? Avec les Ainsworth ? LILY-ROSE: Oui. Ce n’était pas prévu, ni voulu par Lance ou Sidney mais Liberty – Bert – sait se montrer insistante. Je me demande de qui elle tient ça. JOY: Et tout se passe bien à la maison ? J’imagine que ça ne doit pas être… idéal comme situation. LILY-ROSE: Pas idéal, non. Mais tout se passe bien. Lance n’est pas ravi, Sidney est, bien sûr, pas très à l’aise mais tout le monde reste courtois. JOY: Ils ont assez de problèmes comme ça avec Ellie. LILY-ROSE: Oui. Et c’est pour ça que je songe à prendre une chambre au Baltimore. J’ai l’impression d’avoir abusé de leur gentillesse. Ils ont été beaucoup trop tolérants avec moi, non seulement pour m’avoir chez eux et mais aussi pour les vêtements. JOY: (Intriguée) Les vêtements ? LILY-ROSE: (En resservant du thé à Joy.) Je ne vous ai pas dit ? (Lily porta sa tasse à sa bouche.) La compagnie aérienne a égaré ma valise. Ils ont mis plusieurs semaines à la renvoyer et pendant ce temps, j’ai du emprunter quelques affaires à Liberty. (Elle reposa sa tasse après avoir vu une gorgée.) Auriez-vous l’heure Joy ? JOY: Bien sûr. (Un rapide coup d’œil à sa montre) Il est 17h35. LILY-ROSE: Merci. J’ai promis à Bert d’aller au cinéma avec elle. Je dois passer à son bureau à 18h. Avez-vous des choses prévues ? JOY: Pour ce soir ? (Elle rit.) Non. J’aime rester à la maison le soir. Avec la télévision. Ma vie est tout ce qu’il y a de plus banal. LILY-ROSE: La mienne aussi. Depuis que je suis ici, je ne sors que très rarement, même dans la journée - les gens n’ont pas un très bon souvenir de moi. JOY: Pourtant vous étiez à l’enterrement de Finn Perkins. LILY-ROSE: Oui. Oui, j’y étais. (En ajoutant) A l’insistance de Liberty. JOY: (Elle lui sourit au lieu de répondre et termina sa tasse de thé.) Normalement je ne bois que du café mais j’essaie d’arrêter. Mon médecin me dit que j’en bois trop - ce qui a le mérite d'être drôle parce qu'il a lui-même l'haleine d'une machine à expresso. (Le serveur leur apporta l’addition et Joy fit le premier geste pour attraper la facture avant d’être devancée par Lily.) LILY-ROSE: Non, non. Laissez; j'insiste. C’est pour moi. JOY: (Avec gratitude) Dans ce cas, merci. Merci beaucoup.
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Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Lun 26 Juil - 11:18
ÉPISODE 3
DEVANT LE BALTIMORE INN
JOY: Encore merci pour le thé Lily. LILY-ROSE: Oh c’est rien. Il faut absolument qu’on se revoie. JOY: Oui, il le faut. LILY-ROSE: Vous êtes libre demain ? Pourquoi ne viendriez-vous pas déjeuner à la maison ? Sidney et Lance travaillent, Bert aussi, Autumn est à la crèche, et Ellie a des cours toute la journée. J’ai la maison à moi toute seule, je vous cuisinerai quelque chose. En commandant une pizza. JOY: (Amusée) C’est entendu. Et n’hésitez pas m’appeler si vous voulez que j’apporte quelque chose. Que j’aurais préalablement décongelé. Allez… Au revoir ! LILY-ROSE: Au revoir !
AU COMMISSARIAT
JOY: Bonjour Patrick. (Elle frappa à la porte de son ami Patrick, l'inspecteur en chef, la quarantaine aux cheveux grisonnant.) PATRICK: Ah bah enfin ! Nous vous attendions Joy, ce n’est pas de votre genre d’être en retard. JOY: Comme c’est mignon. Si vous me cherchez je suis dans le bureau vide. Et sois mignon Patrick, pourrais-tu me montrer comment allumer le câble ? Je ne sais pas comme m’y prendre avec vos télécommandes. PATRICK: Pas de problème. Je suis à vous dans un instant. JOY: Merci. (Elle en profita pour inspecter les lieux et recenser les policiers présents.) Peggy n’est pas là? PATRICK: Congés. JOY: Je vois. (Une idée lui vint soudainement à l’esprit. Son temps de réflexion fut court, si bien qu’elle la mit déjà en action.) Dis-moi Patrick… Vous pataugez toujours pour l’affaire Perkins ? (La vieille dame entra dans le bureau et s’installa dans la chaise faisant face à l'inspecteur.) PATRICK: (L’homme connaissait Joy et prit soin de ne pas répondre directement à la question, souhaitant d’abord savoir les intentions de sa vieille amie.) Mmm… Pourquoi cela vous intéresse-t-il ? JOY: (Avec désinvolture) J'y montre le même intérêt que les autres habitants de cette ville. Depuis quand n’a-t-on plus le droit d’être curieux ? Il s’agissait quand même de notre sénateur – et de notre ancien maire ! PATRICK: Je sais. (Toujours aussi dubitatif) Mais que voulez-vous vraiment Joy ? JOY: A part vouloir faire de la conversation ? Rien. (Elle sourit, pas un grand sourire, un sourire discret, en coin, espiègle, presque insolent – celui d’une môme qui s’apprêtait à faire une bêtise et qui en était déjà fière!) Finalement, tu sais quoi? Je crois que je ne vais pas rester. PATRICK: Mais vous venez d’arriver. JOY: Oui. PATRICK: Donc vous ne voulez pas que je vous aide? JOY: Pas avec la télé. PATRICK: Et bien que voulez vous alors? JOY: Il faut d’abord accepter. PATRICK: Je crains que ça ne marche pas comme ici. JOY: (Incrédule et amusée) Vraiment? PATRICK: Vraiment. (Pour lui, ce fut le dernier mot.)
BUREAU DE FINN PERKINS
PATRICK: Donc si je comprends bien, tout ce cinéma dans mon bureau, c’était pour venir ici ? JOY: Mmhmm… J’aurais aussi pu me faufiler en douce, si c’est ce que tu préfères. PATRICK: Si vous venez ici pour trouver des indices, je regrette de devoir vous informer qu’on a déjà passé le bureau au peigne fin. JOY: Et qu’avez-vous trouvé ? PATRICK: Pas grand-chose. JOY: Oui, autrement l’enquête aurait déjà progressé. (Elle mit ses mains sur ses hanches, regardant savamment autour d’elle, l’air pensive.) Il y a un truc qui ne tourne pas rond. PATRICK: (Perplexe) Quoi ? Maintenant ? JOY: Non non. Ici. Dans ce bureau. PATRICK: D’accord… Que voulez vous dire au juste ? JOY: Maggie Schwartz était persuadée d’avoir entendu Sidney Ainsworth dans ce bureau, le soir de la disparition du sénateur. Pas vrai ? Bien. Pourtant à la même heure, Sidney était ailleurs, et sa présence a été copieusement documentée. Juste ? Bon. Alors à moins qu’il y ait une porte secrète cachée ici dans ce bureau qui relie ces deux endroits par une série de tunnels souterrains, je ne vois pas comment Maggie peut, encore à ce jour, prétendre avoir entendu notre maire discuter avec Finn Perkins. PATRICK: Peut-être qu’elle ment. JOY: Maggie ?! Non ! Jamais. Il n’y a pas plus honnête que elle. (Joy remarqua une prise électrique déconnectée. En la suivant, elle vit que celle-ci était connectée à une horloge électronique, posée sur le bureau de l’ancien sénateur.) Tiens, Patrick, peux-tu la rebrancher s’il-te-plait? (Son ami s’exécuta. Sur l’écran de l’horloge allumée, un petit point rouge clignotant attira l’attention de la détective.) C’est quoi ce petit bouton ? PATRICK: Ça ? Ça veut dire qu’une alarme réveil a été programmée. On en a une comme ça à la maison, le même modèle. Il y a une radio et on peut même mettre sa propre musique en alarme. Il suffit de relier l’appareil à son ordinateur. JOY: Une alarme réveil ? Pourquoi avoir une alarme réveil dans son bureau ? PATRICK: Bah je sais pas, pour se rappeler d’un rendez-vous important ? JOY: Quand on a une secrétaire juste derrière la porte ? Non, j’en doute. Franchement, un peu de bon sens! Il est maintenant 17h34. Tu pourrais régler l’alarme à, disons, 17h35 ? PATRICK: Bien sûr. (En deux gestes trois mouvements, l’alarme fut programmée pour sonner dans les prochaines 50 secondes.) JOY: Merci. Il ne reste plus qu’à attendre. (Les deux amis regardèrent leur montre, comptant les secondes restantes.)
« … vous ne comprenez pas Finn, j’ai adopté New-Heaven. C’est ma ville et je suis prête à me battre pour elle. Et qui vous dit que vous allez être réélu ? Vous croyez vraiment avoir une bonne réputation ? … »
JOY: (Avec un sourire satisfait) Ingénieux… PATRICK: C’est une conversation enregistrée. Entre Sidney Ainsworth et Finn Perkins ? JOY: Oui. PATRICK: Vous pensez que c’est le sénateur qui a fait ça ? JOY: Finn ? (Haussement d’épaules) Peut-être. Ou est-ce un stratagème pour retarder l’heure de sa disparition ?
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Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Dim 1 Aoû - 10:33
ÉPISODE 4
LE MANOIR DES AINSWORTH/CHAMBRE DE LILY
LILY-ROSE: Joy, vous ne devez pas vous sentir obligée de m’aider à ranger mes affaires. JOY: Non, j’insiste. C’est ma manière de vous remercier pour le déjeuner. De toute manière, j’aime fouiner dans les affaires des autres. (Rires.) Donc c’est officiel, vous quittez la maison pour vous installer en ville ? LILY-ROSE: Oui. Bert s’est gentiment proposée pour me trouver un appartement dans le centre-ville. Rien d’extraordinaire, juste un petit pied-à-terre. Il y a quelques travaux à faire mais au moins je serai chez moi. JOY: (En désignant les cartons à moitié remplis, éparpillés partout dans la pièce) Rassurez moi, quand vous êtes revenue, vous n’avez quand même pas apporté tout ça avec vous ? LILY-ROSE: (En souriant) Non. Je n’avais qu’une petite valise, perdue puis retrouvée. Depuis j’ai fait quelques achats et le reste… Le reste vient de la cave. Ce sont les vieilles affaires que j’avais laissées derrière moi. J’ai aussi pris quelques trucs de London, juste comme ça. Pour me rapprocher de lui. JOY: Je vois. (Se rendant compte qu’elle n’avait plus rien pour emballer un vase, certainement emprunté à la famille Ainsworth, Joy ouvrit le placard de Lily-Rose à la recherche d’un rouleau de ruban adhésif.) LILY-ROSE: Si vous cherchez du ruban adhésif, il y a un nouveau rouleau en haut, à côté de mes pulls. JOY: (Etant trop petite pour atteindre l’étagère du haut, la vieille dame décida de tendre son bras et de trouver le rouleau à l’aveuglette, en s’aidant seulement de sa main. Au moment même de le prendre, un geste brusque de sa part fit tomber les pulls, et avec eux un petit album photo.) Je suis d’une maladresse ! Ne vous dérangez pas, je vais ranger tout ça. (Intriguée par l’album, elle décida de le feuilleter. Elle y trouva des photos de Lance et de Lily, des photos de leur vie à Londres, celle à New-Heaven avec leurs enfants. Joy tomba sur la dernière photo, montrant Lily avec un bébé.) Qui est-ce ? LILY-ROSE: (Après un bref moment d’hésitation) Bert. Oui, c’est elle. Bébé Liberté. JOY: Vous avez une coiffure différente sur cette photo… LILY-ROSE: Comment ça ? JOY: Oh rien. (Elle sourit.) J’avais oublié que vous portiez vos cheveux de cette manière à l’époque. Ca fait tellement longtemps.
QG DU SENATEUR FINN PERKINS Le lendemain
JOY: (Entre dans un bureau dont la porte était grande ouverte. Deux employés de l’ancien sénateur y rangent leurs affaires et cela dans le but de vider les lieux ; Sam Fitzpatrick, la trentaine, grand, fluet, un teint d’albâtre et des cheveux blond vénitien, et Stella McHenry, un tout petit plus jeune, nettement plus petite en taille, un visage souriant et des cheveux brun foncé coupés courts.) Un autre déménagement à ce que je vois. (Ils levèrent leur tête des cartons pour saluer la vieille dame d’un silence glaciale.) Bonjour ? SAM & STELLA : (Sur leur garde) Bonjour. STELLA: Qui êtes-vous ? JOY: Joy McGillicuddy, une amie de Margaret. Je suis venue la chercher pour un déjeuner entre filles. STELLA: D’accord. (Elle sourit à Joy, plus pour l’inviter à les laisser en paix que par gentillesse.) JOY: (Continuant la discussion comme de rien n’était, comme si elle n’avait pas vu le sourire poli mais entendu de la jeune femme.) Même si nous ne sommes plus vraiment des filles. J’aurais pu dire un déjeuner entre deux raquettes de ping-pong ménopausées, ça aurait été la même chose. (Elle rit toute seule.) J’espère que je ne suis pas trop en avance. A quelle heure est la pause déjeuner ici ? STELLA: A cette heure-ci. SAM: (Visiblement de mauvais poil) Même s’il n’y a plus vraiment d’intérêt à respecter les horaires maintenant que le patron n’est plus. JOY: (En souriant) Et vous êtes ? STELLA: (Offrant sa main à Joy) Stella. Stella McHenry. Le grincheux là-bas c’est Sam. JOY: Fitzpatrick? SAM: Juste. Vous connaissez nos noms? JOY: Maggie les a certainement mentionnés une fois ou deux auparavant. Vous êtes les collaborateurs du sénateur Perkins ? SAM: (Sèchement) Êtiez. JOY: Oui, bien sûr. Et que comptez-vous faire à présent? STELLA: Nous sommes avocats de formation donc on ira certainement rejoindre un cabinet. JOY: Oh. Donc vous ne souhaitez plus continuer dans la politique ? SAM: (Agacé) Et faire quoi ? Travailler pour un autre Finn Perkins ? Non merci. STELLA: Sam! SAM: Oh la ferme Stella ! J’en ai ma claque de la langue de bois. Vous voulez tout savoir, Joyce? JOY: Joy. SAM: Joy. Ce n’est peut-être pas correct ce que je vous vais dire mais Finn Perkins méritait son sort. Et pas la peine de me contredire Stella, je sais que tu es du même avis. Et si vous connaissiez vraiment le personnage, croyez moi, vous ne seriez pas du tout surprise de ce qui lui est arrivé. JOY: Je ne comprends pas --- SAM: Il n’y a rien à comprendre. C’était un homme détestable et tout ce que je sais, c’est que je ne veux plus en entendre parler; et si on m’en parle, je n’hésiterais plus à parler. (Il réalisa à la dernière minute ce qu’il venait de dire et se reprit.) Mais heureusement pour lui, le sénateur ne divulguait jamais ses secrets. On se contentait de suivre les ordres. JOY: (Un ange passa.) Je devrais peut-être vous laisser continuer. Le bureau de Maggie est bien au bout du couloir ? STELLA: Au bout à droite. JOY: Merci. (Juste avant de s’en aller:) Au revoir !
QG DU SENATEUR FINN PERKINS Quelques instants plus tard dans le couloir
STELLA: (Elle referma la porte de son bureau derrière elle et fit quelques pas pour rattraper la vieille dame. En murmurant.) Joy ? (Elle l’entraina dans un coin tranquille.) Il faut excuser Sam, il n’est pas dans son assiette. JOY: Oui j’ai vu ça. Je me demande bien comment il a pu travailler aussi longtemps avec un homme qu’il déteste autant. STELLA: Il ne le déteste pas. Ne le détestait pas du moins. C’est bien le contraire. Sam… adorait le sénateur Perkins. Il l’admirait, lui vouait presqu’un culte. Tout ce qu’il lui demandait de faire, Sam le faisait volontiers sans jamais poser de question. Par exemple, ce soir-là, quand Perkins a… Et bien Sam est resté très tard au bureau, ce qui n’est pas du tout son genre, sauf lorsque le patron lui faisait faire quelque chose. JOY: Comme quoi par exemple ? STELLA: Je n’ai pas d’idées précises. J’ai simplement trouvé ça étrange… Je veux dire, ça ne peut pas être une coïncidence ? Si ? JOY: Mais qu’est-ce qui a changé chez votre ami? Vis-à-vis de Finn ? STELLA: Je pense que la mort de Perkins lui a ouvert les yeux. Tous ses efforts – nos efforts – pour pas grand-chose finalement, vu qu’au final, il a préféré démissionné. (Sentant que sa phrase méritait une explication supplémentaire, elle reprit.) Une journaliste, Jackie Mosley, a passé ces deux dernières années à enquêter sur toutes les facettes de la vie de Finn Perkins. On a tout fait pour lui rendre la tâche difficile, en vue de la prochaine campagne face à Sidney Ainsworth ; sauf que maintenant, plus personne n’est vraiment intéressé par cette histoire. JOY: Je peux comprendre votre rancœur. STELLA: Croyez-moi, de nous tous, c’est Jackie qui doit s’en mordre les doigts.
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Joy McGillicuddy
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EVERYBODY WANT TO KNOW ME ▬ Je: Suis Seul(e) ▬ Faut bien bosser, je suis: retraitée. ▬ Me & the rest of the world:
Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Dim 8 Aoû - 9:26
ÉPISODE 5
CHEZ JACKIE MOSLEY Un matin / A l’extérieur
JOY: (Vêtue de sa chemise à manches-courtes préférée et de sa nouvelle paire de tennis blanches, elle frappa puis sonna puis frappa à nouveau à la porte de la journaliste.) Il y a quelqu’un ? Ouh-ouh ? Allô ? Il y a quelqu’un ?!! JACKIE: (Les cheveux décoiffés, les lunettes sur la tête et les pantoufles au pied, la jeune femme ouvrit enfin la porte, agacée par le bruit, et ce, tout en finissant d’enfiler son peignoir. Il fut évident que cette visite impromptue de Joy l’a tirée de son lit. Sèchement.) Quoi ? JOY: (Gaiement) Bonjour ! Joy McGillicuddy. J’espère que je ne vous ai pas réveillée. Pour faire court, je distribue des affichettes. (Elle lui montra le paquet de papiers dans ses mains.) Mrs Snyder a perdu Ketchup son chat. Et il est diabétique vous voyez, donc il est impératif qu’on le retrouve. JACKIE: D’accord. (Elle prit un exemplaire.) Merci. (Elle tenta de refermer la porte avant d’être arrêtée au dernier moment par le pied de la dame.) JOY: C’est que je voulais vous demander de publier ça dans votre journal. Vous êtes journaliste d’après ce que j’ai pu comprendre. JACKIE: (Réduite aux bredouillements face à la pugnacité de son interlocutrice.) C’est que, je enfin, c’est pas vraiment le genre de trucs que je fais, je ne travaille pour aucun journal dans le coin. Je ne suis pas publiée ici - c’est ce que j’essaie de vous faire comprendre. JOY: (D’un haussement d’épaules) On trouvera bien quelque chose. (Elle se fit un chemin et entra dans la maison, continuant tout droit jusqu’au salon et à la cuisine.) Vous avez certainement des contacts, des amis journalistes dans le coin, ou un blog. J’ai lu un article sur les journalistes qui tiennent leur propre blog. Sur un blog justement !
CHEZ JACKIE MOSLEY Plus tard / Le salon
JOY: C’est très cozy ici. Vous travaillez de la maison? (En regardant les tas de papiers qui avaient envahi le sol, la table-basse et celle de la salle-à-manger.) Parce que ça ressemble plus à un bureau qu’à un salon. JACKIE: (De la cuisine.) Oui. Il m’arrive parfois de m’enfermer pendant des jours sans vraiment me soucier de l’extérieur. C’est dans ces moments que je me rends compte que je suis devenue un ermite, un peu malgré moi d’ailleurs. (Elle ressortit de la cuisine avec de grosses tasses de café. Elle en tendit une à son invitée.) Tenez. Donc vous voulez que je vous aide à faire publier une annonce en ligne? JOY: Seulement si vous le voulez. (Avec une indifférence à peine dissimulée.) Vous n’aurez qu’à recopier ce qui est déjà écrit sur la feuille. (Elle se dirigea vers les cadres-photos de Jackie.) J’ai entendu dire que vous étiez là pour enquêter sur le passé de Finn Perkins. JACKIE: Entre autres oui. JOY: Vous devez en savoir des choses sur lui. JACKIE: Excusez-moi mais je ne vois pas vraiment le rapport avec le chat disparu de votre voisine. JOY: Ketchup. Aucun. Aucun rapport, juste de la curiosité. Vous savez, moi aussi je le connaissais Finn. JACKIE: Ah ? Et quelle est votre opinion sur le personnage? JOY: Il a toujours été très poli avec moi, même charmant ! Très charmant. Bien sûr, je ne prétends pas bien le connaitre, pas autant que vous. JACKIE: (Sans cacher son mépris pour l’homme) On peut dire qu’il savait jouer la comédie ; ça ne serait pas le premier. Ce qui le différencie des autres, c’est qu’au lieu de simplement arrondir les angles, on découvre qu’il a toujours mené une double existence – même si tout ce que je peux trouver sur celle-ci me laisse avec un texte à trous. JOY: Comme ? JACKIE: Son idylle avec February Bouwmeester et bien avant ça, quelques voyages en Europe à la fin des années 80. JOY: C’est étrange. Je me demande comment il a pu trouver le temps. Si je me souviens bien, il devait être à ses débuts, sa carrière venait de commencer, il avait sa famille, et je le voyais presque tous les jours en ville… JACKIE: Je ne sais pas non plus. Tout ce que je sais, c’est qu’après quelques voyages réguliers tous les 8 à 9 mois, il a cessé tout déplacement au début des années 90. JOY: (Elle souffla sur son café et but une gorgée.) Vous n’auriez pas un peu de sucre ?
CHEZ JACKIE MOSLEY Plus tard / A la porte
JOY: Merci beaucoup pour le café. Et je regrette d’avoir tambouriné à votre porte mais vous savez, lorsqu’il y a un chat en danger, je suis prête à tout, quitte à me transformer en lionne. Allez, je vais vous laisser. Au revoir ! JACKIE: Au revoir. (Une fois la porte refermée et Joy partie, elle sortit son téléphone portable et composa un numéro déjà pré-enregistré.) Allô ? Oui c’est moi. T’avais raison, elle est venue me voir. … Non je lui ai pas dit grand-chose, seulement ce qu’elle voulait savoir et --- Attends. Quelqu’un essaie de me joindre. (Elle fit la manipulation nécessaire pour mettre son premier appel sur attente et prendre le deuxième.) Oui ? … Non, on fait comme convenu. Donnez-moi l’argent et je vous donnerai ce que vous demandez.
SUFFRAGETTES ROAD
JOY: (Joy regardait d’un air dubitatif son ami Patrick manger précipitamment son cornet de glace; elle n’avait qu’un petit pot.) Elle n’est même pas en train de fondre! PATRICK: (Essuyant son menton du revers de la main.) Elle ne va pas tarder. JOY: (Ricanement.) Si tu le dis. PATRICK: Comment avance votre petite enquête? JOY: Mon enquête? PATRICK: Vous savez très bien de quoi je parle. (En souriant.) Je vous connais, vous savez ? JOY: Rien ne t’échappe. (Elle dit cela pour lui faire plaisir car des deux, c’était la vieille dame qui avait (toujours) une longueur d’avance.) PATRICK: Alors? JOY: Elle avance, malgré les nombreuses zones d’ombres. Tu savais que Sam Fitzpatrick est resté très tard à son bureau ce soir-là ? PATRICK: Oui bien sûr. (Il expira un bon coup avant de réprimander son amie pour son intrusion dans son travail.) Je ne vois pas pourquoi vous vous obstinez. On a tous travaillé des mois là-dessus, on a interrogé tous les proches, toutes les personnes qui ont côtoyé Finn, et on n’a toujours aucune piste. Je doute fort que vous puissiez trouver quelque chose de nouveau ou d’intéressant à l’enquête, après tout vous n’êtes qu’une --- JOY: Fais très attention à ce que tu vas dire mon petit. PATRICK: Qu’une seule personne. Vous n’êtes qu’une seule personne. Ecoutez, je sais qu’il vous est difficile de comprendre cela, après tout vous avez une sacrée réputation dans le coin, mais cette affaire est un véritable mystère. Prenez l’arme par exemple! Celle de Finn, retrouvée à ses côtés, sans empreintes ni rien. JOY: (Donnant l’impression de ne pas vraiment prêter attention à la leçon de morale de son ami.) Mais à part ça, qu’avez-vous réussi à déterminer de concret? PATRICK: Ben, et je dis ça strictement entre nous, tout ce qu’on sait de concret, c’est que Finn a connu sa fin dans le traineau rempli de cadeaux. JOY: Intéressant. Donc pas de déplacement. PATRICK: Bah non ! JOY: (La vieille dame réfléchit. On pouvait aisément le voir sur son visage par son mordillement nerveux de sa lèvre inférieure.) Où est entreposé le traineau? PATRICK: Dans un hangar qui fait office de garde-meubles, juste en dehors de la ville. Ils y disposent les cadeaux le jour même du sapin. JOY: Et qui a accès au hangar ? PATRICK: Quelques personnes, dont la maire, qu’on a tous interrogées et qui n’ont rien à voir avec toute cette histoire. Donc pas besoin de vous y mêler, Sherlock. JOY: (Elle rit.) Mais si quelqu’un est entré dans le hangar, les personnes qui sont venues chercher le traineau n’ont pas trouvé une porte déjà ouverte ? PATRICK: Non justement. D’où le mystère ! (Il s’essuya les lèvres devenues collantes à cause de la glace.) Vous allez la finir ? JOY: Pardon ? PATRICK: Votre glace. Vous allez la finir? JOY: Un peu de concentration Patrick! (Elle secoua la tête.) Les maires de New-Heaven ont la clé, c’est bien ça ? PATRICK: Oui. JOY: (Elle eut un grand sourire, le genre qui voulait dire ‘Eureka’ !) Bah alors! Où est le mystère ? (Mais son ami inspecteur n’étant pas aussi vif qu’elle, elle dut se montrer plus claire dans ses propos.) Finn. Finn était bien maire ? PATRICK: Oui…? Vous pensez qu’il l’a prise et qu’il l’a gardée tout ce temps ? JOY: Tu sais, pour un homme malhonnête, qui a passé sa vie à voler et à mentir, notamment à ceux qui lui sont le plus chers, le vol de clé est un bien faible crime. PATRICK: Donc ça veut dire qu’il a donné rendez-vous à une personne dans cet hangar, et cette dernière a simplement refermé derrière elle ? JOY: Tout à fait. PATRICK: Je me demande pourquoi je n’ai pas vu ça plus tôt. JOY: (D’une voix douce) Je me le demande aussi. (Elle lui donna son petit pot de glace ; sur son visage, un rictus.) Tu l’admets toi-même : rien ne t’échappe.
Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Sam 14 Aoû - 7:04
ÉPISODE 6
AU COMMISSARIAT
JOY: (S’invitant dans le bureau de son ami) J’ai apporté des beignets. (Elle remarqua la présence d’une autre personne dans le bureau.) PATRICK: (En marmonnant) Un bonheur n’arrive jamais seul… Joy, je te présente Ms Reena Salvatore, une assistante du procureur. Ms Salvatore, vous avez là une autre apprentie détective. REENA: Enchantée. JOY: De même. Donc vous êtes l’assistante du procureur ? PATRICK: (Ronchon) Pas de cet état. JOY: Ah ? PATRICK : De New-York. JOY: Vous êtes pourtant si jeune. REENA: C’est ce que tout le monde me dit. PATRICK: Ms Salvatore allait justement nous quitter. N’est-ce-pas ? JOY: Ça tombe bien, je comptais aussi m’en aller. PATRICK: (Surpris) Vous ne restez pas? JOY: Je ne faisais qu’apporter des beignets. Ils sont dehors. Au revoir !
AU COMMISSARIAT Plus tard / Près de la sortie
JOY: Vous vous plaisez ici ? REENA: (En haussant les épaules) J’ai connu pire. Ceci dit, ça serait sympa si je pouvais en finir avec cette enquête. JOY: Donc vous n’êtes ici que pour le travail. REENA: Oui. JOY: Dans quel hôtel résidez-vous ? Le Baltimore ? REENA: Euh non. (Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille, un peu embarrassée.) J’ai emménagé dans une maison. A Ministry Lane ? JOY: Sans blague? Nous sommes pratiquement voisines. REENA: Oh, vous habitez dans le coin? JOY: Non. (Rires.) Je suis à Baron’s Field. Mais c’est une petite ville, tout le monde se connait. On est tous voisins. (En poussant la porte du commissariat) Donc quel est votre rapport avec l’enquête autour de Finn Perkins ? REENA: Je ne peux pas vraiment me prononcer là-dessus. Ce n’est pas en rapport direct, ça fait juste partie d’un plus grand (Elle chercha le mot juste pour terminer une phrase mal engagée.) --- tout. JOY: Comment s’appelle-t-il? REENA: Pardon ? JOY: Ou elle. La personne que vous avez suivie jusqu’ici, ou que vous êtes venue retrouver. REENA: (Troublée) Comment… ? (Elle n’acheva pas sa question, le premier mot suffisant à exprimer sa confusion face au pouvoir de déduction de la vieille dame.) JOY: C’est peu commun pour quelqu’un d’élire domicile dans une nouvelle ville quand cette personne n’est supposée être là que pour un travail temporaire, une simple formalité – à moins de vouloir y demeurer un peu plus longtemps. (Sourire) Alors ? REENA: (Elle céda, amusée et gênée à la fois) Noah. Il s’appelle Noah. JOY: Alors je vous souhaite bonne chance avec votre Noah. (Elle lui sourit et commença à s’en aller, descendant les quelques marches reliant la rue à la porte du commissariat.) REENA: Attendez! Tout à l’heure, quand nous étions dans son bureau, votre ami l’inspecteur a dit que vous… JOY: L’apprentie détective ? (Elle secoua la tête.) Je suis ni l’un, ni l’autre. Au contraire, j’ai plutôt l’impression que ce sont les affaires qui viennent me chercher. REENA: Et si c’est le cas, dès que quelque chose concernant Finn Perkins se présente à votre porte, promettez-moi de me contacter ? (Elle lui tendit une carte de visite de son sac à main.) Voici mon numéro. Vous pouvez me joindre à n’importe quelle heure, je suis à votre service. JOY: C’est très gentil. (Elle prit la carte et la contempla, avant d’ajouter.) Merci.
AU SUPER-MARCHE Quelques jours plus tard
JOY: (La vieille dame tentait d’attraper une boite de céréales perché tout en haut d’une étagère. Il fallait que ce soit cette marque et pas une autre. Elle tenta d’appeler un employé pour l’aider.) Jeune homme ? S’il-vous-plait ? (Malheureusement celui-ci ne l’entendit pas et disparut dans un autre rayon.) MICHELLE : (Située un peu plus loin, elle vit sa voisine peiner à trouver de l’aide et poussa son chariot pour la rejoindre et lui attraper sa boite de corn-flakes tant convoitée.) Tenez. JOY: Oh merci. (Elle leva le tête pour voir le visage de son sauveur. Surprise.) Michelle!! (Elle mit la boite dans son chariot.) Comment allez-vous? MICHELLE : (En souriant) Bien merci. Et vous, Joy ? JOY: La forme. Tout roule. (Elle dévisagea la veuve.) Ça fait un moment que je ne suis pas vue. La dernière fois c’était aux obsèques de… (Elle ne finit pas la phrase, pas besoin, les deux femmes se comprenaient.) MICHELLE : (Calmement) Oui. (Un ange passa, voire deux.) Et puis je suis partie en vacances. JOY: Je comprends, oui. Maintenant que vous êtes… (Le mot qu’elle préféra taire fut ‘seule’.) Où ça ? MICHELLE : Aux Poconos. JOY: Ah. Pour skier? MICHELLE : Non, non. Pour le repos. JOY: (Elle lui donna un de ces sourires compatissants avant d’inspecter – discrètement – le contenu du chariot de Michelle, qu’elle trouva étonnamment rempli pour une femme vivant désormais seule.) Vous avez des invités ou vous vous constituez un stock pour votre abri antiatomique ? MICHELLE : (Elle rit.) J’ai des invités. JOY: C’est bien, ça vous tiendra compagnie. Et laissez-moi deviner… (Elle saisit un paquet de bonbons du caddie.) Graham et sa petite famille ? MICHELLE : Oui. JOY: Ça me fait plaisir que vous fassiez tous les deux des efforts pour vous rapprocher. (Les deux femmes reprirent leur chariot et firent leur chemin vers les autres rayons.) MICHELLE : Je ne dis pas que j’ai complètement accepté le fait qu’il soit avec cette femme --- JOY: Candace ? MICHELLE : Oui. (Amèrement, parce qu’elle ne sentait pas encore capable de prononcer son nom.) Il faut que je m’y fasse. C’est sa vie et il est évident qu’ils s’aiment - que je le veuille ou non. Ils ont l’air de former une famille heureuse Joy, elle est heureuse et si c’est Graham qui la rend ainsi alors j’ai réussi mon devoir de mère, parce qu’au moins, il est différent de son père. (Elles passèrent le rayon des produits frais.) Et je vais bientôt être grand-mère. Je ne veux pas être l’ombre au tableau.
PARKING DU SUPER-MARCHE Plus tard
JOY: (Elle regarda Michelle mettre ses courses dans le coffre de la voiture. Joy, elle, avait encore son caddie.) Vous n’aurez pas vu Ketchup pas hasard ? MICHELLE : Le chat de Mrs Snyder? Pourquoi il a disparu ? JOY: Oui, depuis quelques jours. Vous n’avez pas vu les affichettes ? Oui, bien sûr que non, quelle question bête. Justement l’autre jour j’en distribuais partout en ville et j’ai rencontré une journaliste, Jackie --- (Elle fit mine d’avoir oublier son nom de famille.) MICHELLE : Mosley? JOY: C’est ça! Très gentille. M’a invitée pour une tasse de café. Vous la connaissez ? MICHELLE : Et comment ! Cette femme est obsédée par mon mari. Elle a passé deux années à fouiner, à mettre son nez dans chacune de ses affaires – de nos affaires ! Et dès qu’elle a épuisé tous les moyens possibles et imaginables pour arriver à ses fins à Washington, elle est venue ici pour --- fouiller dans nos poubelles. Pas à proprement parlé mais vous voyez l’idée. JOY: Oui bien sûr. Cela a du vous agacer. MICHELLE : Bien sûr! J’étais indignée, le suis toujours. Mais Finn, lui, s’en moquait éperdument, tout cela lui était indifférent. Au début. JOY: Au début ? MICHELLE : Et bien, il y a quelques mois, Jackie a publié un article bien inoffensif dans le fond mais qui était un peu plus… précis que d’habitude. JOY: Précis ? MICHELLE : Tout ce qu’elle avait publié jusqu’alors ne révélaient que des secrets de polichinelle, or dans ce nouvel article, elle semblait en savoir un peu trop sur lui et Finn commençait à se demander si quelqu’un de son équipe s’était mis à divulguer des informations. JOY: Comment savez-vous ça? Il vous l’a dit ? MICHELLE : Oui bien sûr. (Un peu choquée par l’insinuation de la vieille dame que son mari ne lui disait rien.) J’étais quand même sa femme Joy, nous nous parlions. JOY: (Elle sourit pour l’apaiser.) Avait-il une idée du coupable ? MICHELLE : (Elle fit la moue.) Non pas vraiment. Après ça ne tient qu’à moi mais je suis prête à parier sur Stella. Stella McHenry. Elle travaillait pour mon mari. Je suis quasiment sûre que c’est elle, elle a toujours eu un faible pour les blondes.
Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Dim 15 Aoû - 5:29
ÉPISODE 7
PARKING DU SUPER-MARCHE Au même moment
JOY: (Elle vit la voiture de Bert se garer un peu plus loin d’elles. Elle descendit de la voiture accompagnée de sa mère, Lily-Rose. Mère et fille étaient similairement vêtues ce qui rendit leur ressemblance encore plus remarquable. Lorsqu’elles s’approchèrent, Joy les salua et elles s’arrêtèrent pour dire: ) Bonjour. MICHELLE: Bonjour. (Elle sourit aux deux femmes dont Lily qui ne lui était pas entièrement étrangère.) BERT: Comment allez-vous? LILY-ROSE: Bonjour. (Visiblement pressée) J’ai des photos à faire développer --- BERT: Oui, oui vas y avant qu’ils ne ferment. Je te rejoindrai après. JOY: Au fait, Michelle voici Lily la mère de Liberty. MICHELLE: Enchantée. JOY: Je ne sais plus si vous vous connaissiez. MICHELLE: La mère de Liberty? Ah bah si ! Je me souviens de vous LILY-ROSE: J’étais aux obsèques de votre mari. MICHELLE: Oui. Non, non, je pensais à autre chose. Le barbecue chez mes parents. Joy, vous devez vous en souvenir. C’était pour fêter nos fiançailles avec Finn. JOY: Mais oui! C'est vrai. J'avais complètement oublié. MICHELLE: Et vous étiez venue avec Lance, les jumeaux et toi Liberty. LILY-ROSE: (Avec un petit sourire) Oui. Oui, ça me revient maintenant. BERT: (Ravie de l’anecdote et en particulier d’en avoir une avec sa mère.) C’était quand ? JOY: Oh il y a longtemps. MICHELLE: Très longtemps. Il y a plus de vin ans maintenant. JOY: Ça ne nous rajeunit pas. LILY-ROSE: T’étais encore un bébé. (Changement brusque de ton) Bon je dois me presser et déposer ces pellicules avant la fermeture. MICHELLE: Et moi je vais rentrer. Je suis vraiment ravie de vous avoir revue Lily. (Elle dit cela avec sincérité. Ce barbecue était un de ses plus heureux souvenirs.) Au revoir Joy, Liberty. (Elle grimpa dans sa voiture, démarra et fut observée jusqu’à sortie par ses deux voisines. Lily les quitta à son tour.)
BERT: Elle a l’air de bien se porter, pour une veuve. JOY: Oui. BERT: En même temps, on ne sait jamais avec elle. JOY: (Elle sourit, amusée.) C'est pas faux. Et toi, Bert? Comment vas-tu ? Je vois que tu passes de plus en plus de temps avec ta mère, vous êtes pratiquement inséparables. BERT: Pratiquement. C’est pas tout à fait le conte de fées mais on progresse. On évite de trop parler parce que d’une manière ou d’une autre on en vient à parler de son départ de New-Heaven et de son absence pendant toutes ces années. JOY: Il faudra bien en parler un jour. BERT: C’est pas comme si on n’avait pas abordé le sujet, sauf qu’à chaque fois, elle ne donne pas de réelles explications, et ça a le don de m’agacer. Du coup je fais tout pour la sortir, aller dans des endroits avec beaucoup de monde, du bruit, comme ça on passe du temps ensemble sans vraiment avoir à se tenir compagnie. JOY: En faisant les courses au supermarché? BERT: Notamment. (Elle sourit.) A Noël, puisque papa, Sidney et Ellie participaient aux festivités de la ville avec l’illumination du sapin, j’ai emmené Lily à une soirée dans cette grange qu’on a rénovée. JOY: La nouvelle galerie d’art? BERT: Oui. Ils avaient transformé l’endroit en mini-cirque. C’était bondé, s'y déplacer était comme nager dans une mer de personnes. Pas l’endroit idéal pour un 25 décembre mais je ne pouvais pas la laisser toute seule à la maison, ou pire encore, avec Sidney et papa. Ça n’aurait pas été un Noël sympa – même pour elle. D’ailleurs, une fois la soirée terminée, on a trainé un peu en allant commander des desserts au Baltimore. JOY: Il a du être tard. Le Baltimore n’est pas fermé après minuit ? BERT: Pas ce soir là. Il était presque une heure du matin lorsque j’ai rejoint Lily – j’avais quelques affaires à régler avec Cooper donc j’ai lui ai dit de m’attendre à l’hôtel. JOY: Ton hôtel. Tu sais c’était très gentil de ta part d’aider ta mère comme ça. Lui payer l’hôtel, l’inviter chez vous, et puis lui trouver un appartement. En parlant de ça… (Elle sortit une enveloppe de son sac .) Je comptais passer au manoir pour te le donner mais puisque tu es ici. Tiens. BERT: (Elle prit l’enveloppe.) C’est quoi ? JOY: Une photo de toi et de ta mère. Je l’ai trouvée l’autre jour dans ses affaires, quand je l’aidais à déménager, et j’ai pensé que tu pourrais la faire agrandir et l’encadrer et lui donner comme cadeau pour sa pendaison de crémaillère. BERT: Merci beaucoup Joy. Quelle bonne idée. (Elle ouvrit l’enveloppe et jeta un coup d’œil à l’intérieur sans pour autant sortir la photo de son contenant.) Je ne l’ai jamais vu auparavant. Il faut dire que papa n’a pas gardé beaucoup de photos d’elle.
CHEZ JOY Quelques jours plus tard
JOY: (Assise devant un jeu de Scrabble avec son amie Margaret Schwartz et Mrs Edna Snyder accompagné de Ketchup, son chat retrouvé. C’était le tour de Margaret.) Sain et sauf. Où était-il finalement ? EDNA: (Une femme au visage joviale et à la chevelure rousse et bouclée.) Dans le jardin. Il est rentré à la maison, comme un grand. JOY: Allez, dépêchez vous Maggie. On vous attend. MARGARET: Je veux étudier toutes les possibilités. (Elle commença à former un mot avant de changer d’avis et de reprendre les lettres, causant l’agacement de ses amies. Après quelques minutes de réflexion, passées sous les regards pressant des deux femmes, elle se décider à composer « ROSES ». ) R-O-S-E-S. Donc ça fait 5 points avec une lettre compte double pour le O ce qui fait 6, avec le mot compte triple de mon S, ce qui fait… 18 ! EDNA: 18. (Elle reporta les points sur le papier.) JOY: Bien joué Maggie. MARGARET: (Fière) Le fruit de la patience. (Elle piocha de nouvelles lettres et fit une moue, elle n’eut que des consonnes.) A votre tour Joy. JOY: Alors j’ai… ICEBERGS. J’aurais utilisé toutes mes lettres, plus le S de ROSES. Plus un mot compte triple et une lettre compte double, ce qui me donne… 14 fois 3, plus le 50 de mon scrabble. (En souriant, sans pour autant paraitre vantarde.) 92. (Quelqu’un sonna à la porte et Joy se leva pour aller ouvrir, laissant une Margaret hébétée.) EDNA: (Notant le score.) 92.
JOY: (En ouvrant la porte) Bert ! Quelle surprise. BERT: J’espère que je ne vous dérange pas. JOY: Non, non pas du tout. MARGARET: (De la salle à manger) Joy, c’est à votre tour de jouer! JOY: J’arrive ! (A Bert) Que puis-je pour toi ? BERT: (Elle lui rendit l’enveloppe donnée l’autre jour, sur le parking du supermarché.) Je crois que vous vous êtes trompée. Ce n’est pas moi. JOY: (Elle fronça les sourcils, loin d’être complètement abasourdie par cette révélation ; elle saisit l’enveloppe et retira la photo pour l’étudier de plus près.) Ah bon ? BERT: Regardez l’oreille gauche, juste en dessous du lobe ; il n’y a pas de grain de beauté. J’en avais un à cet endroit et je ne l’ai fait enlever qu’il y a quelques années. Donc ça ne peut pas être moi ? Si ? JOY: (Songeuse) Non… BERT: Alors c’est… ? Lawrence ? London ? JOY: L’un des deux, certainement. Tout va bien Bert ? BERT: Oui, oui. MARGARET: (Toujours de la salle à manger) Joy !! BERT: Oui, ça va. Merci. C’est juste que je suis un peu déçue. Je n’ai pas beaucoup de photos d’elle et moi. De cette époque. MARGARET: (Ayant quitté la table de jeu, elle apparut derrière Joy.) Oh ! Bonjour ! JOY: Nous faisons une partie de Scrabble. BERT: (En souriant) D’accord. Je vais m’en aller alors. JOY: N’oubliez pas votre photo. (Elle fit le geste pour le lui rendre.) BERT: Non c’est bon, vous pouvez la garder. JOY: D’accord. BERT: Au revoir ! (Elle les quitta.)
MARGARET: (Elle regarda la photo de Lily par-dessus l’épaule de son amie.) Eh… Elle me dit quelque chose. Oui… (Elle prit la photographie dans ses mains pour mieux l’examiner.) Un soir, le sénateur a voulu me raccompagner à la maison – il était comme ça, si galant - et en chemin je me suis souvenue qu’il fallait que je passe par la pharmacie pour prendre des médicaments pour papa. Mais comme je ne voulais pas lui faire attendre - il était occupé vous voyez - je lui ai dit de me déposer à la pharmacie et je prendrai ensuite en bus. Donc on s’arrête à la pharmacie, je descends, j’entre dans le magasin et quelques minutes après – de très longues minutes, il y avait une de ces queues - je ressors et je vois la voiture du sénateur toujours au même endroit et lui en train de discuter avec cette femme. (Elle appuya ses propos en tapotant son index sur l’image de Lily.) JOY: De quoi parlaient-ils? MARGARET: Joy! Je ne suis pas du genre à écouter les conversations des autres, encore moins celles du sénateur. Et de toute manière, je ne pouvais rien entendre. La conversation avait l'air tout à fait innocente, ils semblaient plus ou moins se connaitre et ravis de s’être retrouvés. JOY: Que s’est-il passé après ? MARGARET: Il m’a vu donc ils se sont quittés et je suis rentrée avec le sénateur. Qui est-elle ? JOY: La mère des jumeaux et de Liberty Ainsworth. MARGARET: Oh je vois. Celle qui a quitté le ménage du jour au lendemain? JOY: Oui. MARGARET: Donc il s’agissait bien de retrouvailles. Le sénateur la connaissait certainement, il connaissait tout le monde. JOY: (Pensive) Oui.
MARGARET: Donc tout s’explique. Venez, on a une partie à terminer. (Elle retourna à la salle à manger pour retrouver Edna Snyder et son chat.) EDNA: Vous en avez mis du temps. Qui était-ce ? Pas un de ces vendeurs à domicile ? MARGARET: Non, la fille des Ainsworth. EDNA: La punk ? Pas, la punk. MARGARET: Non, non la blonde. Liberty. EDNA: Oh! Encore pire. MARGARET: Joy, vous venez?! JOY: (Toujours dans son hall d’entrée. Elle ignora les cris et les appels répétés de ses amies et sortit son carnet d’adresses dans lequel elle avait rangé la carte de visite de Reena Salvatore. Avec la carte dans sa main, elle saisit son téléphone et composa le numéro.) Oui, bonjour... Joy McGillicuddy à l’appareil.
Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Dim 22 Aoû - 11:45
ÉPISODE 8
Première Partie
QUELQUE PART En début de soirée
JOY: Je ne vois pas pourquoi vous vous obstinez. Il est inutile de fuir à présent, je sais tout.
A LITTLE PIECE OF HEAVEN Quelques jours plus tôt
JOY: (Assise seule à une table avec une simple infusion pour lui tenir compagnie. Elle passe le temps, lunettes sur le nez, avec des mots croisés jusqu’à l’arrivée, sur sa table, d’une grosse part de gâteau au chocolat délivrée gratuitement par son amie, Candace Ingham.) Oh ! CANDACE: Offert par la maison. JOY: Il a l’air trop appétissant pour que je le refuse. Merci Candace. Au fait, quelle heure est-il ? CANDACE: Il est 16h15. Vous attendez quelqu’un ? JOY: Juste une amie. CANDACE: D’accord. (Avec un sourire) Faites moi signe si vous voulez que je vous apporte autre chose. JOY: Entendu. (Elle reporte son attention sur la gâteau, rangeant ses mots croisés, son crayon et ses lunettes sur un coin de la table, et s’apprête à le déguster quand une jeune femme blonde la rejoint à sa table, porte-documents en main.) Tiens, quand on parle du loup ! Comment allez-vous Reena ? REENA: Désolée pour le retard Joy. JOY: Pas de soucis. Vous voulez commander quelque chose? Un café peut-être ? Candace ! Vous voulez ma part de gâteau ? REENA: Ça ira merci. (Elle le répéte à Candace, déjà prête à prendre sa commande.) Je vous apporte ce que vous m’avez demandé… JOY: Chouette. Ça fait maintenant deux semaines, je commençais à m’inquiéter. Vous êtes bien rentrée ? REENA: Oui. Hier soir. (Elle ouvre son porte-documents et en sort tout son contenu : un simple et unique dossier.) Tenez. Le plus dur a été de retrouver sa trace à cette époque, elles sont plusieurs à porter le nom, deux ou trois à avoir à peu près le même âge. Mais une fois que ça a été fait… JOY: (Elle remet ses lunettes et examina scrupuleusement chacune des feuilles composant le dossier.) Je vois que vous avez retrouvé quelques membres de sa famille. REENA: Une grand-tante. C’est tout ce qui lui reste, de famille proche du moins. Elle est dans une maison de retraite et je n’ai pas eu assez de temps pour lui rendre visite. Il devrait y avoir le numéro à l’intérieur, si vous voulez la joindre. JOY: Merci Reena. Vous avez été d’une aide précieuse. (Elle referme le dossier, ôtant tranquillement ses lunettes.) REENA: Permettez moi mais… Mais dites-moi, maintenant que je suis rentrée, quel est le lien avec Finn Perkins ? Y-a-t-il un lien? JOY: Après ces deux semaines de recherches et un petit voyage en Angleterre, je pense que c’est à vous de me le dire. Vous n’avez pas une petite idée ? (Elle lui sourit.) Vous êtes bien trop maline pour ne pas en avoir une. REENA: J’ai mon hypothèse. JOY: Et bah voilà. C’est ce que j’aime entendre. REENA: Mais je ne vois toujours pas le rapport direct avec ce qui s’est passé ici. JOY: Vendredi soir, venez avec moi au commissariat. REENA: … Vous avez résolu l’affaire ? JOY: Non. (Avec un petit sourire qu’on qualifiera de malicieux) Mais d’ici là, oui.
A LITTLE PIECE OF HEAVEN Plus tard
Joy et Reena quittèrent le café. Au même moment, Jackie Mosley y pénétra et fit la queue pour être servie, ses regards furtifs trahissant son malaise à l’idée d’être ici, en public. Lorsque vint le moment de payer, ses mains tremblèrent légèrement, juste assez pour l’empêcher de sortir un billet dans la seconde. Et une fois son gobelet en main, elle s’enfonça dans la bibliothèque, passa les rayons et les étudiants amoureux et retrouva, dans un coin silencieux, une personne en sweatshirt gris, la capuche remontée, dont la sérénité apparente contrastait avec l’anxiété de la journaliste.
PERSONNE: Vous l’avez? JACKIE: (Elle ouvre son sac et en sort une grande enveloppe ; son interlocuteur fait le geste pour la prendre et Jackie se garde de la lui donner.) L’argent d’abord. PERSONNE: (Lui tendant une enveloppe, plus petite, et bien plus dodue de la poche de son sweat.) Vous pouvez compter si vous voulez. (Jackie lui donne l’enveloppe et chacun vérifie de son côté la valeur de leur récompense.)
A sa sortie du café, Jackie traversa la rue et monta à bord d’une berline grise conduite par cette femme aux cheveux courts et au visage souriant : Stella McHenry. La journaliste lui donna la moitié de son enveloppe, au grand plaisir de sa partenaire qui s’empressa d’ajouter « C’est la dernière fois que l’on se voit. »
LES RUES DE LITTLE HEAVEN Le lendemain
Une petite silhouette fit son chemin à travers la ville, traversant les lieux qui marquèrent cette enquête : la place principale de la ville où trônait le sapin de Noël, la mairie de New-Heaven, la maison de ville de Finn Perkins, le Baltimore’s Inn, l’Eglise, la grange, puis juste à la sortie de la ville, le hangar. Du hangar, Joy tourna les talons et revint en arrière, chronomètre en main…
NEW HEAVEN Vendredi
Ce fut un matin comme les autres pour Joy McGillicuddy. Levée aux aurores, l’arrosage automatique de sa pelouse, le petit-déjeuner dans la cuisine avec la lecture de son journal, une demi-heure de télévision, l’arrivée du courrier, et une promenade dans le quartier. Cette dernière était toujours une très bonne occasion pour rendre visite à ses voisins, en l’occurrence les Ainsworth.
Un matin comme les autres qui ne pouvait présager les évènements à venir – à un détail près, le dossier délivré par Reena Salvatore, dont le contenu avait été épluché, décortiqué et finement interprété. A tel point que toute la surface de sa grande table était recouverte de feuilles avec, au centre, son téléphone accompagné d’un numéro pour appeler à l’étranger…
18h. Joy monta les escaliers d’un immeuble, sereine et en ayant une très bonne connaissance des lieux - tellement bonne qu’elle avait même la clef d’un des appartements. Dans cet appartement à moitié vide, elle ne fut accueillie que par l’obscurité, traversée à un endroit par une lumière jaune-orangée en provenance de la chambre. Elle poussa la porte…
JOY: (Calmement.) Vous vous en allez? Encore ?
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Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Dim 22 Aoû - 11:59
ÉPISODE 8
Deuxième Partie
AU COMMISSARIAT Plus tard
Reena Salvatore poussa la porte du commissariat, à bout de souffle, avec la mine d’une personne qui venait de traverser la ville en courant. Elle pressa le pas, observée avec curiosité par tous les policiers sur son chemin, et franchit enfin la porte du bureau de l’inspecteur Patrick.
REENA: (Essoufflée) Je viens d’avoir votre coup de fil. (Elle s’adresse à Joy, assise en face de Patrick et faisant dos à la porte.) Je vous ai attendu au Little Piece, vous m’avez dit de vous rejoindre là-bas pour venir ici ensemble. Qu’est-ce… (Elle essaie de déchiffrer le visage grave de Patrick) Que s’est-il passé ? PATRICK: Asseyez-vous.
DANS LA CHAMBRE Un peu plus tôt
JOY: Je ne vois pas pourquoi vous vous obstinez. Il est inutile de fuir à présent, je sais tout.
La personne cessa tout mouvement, abandonnant le rangement hâtif de sa valise, et s’assit sur son lit défait, résignée, son visage dans les mains. Et puis elle leva les yeux vers Joy, ses très beaux yeux, les yeux qu’elle a donnés à sa fille, Liberty Ainsworth.
JOY: Bert m'a prêtée la clé. LILY-ROSE: Que savez-vous? JOY: (Elle sort de son sac la photographie de Lily qu’elle avait précédemment volée de son album.) Je me disais bien que vous ne portiez pas cette coiffure durant votre premier séjour à New-Heaven. Vos cheveux étaient bien plus longs. LILY-ROSE: C’était il y a 20 ans. Votre mémoire vous joue des tours. JOY: Oui certainement, mais pas ici. Et vous savez que j’ai raison parce que cette photo n’est pas de vous et de Liberty. Elle a été prise quelques temps après votre départ de New-Heaven, après la naissance de votre autre enfant. Lydia ? Née à Londres, comme ses frères et sœur. Et si vous avez fui à l’époque, c’était parce que le père n’était pas Lancelot --- mais Finn Perkins. LILY-ROSE: Il avait menacé de tout dire à Lance. Il fallait que je parte. JOY: Car Finn venait tout juste de commencer sa carrière, il venait de se marier… D’ailleurs, c’est lors de ses fiançailles que vous vous êtes rencontrés – au barbecue – n’est-ce-pas ? LILY-ROSE: J’étais complètement sous son charme. Je m’adaptais mal à ma nouvelle vie ici et il m’offrait un… JOY: Un échappatoire? Oui. Mais ça n’a pas duré longtemps, du moins pas avec la découverte de votre grossesse. Finn a du être impitoyable, vous laissant le choix entre la fuite et l’humiliation, pas seulement de vous mais de Lance, l’homme que vous aimiez – aimez – toujours. LILY-ROSE: Oui… JOY: Alors vous êtes partie, du jour au lendemain, sans laisser de mot, sans laisser de traces, et vous êtes retournée à Londres. Après la naissance de Lydia, vous avez commencé à bouger, à voyager, en Angleterre, au Royaume-Uni, à travers le reste de l’Europe… Et Finn vous rendait visite, dès qu’il le pouvait.
ÉPISODE 5 a écrit:
JACKIE: Ce qui le différencie des autres, c’est qu’au lieu de simplement arrondir les angles, on découvre qu’il a toujours mené une double existence – même si tout ce que je peux trouver sur celle-ci me laisse avec un texte à trous. JOY: Comme ? JACKIE: Son idylle avec February Bouwmeester et bien avant ça, quelques voyages en Europe à la fin des années 80.
JOY: Un affreux personnage certes, mais avec un cœur, aussi petit fût-il. LILY-ROSE: (Sèchement) C’est une manière de voir de les choses. JOY: Et les voyages cessèrent, à la mort de Lydia, née fragile et en mauvaise santé.
ÉPISODE 5 a écrit:
JACKIE: Tout ce que je sais, c’est qu’après quelques voyages réguliers tous les 8 à 9 mois, il a cessé tout déplacement au début des années 90.
JOY: Et c’est là que tout s’est détérioré, d’après votre grand-tante Marjorie. Vous avez fait une dépression et c’est seulement à ce moment que vous avez commencé à boire. Il vous aura fallu plus de 10 ans pour vous en remettre, et vous vous en êtes sortie, oui – mais avec une haine pour l’homme qui vous a privée d’une vie de famille heureuse, celui qui, selon vous, a détruit votre vie. Finn Perkins. Et les années ont passé, vous avez commencé à oublier, jusqu’au coup de téléphone de Lancelot, vous informant du décès de London. Quelques heures plus tard, vous vous retrouvez dans un avion, puis dans la ville où tous vos soucis ont commencé. Et cela a réveillé la rage qui dormait en vous. J’imagine que cela a du être insoutenable, ce soir là, lorsque vous avez rencontré Finn devant la pharmacie.
ÉPISODE 7 a écrit:
MARGARET: … J’entre dans le magasin et quelques minutes plus tard, je ressors et je vois la voiture du sénateur toujours au même endroit et lui en train de discuter avec cette femme. (Elle appuya ses propos en tapotant son index sur l’image de Lily.)
JOY: Vous vous parliez comme si de rien n’était, pour ne pas éveiller les soupçons ; et j’imagine que vous vous êtes donnés rendez vous pour mieux parler, loin des regards indiscrets. Le soir de l’illumination du sapin. LILY-ROSE: J’étais avec Bert, à sa soirée, à la grange. JOY: Oui c’est vrai, mais il y avait beaucoup, beaucoup de monde. Vous auriez très bien pu vous éclipser pendant un bon moment sans que personne ne s’en aperçoive. Même pas Bert.
ÉPISODE 7 a écrit:
BERT: Ils avaient transformé l’endroit en mini-cirque. C’était bondé, s'y déplacer était comme nager dans une mer de personnes.
JOY: Et à pied, on met environ un quart d’heure pour se rendre de la grange jusqu’au hangar. Cependant, je crois que vous n’y êtes pas allée avec de mauvaises intentions, je pense que c’est Finn, ce soir là, qui vous a poussée à bout, se servant de son emprise sur vous qu’il a – soyons francs - toujours eue. Je veux même croire qu’il a tout organisé. Je parie que vous l'avez trouvé déjà assis dans le traineau, au milieu des cadeaux, pas vrai? Il avait tout prévu que ce soit la mise-en-scène jusqu’au plus petit des détails. Comme le ruban cadeau, ou même l’endroit. En tant que maire, il avait les clés du hangar.
ÉPISODE 5 a écrit:
PATRICK: Donc ça veut dire qu’il a donné rendez-vous à une personne dans cet hangar, et cette dernière a simplement refermé derrière elle ? JOY: Tout à fait.
JOY: La colère s'est emparée de vous et le tir est parti. Sans trop paniquer, vous avez tout remis en place, vous vous êtes servie de la clé pour refermer derrière vous et vous êtes retournée à la grange. LILY-ROSE: Il a détruit ma vie, Joy. JOY: Je sais bien. Mais on ne fait pas justice soi-même Lily. LILY-ROSE: (Essuyant ses larmes.) Que dois-je faire maintenant ? JOY: Je ne sais pas. LILY-ROSE: (Énervée, la voix tremblante) Vous savez tout. JOY: Rendez vous, ne fuyez plus. LILY-ROSE: (Se retenant de pleurer, pour essayer de se montrer courageuse) Vous pouvez les appeler s’il-vous-plait ? JOY: Bien sûr. J’appelle immédiatement Patrick. (Elle vient s’asseoir à côté de Lily sur le lit, son téléphone à l’oreille, et entourant son amie de son bras.)
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Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Dim 22 Aoû - 12:09
ÉPISODE 8
Troisième (Dernière) Partie
AU COMMISSARIAT Plus tard
REENA: (Qui vient juste d’entendre le compte rendu de Joy. Elle est bouche bée) Ça alors… Je m’attendais pas ça. PATRICK: Nous non plus. REENA: Et où est-elle à présent? PATRICK: Encore chez elle, ils l’interrogent et vont pas tarder la ramener ici. REENA: D’accord. (Au sujet de la résolution de l’enquête) Mais il y a quelque chose que je ne comprends toujours pas. Pourquoi Finn a-t-il organisé tout ça? Quelles étaient ses raisons ? JOY: La fin de sa carrière. Il venait de démissionner de son poste à cause de ses scandales et avec la peur d’en voir d’autres révélés par Jackie Mosley qui, d’après ce que j’ai pu comprendre, avait une source dans l’entourage de Finn, quelqu’un qui lui fournissait des informations. REENA: Pourquoi? JOY: Oh pour toutes sortes de raison, notamment l’argent. De plus, la forte popularité de Sidney Ainsworth mettait à l'eau son rêve de redevenir maire. Alors quand il a revu Lily, il a vu l'occasion parfaite de partir en faisant sensation, en marquant bien le coup. Il voulait certainement qu’on continue à parler de lui bien après sa mort. C’est lui a enregistré ses propres tête-à-tête, dont sa conversation avec Sidney, et qui les a mis sur son alarme-réveil pour qu’il y ait du bruit dans son bureau à une heure précise. 17h15. Très ingénieux de sa part, sachant que Maggie Schwartz n’écoute jamais aux conversations de son patron. Du moins pas volontairement.
ÉPISODE 7 a écrit:
MARGARET: Joy! Je ne suis pas du genre à écouter les conversations des autres, encore moins celles du sénateur.
JOY: D’ailleurs ce jour-là…
ÉPISODE 1 a écrit:
MARGARET: Quand je suis revenue à mon bureau pour prendre mes affaires, il était de retour dans son bureau, la porte fermée, avec Sidney Ainsworth à l’intérieur. Et je sais que c’était elle parce qu’ils parlaient tous les deux très fort, et que je ne me trompe jamais avec les voix. JOY: Et de quoi parlaient-ils, si ce n’est pas trop indiscret ? MARGARET:: Je n’ai pas vraiment suivi. Quelque chose à propos des élections, d’une alliance pour je-ne-sais-quoi… Oh vous me connaissez Joy, la politique et moi, ça fait plus que deux. A vrai dire, toutes leurs conversations se suivent et se ressemblent.
JOY: Finn était donc parti plus tôt du bureau.
ÉPISODE 1 a écrit:
MARGARET: Il était 17h15 et Sénateur Perkins est sorti de son bureau pour prendre l’air et se resservir du café, alors nous nous sommes dirigés ensemble vers le vestibule. Je terminais un peu plus tôt ce jour là alors il m’a souhaitée un bon week-end et je l’ai quitté pour aller aux toilettes.
JOY: Il a souhaité un bon week-end à Margaret pendant sa pause café, ce qui est étrange. Il aurait pu attendre qu’elle revienne des toilettes et lui dire au revoir de son bureau. Mais ce n’est pas ce qu’il a fait parce qu’au retour de Maggie des toilettes, Finn n’était déjà plus là. PATRICK: Et pour la vidéo de surveillance, avec la femme qu’on a prise pour Sidney Ainsworth? Qui était-elle ? REENA : Ce n’est pas à vous de résoudre les enquêtes? PATRICK: Chhh !! Laissez Joy parler. JOY: (En souriant timidement) Eh bien, je peux me tromper mais d’après moi, il s’agissait de Sam Fitzpatrick.
ÉPISODE 4 a écrit:
JOY: (Entre dans un bureau dont la porte était grande ouverte. Deux employés de l’ancien sénateur y rangent leurs affaires et cela dans le but de vider les lieux ; Sam Fitzpatrick, la trentaine, grand, fluet, un teint d’albâtre et des cheveux blond vénitien, et Stella McHenry, un tout petit plus jeune, nettement plus petite en taille, un visage souriant et des cheveux brun foncé coupés courts.)Un autre déménagement à ce que je vois.
JOY: Ce n’est peut-être pas évident tout de suite, mais avec un tout petit peu d’imagination, avec les bons habits et les bons accessoires, il pourrait presque passer pour une femme, une femme avec une forte ressemblance à Sidney Ainsworth, ou Lily Altman. Et je pense que c’est aussi lui qui a débranché l’horloge dans le bureau de Finn. PATRICK: Attendez, Sam s’est déguisé en Sidney ou en Lily? JOY: Oui, l’une des deux, peu importe. PATRICK: Et pourquoi? JOY: Parce que Finn le lui a demandé. Il aurait tout fait pour lui.
ÉPISODE 4 a écrit:
STELLA: Il ne le déteste pas. Ne le détestait pas du moins. C’est bien le contraire. Sam… adorait le sénateur Perkins. Il l’admirait, lui vouait presque un culte. Tout ce qu’il lui demandait de faire, Sam le faisait volontiers sans jamais poser de question.
JOY: Et je pense que c’est par culpabilité, celle de s’être laissé impliquer dans toute cette histoire, qu’il a enfin ouvert les yeux, ce qui a causé son dégoût soudain pour son propre métier. PATRICK: Mais je ne comprends toujours pas cette histoire de travestissement. Quel était l’utilité ? JOY: Pour brouiller les pistes, pour mettre le soupçon sur toutes les femmes que Finn haïssait, que ce soit Lily ou Sidney voire même Michelle. REENA: D’où le foulard. JOY: D’où le foulard. Sidney ou Lily ont certainement du l’oublier lors d’un précédent rendez-vous et Finn l’a gardé. PATRICK: Sidney ou Lily ? JOY: Vous ne le saviez pas ? Les deux femmes partageaient la même garde-robe, et ce par l’intermédiaire de Bert. (Elle sourit.) Lily a perdu sa valise à l’aéroport, entre deux vols, et a donc emprunté des vêtements à sa fille qui, elle-même, les emprunte à Sidney.
ÉPISODE 2 a écrit:
LILY-ROSE: (En resservant du thé à Joy.) Je ne vous ai pas dit ? La compagnie aérienne a égaré ma valise. Ils ont mis plusieurs semaines à la renvoyer et pendant ce temps, j’ai du emprunter quelques affaires à Liberty.
ÉPISODE 0 a écrit:
BERT : (En chuchotant) Ouf. J’ai cru que j’allais être en retard. Au fait Sidney, je t’ai piquée une chemise. Sinon ça va ? Je n’ai rien manqué ? Comment va Michelle ?
REENA: Je suis impressionnée. Comment ça se fait que vous ne soyez pas dans la police Joy ? Vous devriez en faire votre métier. Vous êtes beaucoup plus compétente que certains ici… JOY: (Avec un sourire bien énigmatique) Qui vous dit que je ne l’ai pas été? PATRICK: Bien. Voilà une affaire résolue alors. REENA: (A Joy) Comment parvenez-vous à ces conclusions? Quel est votre secret ? Une boule de Crystal ? JOY: Une vie bien remplie. (Mais elle est brusquement interrompue par un officier de police qui ouvre la porte, visiblement affolé.) POLICIER: (A l’intention de Patrick) On a besoin de vous, quelque chose vient juste de se passer.
Les sirènes de police retentirent dans toute la ville alors qu’un cortège de policiers traversa New-Heaven. A bord d’un de ces véhicules, Joy regarda par sa fenêtre, pensive et triste ; triste des épreuves qu’a connues sa ville adorée, et des épreuves qu’elle aura encore à surmonter. Elle trouva malgré tout du réconfort dans la résolution de l’enquête et de pouvoir, à sa manière, aider les Ainsworth à mieux comprendre l’absence de Lily pendant toutes ces années.
Le cortège s’arrêta devant le Station Pub, un bar fier de son histoire et de son ancienneté dans la ville. Une foule s’était formée devant l’entrée, agglutinée derrière les forces de l’ordre, pour mieux observer les policiers escorter une femme menottée, aux cheveux blonds, jusqu’à la voiture la plus proche. Elle lutta (vainement) pour faire honneur à sa réputation de femme de tête, forte, indépendante et insoumise. Elle fit face à la foule, juste une dernière fois, la foule son public, elle les regarda, chacun d’entre eux, défiante et majestueuse, et ne se laissa embarquer que de son propre chef. C’est ainsi que se déroula l’arrestation de February Bouwmeester. Un spectateur observa de l’autre côté de la rue, cette personne au sweatshirt gris à la capuche remontée. Cette même personne que Jackie Mosley avait retrouvée quelques jours plus tôt au Little Piece of Heaven. Son identité aurait pu demeurer un mystère, la scène se déroulant la nuit dans un coin mal éclairé de la ville. Sauf que ce soir-là, la lumière d’un gyrophare vint se refléter sur son visage, qui se révéla être celui du demi-frère de February, Elliot Bouwmeester. A lui la belle ville! Enfin ! – Et les études qu’il voulait tant poursuivre.
Patrick fit garer le véhicule à quelques rues de l’immeuble de Lily-Rose. Impossible de s’en approcher, car là aussi, un attroupement avait pris forme, dans la cacophonie générale, causée par une ambulance et par la sirène des voitures de police présentes sur place. Joy navigua dans tout ce capharnaüm, suivie de près par Reena et Patrick, déterminée à retrouver les Ainsworth, qu’elle imaginait en grand mal de réconfort. Elle vit Bert, se tenant seule, les yeux rivés sur la porte, et pour qui le monde avait cessé de tourner. Même ses larmes restèrent en suspension. Joy se contenta de poser sa main sur son épaule. Ce n’était pas grand-chose mais c’était assez. Derrière elles, Patrick demanda des explications à ses subordonnés, furieux de cette tournure des évènements. « Elle a pris une arme… » « Et vous n’avez pas pu l’en empêcher ?! » Apparemment non, s’il fallait croire le brancard drapé de blanc, transporté hors de l’immeuble par les ambulanciers. Lily Altman s’était donnée la mort.
Joy McGillicuddy
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Sujet: Re: i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas Dim 22 Aoû - 12:44
ÉPILOGUE
MANOIR DES AINSWORTH Deux mois plus tard
LANCE: (Renfermant le coffre de sa voiture) J’ai tout mis, je crois. Tu as autre chose à mettre dans le coffre ? Ce sac ? BERT: Non, je le prends avec moi. LANCE: D’accord. Bon bah on ne va pas tarder à y aller alors. Allez, dis au revoir. BERT: Oui c'est bon, ne me presse pas... (En faisant une étreinte à Sidney) Au revoir Sidney. SIDNEY: Au revoir Bert. BERT: (Au tour d’Ellie) Salut toi. Reste sage surtout ! Et ne va pas dans ma chambre. (Elle lui sourit.) Porte-toi bien. ELLIE: (Bien que de relative bonne humeur, elle se contente de marmonner quelque chose, embarrassée et mal à l’aise dans ce genre de situation ; ses propos sont retenus mais sincères.) Ouaisd’accordbonvoyage. BERT: (A Joy) Et Joy. Merci pour votre amitié, et votre soutien après tout ce qui s’est passé. JOY: Ce n’est rien. L’essentiel c’est que tu sois mieux maintenant. BERT: Je le suis. J’ai eu mes réponses, je peux donc enfin tourner la page, et j’espère, malgré tout, qu’elle est heureuse là où elle est. (...) Bon, c’est pas tout ça, mais je dois y aller moi. Au revoir tout le monde ! JOY & SIDNEY: Au revoir ! SIDNEY: Et dis bonjour à Lawrence et à Shelby de notre part! BERT: Promis. (Elle leur fait un dernier signe de la main avant de monter dans la voiture de son père.) LANCE: Tu vas laisser un vide ici Liberty. BERT: Papa, ce ne sont que des vacances! Et puis j’ai déjà quitté le nid, tu sais ? LANCE: Je sais, je sais, mais tu es quand même revenue dans le nid, et ce papa-poule s’est vite habitué à t’avoir à la maison. BERT: J'vais revenir. A la fin de mes vacances. LANCE: De tes vacances à durée indéterminée. BERT: Ça me fera du bien. De toute manière, ils n’ont pas besoin de moi ici. Finalement, peut-être que je vais vendre ma maison de disques, et refaire de la musique. Ou faire un tour du monde ! En trottinette !! LANCE: Ne dis pas n’importe-quoi. BERT: Tu vas te décider à démarrer, oui ou non?! Elles vont penser que la voiture est en panne. (Démarrage de la voiture ; Bert se retourne pour faire un dernier salut à ses proches.) Au revoir ! (Un dernier coup d’œil à son téléphone portable : )
VOUS AVEZ 2 NOUVEAUX MESSAGES De WAYNE COLLETON et de COOPER GODFREY
BERT: (Elle sourit. Pour une fois, elle allait éteindre son téléphone. Tant pis pour les messages.) Papa, ça te dérange pas si je mets un peu de musique? LANCE: Du tout. T’as un CD? BERT: Non. Mais tu sais quoi, on va laisser la radio décider pour nous.
LANCE: C'est la Ainsworth-attitude. BERT: (Elle sourit, heureuse de ce dernier moment de complicité après une année de conflits avec son paternel.) Toi aussi tu vas me manquer papa.
UNE ROUTE
Une jolie petite décapotable sur une route calme de campagne. Elle attire l’attention des rares automobilistes, non seulement par la beauté du modèle ou la puissance du moteur, mais à cause de sa conductrice, conduisant la radio allumée, le son au maximum, ses cheveux blonds au vent, et une joie de vivre évidente.
UN PARKING
Une voiture familiale s’arrêtant dans un parking bondé. Une des passagères, une mère de famille, blonde, les cheveux attachés, s’empresse de descendre pour détacher son fils du siège-auto, pendant que son mari referme les portes à clé.
UNE ROUTE
La décapotable s’est mise à accélérer, ne s’arrêtant même pas devant une pancarte bien sobre sur lequel il est écrit : « BIENVENUE A WATERBROOK-BRIDGE! Population : 1,530. »
LE HALL D’UN AEROPORT
Une jeune femme attend de récupérer ses affaires. Adossée à un poteau, elle lit patiemment les dernières pages d’un roman.
WATERBROOK-BRIDGE
Il commence à faire nuit. Les rues sont calmes, presque vides, et la conductrice de la décapotable n’a aucun mal à trouver une place pour se garer. Elle choisit de s’arrêter devant une maison de ville et dont l’enseigne la désigne comme une auberge.
LE HALL D’UN AEROPORT
Avec son dernier sac dans le chariot, la jeune femme passe les portes coulissantes des arrivées. Elle regarde à gauche, puis à droit, se demandant si quelqu’un est venu la chercher. Et elle les aperçoit, dans le fond, inchangés, à part pour un léger bronzage, de rigueur dans ce coin du monde. Mais Bert s’en moque, elle retrouve enfin son frère Lawrence, sa belle-sœur et amie Shelby, et son neveu Joshua. Les Ainsworth de la côte ouest. Des pionniers originaires de New-Heaven.
WATERBROOK-BRIDGE
La conductrice de la petite voiture commence à sortir une petite valise et un sac de voyage de son coffre. Elle est vite rejointe par une dame, la cinquantaine bien entamée, à la bouille sympathique, qui s’empresse de se présenter en tant que propriétaire et responsable de l’auberge.
SHIRLEY: Je vous attendais! Bienvenue à Waterbrook. Je suis Shirley. Laissez-moi vous aider avec vos bagages.
Elle la laisse faire et les deux femmes entrent ensemble dans la maison. C’est un joli petit endroit, chaleureux et plutôt bien décoré (dans l’ensemble). Mais la décoration laissa bien indifférente cette nouvelle cliente peu bavarde, et dont la réserve s’oppose violemment avec la gaieté de la maitresse-de-maison.
SHIRLEY: Laissez moi vous montrer votre chambre ! C’est au premier étage, si vous voulez bien me suivre. (En montant les escaliers) Je tiens ce petit bout de paradis avec mon mari Charlie. Vous le verrez demain au petit-déjeuner. Voici votre chambre, la 102. (Elle pose les bagages au sol pour ouvrir la porte.) Allez-y, entrez. Comme vous le pouvez voir c’est assez spacieux. Vue sur la rue. Air conditionné. La salle de bain et les toilettes sont derrière cette porte. Un grand placard. Télé avec câble, satellite. Le petit déjeuner est servi à partir de 8h jusqu’à 10h30. Et si vous voulez déjeuner ou dîner ailleurs, il suffit de venir me le dire, il n’y aura aucuns soucis. Si ça vous intéresse, on organise des sorties à la réserve pour un peu de randonnée, on va aussi à la pêche ou aux différents musées du coin. C’est comme vous voulez. Petite règle de la maison : pas de bruit après 21 heures. Oh et bien sûr… Votre clé. La chambre vous convient-elle? LA CLIENTE: Oui. Elle est parfaite. SHIRLEY: Vous désirez quelque chose? LA CLIENTE: Non ça ira merci. (Dit-elle en s’approchant de la fenêtre.) C’est une charmante petite ville que vous avez là. SHIRLEY: Oui, c’est un endroit tranquille par ici.
Cette remarque la fait sourire. Elle, February Bouwmeester, qui a passé sa vie dans des endroits tranquilles, qu’ils aient au nom paradisiaques ou des barreaux aux portes. Elle en est sûre, cette nouvelle ville sera l'endroit de sa renaissance.
SHIRLEY: Je vais vous laisser vous reposer Mlle Bouwmeester. FEBRUARY: Oh je vous en prie. (Avec un grand sourire) Appelez-moi February.
FIN
J’espère que vous avez aimé cette fiction signée Highway to Heaven. Merci beaucoup d’avoir suivi/lu cette intrigue jusqu’à la fin, en espérant que cela vous a plu.
Dernière édition par Joy McGillicuddy le Dim 22 Aoû - 13:56, édité 1 fois
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i n t r i g u e 1 : We wish you a murderous Christmas
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